Physiopathologie
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Zona
Description de cette image, également commentée ci-après
Zona cervical. Des vésicules typiques sont exposées.
Données clés
Causes Virus varicelle-zona
Symptômes Douleur neuropathique chronique (d), névralgie post-herpétique, fièvre, céphalée, frissonnement (en), phlyctène et paresthésie
Traitement
Médicament Famciclovir, capsaïcine, valaciclovir, aciclovir, gabapentine et prégabaline
Spécialité Infectiologie, dermatologie et neurologie
Classification et ressources externes
CISP-2 S70
CIM-10 B02
CIM-9 053
DiseasesDB 29119
MedlinePlus 000858
eMedicine 1132465
derm/180emerg/823oph/257ped/996
MeSH D006562
Patient UK Shingles-and-shingles-vaccination
Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale
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Le zona est une dermatose virale, due au virus de l’herpes zoster, le même virus que la varicelle. L’adjectif s’y rapportant est zostérien.
L’affection se complique essentiellement de douleurs qui peuvent devenir chroniques et invalidantes par névrite post-zostérienne.
Étiologie
Le zona est une maladie virale due à une réactivation du virus varicelle-zona ou VZV, pour Varicella Zoster Virus, appartenant à la famille des herpèsvirus, qui est le virus responsable de la varicelle.
L’allergie à la viande, souvent induite par une morsure de tique semble prédisposer à des allergies à certains vaccins (ex. contre le zona)1.
Physiopathologie
Le virus VZV, après la guérison de la varicelle, reste quiescent dans les ganglions nerveux, sans s’intégrer aux chromosomes hôtes. Le plus souvent à l’occasion d’une baisse de l’immunité (âge avancé, mononucléose, simple stress, SIDA déclaré, certains cancers, etc.), le virus se réactive dans un ou plusieurs ganglions nerveux. De là, il remonte par les fibres nerveuses jusqu’à la peau (ou les muqueuses selon les nerfs touchés), provoquant une éruption caractéristique de la varicelle. Cependant, à la différence de la varicelle, la topographie de l’éruption est limitée aux métamères des ganglions dans lesquels le virus s’est réactivé (c’est-à-dire dans une région de peau et/ou de muqueuse bien caractéristique, correspondant au territoire d’innervation du ou des nerfs correspondant aux ganglions nerveux infectés).
Les lésions microscopiques de la peau sont identiques à celles de la varicelle (présences de cellules géantes multinucléées avec infiltration de mononucléaires). Le diagnostic étant habituellement aisé, une analyse histologique n’est en général pas nécessaire.
Le facteur de risque principal reste l’âge2, probablement par baisse de l’immunité cellulaire3.
Signes cliniques
Zona thoracique
Les trois principales formes de zona sont la forme intercostale, notable par sa fréquence, et les formes ophtalmique et otitique, remarquables par le risque important de complications.
Formes habituelles
L’éruption peut être précédée de quelques jours par des douleurs sur la future zone concernée. Les lésions sont typiquement unilatérales.
Tout comme pour la varicelle, les lésions apparaissent par poussées successives, mais limitées au territoire sensitif touché (topographie radiculaire dans le territoire du ganglion sensitif où la réactivation du virus s’est produite) : il en résulte ainsi des lésions d’âges différents, mélangeant ainsi des microvésicules, vésicules et pustules avec des croûtes sur des placards érythémateux. Ces vésicules ont des parois et se remplissent d’un liquide purulent. Les croûtes tombent au bout de sept à dix jours2.
Contrairement à la varicelle où le prurit est prédominant, le zona est plus souvent marqué par des douleurs, pouvant même se montrer invalidantes dans les territoires atteints (territoire radiculaire), même après la guérison : on parle alors de douleurs post-zostériennes, qui sont à classer dans les douleurs de type neurologique (douleur de désafférentation). Les douleurs sont aussi décrites comme une sensation de brûlure, d’élancements, de sensation électrique, de sensation de piqûre d’orties.
Le cas le plus fréquent est celui du zona intercostal, qui correspond à la réactivation du VZV au niveau d’un ganglion sensitif d’un nerf intercostal. Il arrive que plusieurs racines nerveuses soient touchées simultanément. Citons aussi les territoires abdomino-lombaires et pelviens, ainsi que la région cervicale (territoire d’Arnold, C2 et C3) comme régulièrement touchés, avec palpation d’adénopathies satellites.
Le zona cervical, C4 et C5, est particulièrement douloureux car il y a une irritation importante des articulations de l’épaule. Cette douleur est due à l’attaque des nerfs sensitifs par le virus. Comme le zona thoracique donne des douleurs intercostales.
Durée de l’affection : Pour une guérison cutanée complète, il faut compter (sans complication) 3 à 9 semaines ou plus[réf. nécessaire].
Zona ophtalmique
Il représente environ 10 % des zonas. Le zona ophtalmique, en absence de soins, peut altérer la qualité de la vue en raison de l’atteinte de la cornée. La réactivation du virus a lieu au niveau du ganglion de Gasser et atteint le territoire sensitif de la branche V1 du nerf trijumeau, correspondant au nerf ophtalmique. L’éruption touche le front, le pourtour de l’œil (annexes de l’œil, paupières…) et la cornée, de façon unilatérale. L’atteinte cornéenne n’est pas visible par un examen direct, et nécessite un examen par lampe à fente et instillation d’un produit de coloration à la lumière bleue. Le diagnostic différentiel peut être une atteinte herpétique, un érysipèle, une dacryocystite, un eczéma de paupière, etc.
Les principales complications du zona ophtalmique sont :
la kératite (25 à 30 % des cas), dont la forme compliquée évolue vers l’opacification, la perforation et l’anesthésie de la cornée ;
l’uvéite, c’est-à-dire une atteinte de l’iris, pouvant se compliquer en glaucome ;
les atteintes de la rétine ou du nerf optique pouvant se compliquer en une baisse de l’acuité visuelle, voire en une cécité monoculaire ;
une névrite optique ;
une surinfection.
Zona otitique
C’est une forme très particulière, due à la réactivation du VZV dans le ganglion géniculé et qui touche par conséquent le nerf facial (VIIe paire crânienne), un nerf essentiellement moteur avec donc un risque de paralysie faciale. Ce type de zona débute généralement par une douleur dans la région d’une oreille puis une éruption, inconstante, se produit dans le conduit auditif externe (correspondant à la zone de Ramsay-Hunt (seul territoire d’innervation sensitive cutanée du nerf facial). Il peut par ailleurs exister des acouphènes (perception de sons qui n’ont pas d’existence réelle) et des vertiges, ainsi qu’une baisse de l’audition. La classique paralysie faciale peut survenir dès le stade douloureux ou dans les jours suivant l’éruption, avec un risque de persistance, plus ou moins importante.
Diagnostic
En règle générale, il reste clinique (description des symptômes et aspect des lésions) et il n’y a pas besoin, le plus souvent, de faire d’autres examens.
L’antigène viral peut être retrouvé dans les lésions par immunofluorescence. L’ADN viral peut être, lui, mis en évidence par PCR, ce dernier test ayant une sensibilité proche de 100 %, supérieure à l’immunofluorescence4. L’intérêt de ce test est essentiellement en cas de suspicion de formes viscérales, plus rares et atypiques.
Complications
La majorité des atteintes par le zona sont tout à fait banales et guérissent spontanément, mais contrairement à la varicelle, le corps ne peut s’immuniser contre les récurrences sous forme de zona et la complication la plus fréquente est donc tout simplement « la récidive » (qui est cependant loin d’être systématique).
Il peut cependant survenir des complications plus ou moins graves, dans l’immédiat ou ultérieurement.
Phase aiguë
Zona extensif chez un immunodéprimé
Zona extensif chez un immunodéprimé, sous coude gauche. État au 7ème jour de la crise.
Douleurs intenses.
Surinfection locale (impétiginisation) et générale.
Nécrose de la peau.
Zona extensif chez l’immunodéprimé : l’éruption est plus accentuée avec des lésions bulleuses hémorragiques et nécrotiques. La durée et étendue de l’éruption plus importantes. Les zonas ophtalmiques sont plus fréquents. Il existe parfois une dissémination au niveau des organes profonds, responsable d’une mortalité dans 10 % des cas.
À distance
Douleurs post-zostériennes, qui constituent la complication chronique la plus fréquente du zona, concernant un cinquième des patients5.
Complications neurologiques : paralysie faciale, myélite transverse…
Cicatrices inesthétiques.
Baisse de l’acuité visuelle ou cécité (dans les suites d’un zona ophtalmique).
Prévention
Une exposition à la varicelle à l’âge adulte en étant déjà immunisé permettrait de diminuer les risques de contracter le zona6.
Le vaccin contre la varicelle chez le nourrisson n’a pas démontré actuellement une efficacité sur la prévention du zona (essentiellement en raison du manque de recul, la vaccination ayant lieu dans l’enfance et le zona survenant après la soixantaine en général).
Un vaccin contre le zona, Zostavax, plus fortement dosé et proche de celui utilisé pour les enfants contre la varicelle, est disponible en Europe7,8. Destiné à être injecté chez la personne âgée, il permet de diminuer de près de 50 % le risque de développer un zona, et de 65 % la survenue des douleurs post-zostériennes9. Cette efficacité diminue cependant avec l’âge.
Un second vaccin, Shingrix, a été développé par le laboratoire GlaxoSmithKline Vaccines. Shingrix est un vaccin recombinant totalement différent du vaccin contre la varicelle de l’enfant. La phase III des essais cliniques a été conclue en 2014, démontrant une efficacité de plus de 97 %10. Shingrix est autorisé en Europe depuis le 21 mars 2018 chez les personnes âgées de 50 et plus. En mai 2021, Shingrix n’était pas encore disponible en France. En Allemagne, Shingrix est disponible depuis le début 2018 et pris en charge par les assurances maladie depuis mai 2019.
La vaccination par Zostavax n’est pas recommandée chez la personne immunodéprimée, car le risque d’infection par le virus est réel. Par contre, le candidat-vaccin de GSK Vaccines n’étant pas un vaccin vivant atténué, il pourrait être indiqué chez les personnes immunodéprimées. En cas de greffe de moelle ou chez les malades du sida, l’aciclovir en traitement continu est une prévention possible et démontrée11.
En janvier 2022, les sociétés Pfizer et BioNTech annoncent vouloir développer un vaccin à ARNm contre le zona12.
Traitements
La dernière conférence de consensus française sur le sujet, datant de 1998, pose les bases de cette partie de l’article13.
Des sensations de brûlure peuvent apparaître à la phase aiguë. Le traitement du zona est en général purement symptomatique :
Soins locaux
Toilette à l’eau tiède avec savon non agressif (pain dermatologique, savon surgras…) et non antiseptique. Certains patients supportent sans aucun problème le savon ordinaire.
Antiseptique après la toilette : par exemple chlorhexidine ou fluorescéine, en solution aqueuse (et non alcoolique, trop agressif, mais pas toujours). Ce traitement est destiné à éviter la surinfection bactérienne (impétiginisation).
Si le patient le supporte et qu’il n’y a pas de lésions à vif par grattage, l’alcool à 70° peut être utilisé[réf. nécessaire].
Traitement symptomatique
En cas de douleurs (brûlures, élancements) :
antalgiques de la classe I (paracétamol) à III (morphine) en fonction de l’intensité douloureuse. La dose journalière maximale de paracétamol est de 3 g par jour, elle peut être associée à de la codéine ;
certaines benzodiazépines comme le clonazépam (Rivotril) ;
les anti-inflammatoires (stéroïdiens et non stéroïdiens) sont efficaces sur les douleurs14 mais ne doivent être employés qu’en association avec un traitement antiviral en raison du risque d’immunodépression. Le diclofénac, 50 mg deux à trois fois par jour, peut être prescrit.
Si la douleur persiste malgré ce traitement et le repos au lit, on peut envisager des opiacés mais seulement pour quelques jours.
Les principales molécules utilisées, outre les antalgiques usuels, sont l’amitriptyline (Laroxyl, Elavil), la gabapentine15 (Neurontin) et la carbamazépine (Tegretol). L’amitriptyline entraîne une diminution de moitié de l’intensité des douleurs chez 50 % des patients, avec une moindre fréquence des paroxysmes douloureux. Une combinaison de traitements peut être utilisée. Il existe aussi des traitements faisant appel à des techniques physiques, comme la neurostimulation transcutanée, ou l’injection intrathécale hebdomadaire de méthylprednisolone + lidocaïne.
Antiprurigineux en cas de fortes démangeaisons, l’aggravation des lésions par le grattage entraînant un risque cicatriciel. On peut prescrire de façon systématique des antihistaminiques (cétirizine, dimétindène, dichlorhydrate d’hydroxyzine). En local, il y a peu de choses. Le CBIP se positionne comme suit « antiprurigineux : l’efficacité des préparations contenant un antihistaminique et/ou un anesthésique local est souvent douteuse, et il existe un risque élevé de réactions allergiques. » Il existe des corticostéroïdes à usage local, mais ils sont dans l’ensemble contre-indiqués en cas d’affection virale. Il existe une crème à l’extrait de Chamomilla recutita, l’efficacité n’est pas prouvée, elle peut servir comme anti-irritant. On peut utiliser les mêmes soins que pour la varicelle : compresses d’eau froide.
Traitement antiviral
Le traitement antiviral, qui agit directement sur l’agent infectieux responsable du zona, était précédemment réservé aux cas pour lesquels des complications sont à craindre. Cela concernait essentiellement les patients immunodéprimés et la forme ophtalmique du zona. Quand il est indiqué, le traitement doit être mis en route le plus précocement possible.
La tendance actuelle est de prescrire systématiquement un traitement antiviral, de façon à éviter les douleurs zostériennes, atténuer les symptômes et accélérer la cicatrisation. Il n’a cependant pas démontré d’efficacité dans la prévention des douleurs post zostériennes16.
Les molécules disponibles susceptibles d’être actives sur le VZV sont l’aciclovir (800 mg toutes les quatre heures sauf la nuit, pendant au moins sept jours), le valaciclovir (trois prises par jour) et le famciclovir (Oravir). Le valaciclovir aurait une meilleure biodisponibilité mais est beaucoup plus coûteux. L’efficacité du traitement est plus marquée s’il est débuté dans les trois premiers jours de l’apparition des lésions, l’idéal serait qu’un patient immunodéprimé connaisse les premiers signes d’apparition du zona, afin de démarrer le traitement le plus précocement possible. Un traitement dans les 72 heures donne plus de chance dans l’éradication des douleurs zostériennes.
Le foscarnet peut être utilisé en cas de virus résistant à l’aciclovir.
Cas particuliers
Le traitement antiviral du zona ophtalmique est systématique. L’aciclovir ou le valaciclovir, utilisés par voie orale sur une durée d’au moins une semaine, sont indiqués pour éviter les complications oculaires. Le zona ophtalmique doit être systématiquement pris en charge en urgence par un spécialiste, qui jugera de l’opportunité de traitement complémentaire (aciclovir en pommade ophtalmique) selon le type d’atteinte oculaire. Les corticoïdes sont formellement contre-indiqués car susceptible de provoquer une flambée de la maladie. Un collyre mydriatique peut être associé afin d’éviter les synéchies (adhérences) cicatricielles2.
Le traitement du zona otitique, du fait du risque de persistance d’une paralysie faciale, occasionne un traitement antiviral systématique. Malgré ce traitement, le risque persiste cependant. À noter que la corticothérapie est contre-indiquée pour certains en début de traitement17.
Chez le patient immunocompétent, le traitement antiviral est proposé aux sujets de plus de 50 ans, pour prévenir les douleurs post-zostériennes plus fréquentes à partir de cet âge. Il fait appel au valaciclovir ou au famciclovir par voie orale pendant 7 jours. Selon le CBIP (Centre belge d’information pharmacothérapique), l’aciclovir et le valaciclovir ont la même efficacité contre le virus Varicella-Zoster. Le valaciclovir est la prodrogue de l’aciclovir. Chez l’adulte de moins de 50 ans, et dans le même but, certains proposent aussi le même traitement en cas d’éruption très floride, ou de douleurs intenses lors de la phase prodromique ou de la phase éruptive. En France, le traitement antiviral du zona chez les sujets immunocompétents de moins de 50 ans ne fait pas l’objet d’une prise en charge par l’Assurance maladie, en Belgique seulement en cas de zona ophtalmique.
Phytothérapie
Jean-Pierre Chaumont, Joëlle Millet-Clerc (2011) considèrent que l’aromathérapie constitue un traitement complémentaire appréciable. Ils citent une formulation du Dr. Jean Valnet (Tégarome, solution huileuse de 8 huiles essentielles) ou diverses huiles essentielles dont feuille de Ravensara aromatica appliquées en compresse18. Une publication académique (2017) rapporte un cas de dermatose érythémateuse et érosive des bras chez un patient après traitement d’un zona intercostal par huile essentielle Tegarome®19.
Contagiosité
Étant donné que les vésicules et les croûtes du zona, de la même façon que celles de la varicelle, contiennent le VZV, il existe un risque contagieux pour les personnes non immunisées (c’est-à-dire celles qui n’ont jamais contracté la varicelle et non vaccinées) : ces personnes peuvent alors développer une varicelle (et non un zona qui est une réactivation interne d’une varicelle ancienne). Pour un malade atteint du zona, les personnes à éviter sont donc les très jeunes enfants et les femmes enceintes, ainsi que les personnes immunodéprimées chez qui une varicelle pourrait avoir de graves conséquences. Noter cependant que les nourrissons qui sont allaités au sein maternel seraient protégés par le caractère immunitaire de ce type d’alimentation[réf. nécessaire].
Épidémiologie
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Soigner un zona par l’hypnose
IL EST TOUT À FAIT POSSIBLE DE TRAITER UN ZONA AVEC L’HYPNOSE.
Le Zona est une maladie de la peau, de la même famille que la varicelle.
C’est souvent suite à une baisse de l’immunité (dans certains cas de stress, cancers, SIDA), que le virus se réactive puis remonte jusqu’à la peau, provocant des lésions, dont certaines sont semblables à celles de la varicelle. Il est nécessaire de signaler le risque important (de par ses complications) notamment pour le zona dans les régions ophtalmiques et otitiques.
Ainsi que pour certains cas d’herpès et verrues, l’intervention d’un praticien en hypnose aura comme but l’activation du système immunitaire et la gestion de la douleur pour proposer au patient une amélioration de son bien-être (réduction du stress, réduction de la sensation de mal-être).
■ L’HYPNOSE POUR RENFORCER SON SYSTÈME IMMUNITAIRE
hypnsoe et purit
Une étude, menée par une équipe de chercheurs américains, a démontré que l’hypnose pouvait être utilisée pour prévenir une défaillance de son système immunitaire en situation de stress.
Dans cette étude, publiée dans le « Journal of Consulting and Clinical Psychology », 30 étudiants en médecine ont été choisis de manière aléatoire. Chacun d’entre eux prévoyait de passer un examen considéré comme stressant. 15 d’entre eux ont suivi des séances d’hypnose avec un professionnel dans le but de leur apprendre les techniques leur permettant de pratiquer l’auto-hypnose n’importe où, n’importe quand, à chaque fois qu’ils en ressentiraient le besoin. L’autre moitié a servi de groupe témoin.
Des prises de sang ont été effectuées avant et après avoir pratiqués l’auto-hypnose, dans le but d’évaluer la présence des lymphocytes-T. Il s’agit d’un type de globule blanc qui active les cellules de l’organisme à combattre une infection, en produisant des anticorps au cours du mécanisme d’immunité à médiation cellulaire.
Chez les étudiants n’ayant pas pratiqué l’auto-hypnose, une baisse de 24% à 33% des lymphocytes-T a été observée.
Chez les étudiants ayant pratiqué l’auto-hypnose, les chercheurs ont observé une augmentation de 2% à 8% du nombre de cellules responsables du bon fonctionnement du système immunitaire.
Selon les résultats, plus les étudiants pratiquaient régulièrement la technique, meilleure était la réponse immunitaire.
Dans le cadre de l’apparition d’un zona, un déficit du système immunitaire peut-être mise en cause, l’activation de celui-ci par l’hypnose est un phénomène important pour envisager une rémission complète.
■ LUTTER CONTRE LE STRESS ET LA FATIGUE
Ces dernières années, un domaine de la médecine appelé psychodermatologie en pleine croissance. Elle établit le lien et l’impact entre nos émotions et les conséquences sur notre peau. L’apparition d’herpès est un symptôme que votre corps est soumis à des niveaux de stress anormalement élevés, ou à des états de fatigue répétés.
Avec l’aide d’un hypnothérapeute, vous pourriez être en mesure d’identifier la(es) cause (s) de votre stress. Cela peut être à l’origine d’une expérience passée ou d’une situation. À cette situation, vous avez inscrit dans votre cerveau une réaction inappropriée génératrice de stress, qui est devenue une croyance et finalement un trait de caractère.
Après avoir découvert la racine du problème, votre hypnothérapeute travaillera ensuite en utilisant une variante de différentes techniques. Chaque thérapeute peut utiliser différentes techniques, mais elles iront toutes vers le même but. Au fur et à mesure des séances, vous allez inscrire un nouveau schéma, ou le stress n’est plus un facteur handicapant. Bien qu’il soit un signal qu’il faut apprendre à déceler, il est tout aussi important d’apprendre à le contrôler.
■ UN TRAUMATISME : CAUSE PROBABLE D’UN ZONA
Un traumatisme psychologique est une cause probable au zona. Au travers d’un travail de régression, l’hypnose permettra dans un premier temps de remonter aux origines même de votre trouble pour comprendre à quel moment et pourquoi ce comportement s’est installé. C’est en général une réponse inappropriée de votre inconscient à un évènement passé. Après en avoir identifié la cause, l’hypnose pourra, grâce à des suggestions proposées par votre praticien, proposer à votre esprit des comportements beaucoup plus bénéfiques pour vous. Vous reprendrez progressivement et très naturellement le contrôle sur vos pulsions. Un nouveau schéma va s’inscrire et les changements s’opèrent très rapidement.
Se remettre d’un zona passe donc par le rétablissement d’un système immunitaire, par la gestion de son stress, et la gestion de ses traumatismes passés. Ces trois objectifs sont parfaitement bien gérés par l’Hypnothérapie, c’est la raison pour laquelle un nombre croissant de patients la plébiscite. Un travail peut également être réalisé sous hypnose pour supprimer l’envie de se gratter et soulager la douleur.
La durée du travail en hypnose pour soulager un zona variera d’un patient à l’autre, mais quelques séances suffiront pour venir à bout de ce trouble. Si vous avez des questions à ce sujet ou si vous voulez prendre rendez-vous, n’hésitez pas à discuter directement avec les praticiens que nous conseillons sur notre plateforme.
L’Hypnose thérapeutique est reconnue comme un moyen efficace pour vous aider, et de plus en plus de professionnels de la médecine recommandent cette technique.
L’intervention d’un praticien en hypnose favorisera l’activation du système immunitaire et une meilleure gestion de la douleur. Cette pratique permet de mieux gérer les troubles émotionnels, le stress, les angoisses, et l’anxiété, et leurs retentissements psychosomatiques. L’’hypnose médicale permet de considérer globalement l’aspect de la perception corporelle, émotionnelle ainsi que le vécu relationnel de la personne. Elle permet d’agir sur l’influx sensoriel, d’influencer les facteurs de la cognition et de l’affectivité, notamment par un meilleur contrôle du stress. Plusieurs études ont montré que les problèmes de la peau semblaient réceptifs aux suggestions faites par hypnose, même si d’autres travaux sont nécessaires pour appuyer son efficacité.
Le zona est une maladie de la peau due à un virus (Herpès de Zoster) qui est le même virus que la varicelle.
Cette affection peut être accompagné par des douleurs qui peuvent devenir invalidantes et chroniques.
C’est souvent à l’occasion d’une baisse de l’immunité dans certains cas de stress, certains cancers, ou le SIDA, que le virus se réactive puis remonte jusqu’à la peau provocant des lésions de la peau dont certaines sont semblables à celles de la varicelle.
Les principales formes de zona ont lieu dans la région intercostale (la plus fréquente).
Il est nécessaire de signaler le risque important de par ses complications notamment pour le zona dans les régions ophtalmiques et otitique.
Ainsi que pour certains cas d’herpès et verrues, l’intervention d’un praticien en Hypnose aura comme but l’activation du système immunitaire et la gestion de la douleur afin de proposer au patient une amélioration de son bien-être (réduction du stress, réduction de la sensation de mal-être).
Le zona est la manifestation d’une réactivation du virus de la varicelle, le plus souvent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Elle se caractérise par l’apparition de vésicules sur la peau, parfois éprouvante. Habituellement bénigne, cette infection localisée peut-être invalidante par ses complications, en particulier des douleurs qui peuvent persister après l’éruption. Les traitements du zona visent à soulager la douleur et à éviter que celle-ci devienne chronique.
QU’EST-CE QUE LE ZONA ?
Le zona est une infection qui peut toucher toutes les personnes ayant eu la varicelle. Elle est due à la réactivation du virus de la varicelle, jusque-là dormant dans les ganglions nerveux situés le long de la colonne vertébrale. Habituellement bénin, le zona peut avoir des formes graves chez des personnes immunodéprimées. Dans la très grande majorité des cas, les personnes touchées par le zona ne connaîtront qu’un seul épisode au cours de leur vie, mais dans 1 % des cas, un ou plusieurs autres épisodes peuvent survenir.
zona
QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU ZONA ?
Les symptômes du zona varient selon le nerf touché. Le plus souvent, celui-ci innerve un seul côté des côtes ou du ventre. Sur cette zone, la peau devient plus sensible aux frottements, avec une sensation de brûlure. En 1 à 2 jours, des boutons contenant un peu de liquide clair apparaissent. Ils sèchent et se couvrent de croûtes qui tombent après une dizaine de jours. La zone infectée reste douloureuse pendant 3 à 4 semaines. Dans certains cas, ces douleurs persistent plusieurs mois.
LE ZONA EST-IL UNE MALADIE FRÉQUENTE ?
En France, environ 90 % des personnes hébergent le virus de la varicelle dans un ganglion nerveux. La réactivation de ce virus, cause du zona, est observée chez environ 20 % de ces personnes, le plus souvent après 50 ans ou lorsque le système immunitaire est affaibli.
Attention, risque de transmission de la varicelle !
Le liquide clair présent dans les vésicules du zona contient du virus de la varicelle-zona. Après avoir nettoyé ces vésicules, mieux vaut se laver les mains pour éviter de contaminer une personne qui n’aurait jamais eu la varicelle. Ces précautions sont particulièrement importantes lorsqu’on côtoie une femme enceinte, un nouveau-né ou une personne dont le système immunitaire est diminué par une maladie ou un traitement. Les personnes ont déjà eu la varicelle ne courent aucun risque.