Les question tags, également appelées « balises interrogatives » en français, sont des constructions linguistiques qui transforment une déclaration en question en ajoutant une petite question à la fin. Les question tags sont souvent utilisées pour confirmer ou infirmer une information que l’on pense être vraie ou pour encourager une réponse de la personne à qui l’on parle. [4]
Les question tags sont plus courantes à l’oral qu’à l’écrit, et elles sont souvent utilisées lorsque l’on s’attend à ce que l’interlocuteur soit d’accord avec notre affirmation.
Si la déclaration est positive, on utilise une balise interrogative négative, par exemple : « Elle est médecin, n’est-ce pas ? » Si la déclaration est négative, on utilise une balise interrogative positive, par exemple : « Tu ne viendras pas, si ? » [1]
Les question tags sont formées avec un verbe auxiliaire (comme « être » ou « avoir ») et un pronom sujet (comme « je », « tu », « elle »).
Par exemple, « Tu manges du poisson, n’est-ce pas ? » Dans certains cas, une inversion peut également se produire, par exemple : « Il est là, non ? » [2]
Le question tag fait partie des techniques linguistiques du modèle de Milton qui consiste à ajouter une question courte à la fin d’une déclaration dans le but d’engager la personne à donner une réponse et de la faire réfléchir sur la question posée [1].
Le question tag est particulièrement utile pour les personnes qui ont tendance à répondre aux demandes en faisant le contraire de ce qui est demandé, et pour contourner les potentielles résistances [3].
En somme, le modèle de Milton et la technique de question tag constituent des outils de communication efficaces pour faciliter la résolution de problèmes et induire un état de transe chez les personnes concernées.