Les métaprogrammes sont des programmes automatiques qui sont le fruit d’un apprentissage inconscient par les processus de généralisation, d’omission, et de distorsion des évènements passés.
C’est un triple processus de filtrage. Ils évoluent en fonction des contextes. Ils sont en relation directe avec la carte du monde de l’individu, et ils orientent le mode de pensée, la façon d’agir et de ressentir, la façon d’interagir avec l’environnement. Ils sont étroitement liés au système de valeurs et au système de croyances. Un métaprogramme n’est ni bon ni mauvais, aucun métaprogramme n’est supérieur à un autre. En revanche, il peut être facilitant ou limitant en fonction du contexte et de l’objectif.
Habituellement, les méta programmes sont enseignés et découpés de la façon suivante :
- métaprogrammes de perception
- métaprogrammes de traitement de l’information
- métaprogrammes de motivation et décision
- métaprogramme de conviction
On considère que le métaprogramme accord / désaccord ou match / mismatch ou encore similitudes / différences est un méta-programme de traitement de l’information. Une personne qui utilise majoritairement son méta-programme désaccord cherchera notamment les différences entre les éléments présentés.
Le sujet qui utilise ce métaprogramme pose souvent ce genre de questions : “Quelle est la différence entre X et Y ?”, ou bien “qu’est ce qui distingue X et Y” ?
Pour l’identifier, vous pouvez donc lui poser cette question “Quel est le lien entre votre travail actuel et le travail précédent ?” pour identifier son métaprogramme.
Une personne orientée “différence” répondra probablement quelque chose comme “J’ai changé de ville, ce n’est plus du tout le même secteur d’activité et mon travail en lui-même est différent”. Elle va chercher les points divergents
Par ailleurs, une personne orientée différence peut chercher à provoquer des changements par plaisir. Ce sont aussi des personnes qui peuvent être précieuses dans un projet pour souligner les points qui ne conviennent pas.
Pour faciliter la rétention et la compréhension, le cerveau procède à des associations et va se poser une question : quelle est la différence avec X ou quelle est la différence avec X majoritairement.
En thérapie, il peut être intéressant d’amener le client à évoluer avec un autre métaprogramme si le thérapeute a identifié un lien entre le problème et le méta-programme. Cela pourrait passer par exemple par la modélisation d’une personne utilisant un méta-programme différent.