En linguistique, le paradoxe est considéré comme une figure de style où l’on associe deux idées ou deux mots contradictoires dans une phrase ou un discours, allant ainsi à l’encontre du sens commun [1].
En philosophie, le paradoxe est défini comme un raisonnement où l’on dérive une conclusion inacceptable à partir de prémisses qui semblent acceptables et en utilisant un raisonnement apparemment correct [3].
Le paradoxe est également présent dans la littérature et les arts. En effet, l’utilisation de paradoxes est fréquente dans la poésie et la prose, où ils peuvent être utilisés pour créer des effets de sens ou de style. Par exemple, l’humoriste Alphonse Allais est célèbre pour son utilisation de paradoxes dans ses œuvres [2].
En outre, le paradoxe est souvent utilisé comme un outil de réflexion en philosophie, où il est souvent utilisé pour remettre en question les concepts fondamentaux et les présupposés de la pensée. Le paradoxe peut également être utilisé pour illustrer les limites de la raison et de la connaissance, en montrant comment des raisonnements apparemment valides peuvent mener à des conclusions apparemment contradictoires ou inacceptables [3].
En hypnose, le paradoxe peut être très puissant pour créer un état de confusion, ou même pour déstabiliser une croyance.
En conclusion, le paradoxe est un concept important en linguistique et en philosophie, où il est utilisé pour remettre en question les idées et les concepts fondamentaux de la pensée. En linguistique, il s’agit d’une figure de style qui utilise des idées ou des mots contradictoires pour créer un effet de sens ou de style. En philosophie, il est utilisé pour montrer les limites de la raison et de la connaissance, et peut être utilisé pour illustrer des contradictions apparemment inexplicables ou des conclusions inacceptables.