Le bénéfice secondaire est un concept très important en thérapie et en coaching, trouvant des origines à la fois dans le domaine de la psychanalyse, et également dans le domaine des thérapies brèves.
Le bénéfice secondaire correspond, dans le cadre d’une consultation d’un client ou d’un patient), au gain associé à une problématique.
Par exemple
Il peut y avoir plusieurs bénéfices secondaires associés au fait de fumer, tel que :
- se sentir libre, et défier l’autorité parentale,
- prendre du temps pour soi,
- se sentir relaxé (même si on sait aujourd’hui que la cigarette fait l’effet inverse),
- perdre du poids / maintenir son poids (ou éviter la prise de poids) en consommant davantage de calories,
- se sentir appartenir à un groupe d’individus,
- être “tendance”,
- valider une identité de fumeur (je “SUIS” fumeur)
- etc, etc
En thérapie brève ou en coaching, cela revient à poser les questions suivantes :
- qu’avez-vous à gagner à échouer ?
- qu’avez-vous à perdre à réussir ?
Le bénéfice secondaire, parfois aussi appelé intention positive en Hypnose Ericksonienne ou en Programmation Neuro-Linguistique (PNL) peut être conscient ou inconscient. Dans la majorité des cas, on peut même penser qu’il est inconscient.
Sans interroger les bénéfices secondaires, vous pourriez vous heurter à de la “résistance” de la part du client car le changement de comportement entraînerait la perte de ce bénéfice, de cet avantage.
Exemple : je ne suis plus aligné avec mon travail, il ne fait plus de sens pour moi, mais je ne peux le quitter car j’ai peur de ne pas en retrouver, de ne pas pouvoir maintenir le niveau de vie de ma famille
Cela renvoie à la notion de conflit de parties ou de conflit de valeurs, concept important de la PNL : une partie de moi désire quelque chose, tandis qu’une autre refuse car elle désire autre chose.
Autre exemple : se dévaloriser à longueur de journée, et se positionner en victime, afin d’obtenir l’attention et le réconfort de la part de sauveurs potentiels. Il s’agit également d’un béénfice secondaire.