Janis et Mann (1977) illustrent le conflit engendré par l’ambivalence avec la métaphore de la « balance décisionnelle » en montrant la richesse des facteurs intervenant dans tout mouvement de prise de décision. Cela renvoie d’ailleurs en programmation neuro-linguistique et en hypnose ericksonienne à l’idée de parties et de conflits de parties.
Une partie de toi veut arrêter de se ronger les ongles tandis qu’une autre partie de toi aimerait poursuivre.
La « compétition motivationnelle » qui se joue à l’intérieur du sujet y est illustrée avec les bénéfices et les coûts associés au statu quo (situation actuelle) et au changement.
Ces deux chercheurs ont été les premiers à conseiller aux personnes devant changer leurs habitudes de faire un bilan du pour et du contre sous la forme d’une balance. Les éléments qui nous invitent à laisser les choses en l’état sont comparés à ceux qui nous invitent à changer.
Pour cela, il suffit de faire un tableau :
Ce que je gagne | Ce que je perds | |
A changer | ||
A ne pas changer |
On peut aisément le mettre en lien avec l’évaluation de l’écologie en PNL.