“Tu peux avoir les yeux ouverts… ou bleus !”. Voici un bel exemple d’ambiguïté phonologique.
Une ambiguïté correspond à la possibilité d’interpréter une situation, une phrase, un mot, de plusieurs manières.
L’ambiguïté est propre à un concept, une idée, un mot, une phrase ou tout simplement une affirmation dont le sens ne peut être clairement déterminé.
Il existe différentes formes d’ambiguïtés :
- de syntaxe,
- phonologique,
- de ponctuation.
Les ambiguïtés participent aux incompréhensions, à l’inefficacité de certaines communications et aux quiproquos, et peuvent créer des conflits.
Les ambiguïtés phonologiques correspondent à des phrases, qui, du fait de leur prononciation, sont floues et imprécises. En revanche, ces ambiguïtés peuvent être levées lorsque la phrase est écrite (cf l’exemple ci-dessus).
Voici plusieurs exemples d’ambiguïté phonologiques :
“C’est le bon moment pour toi, oui, t’es toi maintenant”
On peut interpréter le “t’es toi” en “tais-toi”.
“C’est un homme qui a beaucoup de vis”.
On peut interpréter le “vis” en “vice”, et la phrase change complètement de sens.
“Il a péché à maintes reprises.”
Est-ce que l’on parle du fait de pêcher du poisson, ou du péché au sens religieux ?
En hypnose, les ambiguïtés, notamment phonologiques, sont utilisées afin de créer un “bug” de compréhension, en donnant en quelque sorte un “os à ronger” au conscient, pendant que le praticien s’adresse, lui, à l’inconscient.