L’effet d’ambiguïté fait partie des biais cognitifs, et affecte le processus de prise de décision lorsque celle-ci n’est pas explicite, qu’il manque certaines informations : on parle d’effet d’ambiguïté. Cet effet psychologique a été décrit initialement par Daniel Ellsberg.
Beaucoup de personnes ont tendance à choisir les options où la probabilité d’une issue favorable est connue d’avance plutôt qu’une option pour laquelle la probabilité d’une issue favorable est inconnue, et ce même si la probabilité de la première option est moins intéressante que la seconde.
Exemples
Un banquier contacte son client pour lui proposer un nouvel investissement sur des produits financiers : beaucoup de gens vont préférer un produit financier avec un taux fixe, plutôt qu’un taux d’intérêt qui varie en fonction du marché.
C’est le cas même s’il est prouvé mathématiquement que le deuxième produit financier est plus intéressant.
Un autre exemple peut être celui des prêts hypothécaires : les prêts à taux fixes sont privilégiés en grande majorité aux prêts à taux variables, même si ces derniers vous permettent d’économiser de l’argent.
L’effet d’ambiguïté est aussi lié au biais d’aversion à la perte, qui correspond au fait qu’une personne accorde plus d’importance à une perte qu’à un gain du même montant ou d’une même valeur.
L’effet d’ambiguïté pourrait se résumer par la phrase suivante : “je préfère ne pas gagner, tant que je ne perds pas”.
En thérapie ou en coaching, vous pouvez accompagner des personnes qui veulent changer de travail mais n’osent pas, notamment car ils sont soumis à ce biais cognitif. Même si l’issue semble favorable à changer de travail, elle est incertaine et donc je préfère rester dans un emploi pénible, sans réel sens.