Définition #
D’après la définition trouvée sur wikipedia “L’allergie est un phénomène d’exagération pathologique de la réponse immunitaire, en particulier la réaction inflammatoire, face à un antigène généralement étranger à l’organisme — on parle plus précisément d’allergène dans le cas de l’allergie”.
L’allergie correspond donc à une réponse exagérée, excessive, de l’organisme, face à un stimulus qui n’est pas réellement dangereux, mais perçu comme tel par l’organisme.
Les allergènes peuvent se trouver dans l’air, l’alimentation ou les médicaments notamment.
Différents types d’allergies #
On retrouve donc :
- les allergies respiratoires,
- les allergies alimentaires,
- les allergies cutanées,
- les allergies médicamenteuses,
- et les allergies aux venins.
Explication métaphorique #
Métaphoriquement, c’est comme si l’état envoyait toute une armée, avec des chars d’assaut et des avions, afin de déloger une personne sans-abri sous un pont, qui n’a rien demandé à personne.
C’est donc en quelque sorte une forme d’hypersensibilité.
Origines #
Il semblerait qu’il existe un terrain “atopique”, c’est-à-dire des prédispositions familiales. Une première allergie engendre souvent d’autres allergies par la suite.
Par exemple :
Vous développez une allergie aux graminés. Quelque temps après, vous commencez à développer les mêmes signes cliniques (yeux qui pleurent, yeux rouges, éternuements, nez qui coule…) lorsque vous êtes en contact du pollen. Quelques mois après, vous développez toujours ces mêmes signes lorsque vous êtes en contact, cette fois-ci, avec la poussière. Puis, quelques semaines après, vous développez des signes allergiques au contact des acariens. Et quelques semaines encore après, vous développez une sensibilité accrue aux poils de chats et de chiens… Il s’agit donc d’un cercle vicieux.
La branche de la médecine qui étudie les allergies est l’allergologie. Les médecins spécialistes de cette maladie sont les allergologues.
Signes cliniques #
Les réactions les plus fréquentes pour une allergie respiratoire sont : le nez qui coule (rhinite allergique), les sinus qui sont bouchés (sinusite allergique), une rougeur des yeux, et des démangeaisons de la conjonctive (conjonctivite allergique), des reniflements, de la toux, parfois des difficultés respiratoires. Il est également possible de développer des symtpômes au niveau des oreilles (comme si elles étaient pleines, bouchées), au niveau de la peau avec de l’eczéma et/ou de l’urticaire, au niveau digestif, avec des problèmes de digestion, des douleurs, des vomissements ou diarrhées.
Problème de digestion douleur abdominale, vomissement, diarrhée
Le choc anaphylactique est le symptôme le plus grave avec l’œdème de Quincke.
Traitements #
On retrouve en règle générale 2 types de traitements
- les comportements d’éviction,
- les traitements médicamenteux
Pour les comportements d’éviction, il s’agit donc d’éviter les allergènes. S’il s’agit d’une allergie au pollen, il est conseillé de se munir d’un calendrier pollinique, et des masques anti-pollens peuvent être prescrits.
Concernant l’allergie aux acariens, il est souvent recommandé d’aérer 2 fois par jour le lieu de vie, et de nettoyer régulièrement la literie. Il est également conseillé de vivre dans un endroit sans moquette, avec du carrelage ou du parquet pour en faciliter le nettoyage.
Pour les allergies auc poils ou à la salive de certains animaux (chats et chiens le plus souvent), il vous est conseillé de vous tenir à distance de nos amies les bêtes.
Au niveau médical, on retrouve globalement 2 solutions :
- les antihistaminiques H1 qui agissent sur le mécanisme de l’allergie. C’est donc un traitement symptomatique : essentiellement anti-inflammatoires locaux (solution nasale, collyre), éventuellement corticoïdes, bronchodilatateur en cas de gêne respiratoire, et dans les cas extrêmes (choc anaphylactique) épinéphrine (disponible sous forme de « stylo », seringue contenant une dose unique auto-injectable) ;
- la désensibilisation qui agit sur le système immunitaire en induisant une tolérance de l’organisme vis-à-vis de l’allergène responsable des symptômes. Cette solution, seule reconnue par l’OMS comme traitement efficace et durable, offre d’excellents résultats sur le long terme car ce traitement, comme son nom l’indique, désensibilise l’organisme et l’empêche de réagir. Ce traitement demande une certaine rigueur de la part du patient car, outre les séances chez l’allergologue, l’éviction de l’allergène (suppression de l’allergène de l’environnement du patient) est difficile à mettre en œuvre et demande un effort personnel.
Et les thérapies brèves ? #
Si les études sur l’efficacité des thérapies cognitivo-comportementales abondent dans le domaine des allergies : notamment pour lutter contre l’anxiété parfois liée aux allergies, les études sur les thérapies brèves restent à ce jour moins nombreuses, malgré des résultats très prometteurs sur le plan empirique et expérimental. On retrouve notamment :
- une diminution des réactions cutanées dans les travaux de Laidlaw et al (1996) et de Zachariae et Bjerring (1993)
- une inhibition des symptômes d’une crise allergique suite à des suggestions hypnotiques dans les travaux de Black (1963)
- une abolition des symptômes liées à une asthme allergique sous hypnose dans les travaux de Mason et Black (1958).
Les recherches doivent évidemment se poursuivre, mais il est parfaitement possible de créer une nouvelle réalité sous hypnose.
Comment expliquer qu’une personne allergique dans un état de conscience “normale”, ne le soit plus sous hypnose ?
Il est possible d’envisager cela en sortant d’une explication simpliste et purement biologique ou physiologique et en prenant en compte l’aspect psychologique.
L’hypnose (et la PNL) s’apparentent donc à des thérapies pouvant être extrêmement efficaces sur les allergies, et méritent d’être davantage reconnues à ce titre.