D’origine polonaise, Alfred Korzykbski a été notamment élevé par deux nurses, française et allemande, ce qui lui a permis de maîtriser rapidement 4 langues : le polonais, le russe, le français et l’allemand.
Quelques années plus tard, il apprend l’italien. Après avoir servi dans l’armée russe, il rejoint l’armée franco-polonaise qui se constitue aux Etats-Unis.
Considéré comme un des “grand-pères” de la programmation neuro-linguistique, Alfred Korzybski est notamment l’auteur du livre et du précepte “Une carte n’est pas le territoire”, que l’on retrouve également sous la forme “La carte n’est pas le territoire”. Il s’agit d’un des présupposés de la programmation neuro-linguistique et de l’hypnose ericksonienne.
Son travail sur la sémantique générale est colossal. Il dirige plusieurs séminaires et conférences dans de nombreuses universités américaines à ce sujet, et devient le directeur du Institute of General Semantics en 1935. Plus tard, un groupe d’élèves de Korzybski fondent l’International Society for General Semantics dans le but de faire diffuser la Sémantique générale et, initialement, de soutenir financièrement l’Institut.
Après une vie prolifique, avec une expérience riche, Korzybski, qui aura marqué son époque, décède en 1950.
En littérature, on retrouve la sémantique générale dans les trois romans de science-fiction de van Vogt : Le monde des A, Les joueurs du A et La fin des A.
La programmation neuro-linguistique retrouve ses origines dans plusieurs modèles théoriques dont la sémantique générale d’Alfred Korzybski (et notamment le méta-modèle) mais aussi dans la cybernétique de Norbert Wiener, et dans la grammaire transformationnelle de Noam Chomsky.
La PNL connaît aussi des influences d’autres modèles, plus récents, tels que l’épistémologie de Gregory Bateson, ainsi que l’analyse systémique de l’école de Palo Alto.
Les idées de Korzybski ont aussi influencé la gestalt et l’approche émotionnelle-rationnelle d’Albert Ellis, à la base de la thérapie d’impact.