L’affiliation correspond au fait d’être associé à un groupe. En sciences sociales, l’affiliation est un processus social, proche de celui de l’attachement, faisant en sorte que les identités sociales se lient volontairement entre elles et s’associent.
Les Hommes se rapprochent lorsqu’ils ont des valeurs en commun, des centres d’intérêts partagés.
McClelland, psychologue et professeur à Harvard dans les années 1960 a défini une théorie des besoins, aussi appelée théorie des trois besoins, théorie des besoins acquis, théorie des besoins motivationnels ou encore théorie des besoins appris. D’après lui, chaque être humain est animé par 3 besoins motivationnels, dont certains sont plus recherchés que d’autres.
Il s’agit d’un modèle “motivationnel” utilisé notamment dans le milieu de l’entreprise. On retrouve :
- le besoin de réussite,
- le besoin de pouvoir
- et le besoin d’affiliation.
David McClelland s’est appuyé sur les travaux de la pyramide d’Abraham Maslow dans son livre “The Achieving Society”. Selon la théorie de l’auteur, il s’agit de facteurs appris, d’où l’appellation de besoins “acquis”. On peut ici faire le lien avec l’analyse transactionnelle et le concept de signes de reconnaissance ou strokes donnés par les parents à leur enfant. Si des parents donnent des signes de reconnaissance à leur enfant lorsque nous atteint un résultat, gagne une compétition, alors il pourrait développer un besoin de réussite plus important.
Les personnes avec un besoin d’affiliation dominant ont tendance à vouloir faire partie d’un ou plusieurs groupes. On retrouve ici le lien avec le besoin d’appartenance. Ce qui prime, c’est la collaboration, pas la compétition. Elles préfèrent les environnements sécures et sont peu stimulées par le défi, qui peut être considéré comme une source de stress et d’incertitude. Ces individus veulent être appréciés et elles sont souvent d’accord avec le reste du groupe. On peut ici faire le lien avec le driver fais plaisir en analyse transactionnelle. Ces personnes peuvent avoir peur d’être rejetées, bannies du groupe.
En coaching ou en thérapie, analyser quel est le besoin fondamental du client peut-être pertinent pour l’utiliser comme levier de motivation facilitant son passage à l’action. Cela peut également être utilisé pour qu’il prenne conscience de ses propres leviers de motivation et de réguler lui-même ses actions en fonction de ses besoins psychologiques. Ces outils sont précieux en coaching en entreprise, coaching de cadres, managers ou dirigeants.