Le cadre d’accord permet d’échanger et de dialoguer avec d’autres personnes dont on ne partage pas l’opinion, l’avis, les croyances ou les valeurs et d’offrir un autre point de vue sans créer de résistance chez l’autre, ou bien en cherchant à les contourner
Un exemple pourrait être de dire « Tu as entièrement raison de penser ce que tu penses et je pense différemment ».
Le cadre accord réduit l’utilisation du mot « mais », aussi appelé le “grand annulateur” en analyse transactionnelle.
Pensez à la dernière fois où vous avez demandé à vos enfants de ranger leur chambre et leur réponse “Oui mais attends… je dois finir ma partie de jeux vidéo”. Qu’est ce que vous ressentez à cet instant ?
Ou à la dernière fois que vous avez demandé une augmentation à votre patron : “Alors, oui, mais tu comprends, la période actuelle ne permet pas de te revaloriser, et puis ce serait déloyal par rapport à tes collègues qui font aussi un bon travail”.
L’usage du mot “mais” génère quasi systématiquement une résistance et l’effet d’annulation.
Un enfant montre à ses parents le 15/20 qu’il a obtenu en mathématiques. Son père lui dit “Bravo, mais la prochaine fois tu pourrais avoir au moins 18/20 !”. Le “mais” annule les félicitations sur le plan inconscient.
Pour utiliser le cadre accord, il est préférable d’utiliser le mot “et”, qui génère également un effet hypnotique, notamment utilisé dans le clean language ou langage propre.
L’utilisation du cadre accord nécessite d’être sincère et congruent. Il s’agit de faire preuve de flexibilité dans la communication et renvoie aux présupposés « la communication ne vaut que par la réponse qu’elle génère », ainsi que la loi de la variété requise.
Pour conclure, le cadre accord est un outil précieux qui permet au thérapeute ou au coach de faire preuve d’adaptabilité, ce que l’on appelle parfois « l’aïkido verbal” pour rentrer dans la carte du monde de l’interlocuteur, pour suivre et guider ensuite.