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Qu’est-ce que la programmation neuro-linguistique (PNL) ?

Sébastien Joumel,  15 septembre 2023 (date de mise à jour) 

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Introduction

La Programmation Neuro-Linguistique, plus communément appelée PNL, est une discipline qui suscite à la fois fascination et débats animés depuis sa création dans les années 1970. Considérée comme une méthode de communication et de développement personnel, la PNL est utilisée dans divers domaines tels que la psychologie, le coaching et même le marketing. Cependant, derrière son attrait et ses succès, la PNL a également été entourée de controverses et de critiques. C’est ce dont nous allons parler dans cet article.

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Une histoire surprenante de programmation neuro-linguistique (PNL)

Avant de définir la PNL, voici une expérience qui devrait vous intéresser…

Lors d’une émission télévisée animée par Michael Strahan, ancienne star du football américain et présentateur de l’un des talk-shows les plus populaires aux États-Unis, la PNL a été mise sous le feu des projecteurs… et pas de n’importe quelle manière !

Richard Bandler, le co-créateur de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), a démontré l’efficacité rapide de cette approche en traitant immédiatement la phobie des serpents du célèbre présentateur, sous les yeux ébahis du public.

Bandler a effectué une intervention rapide, en parlant très peu, et en agissant seulement sur les images mentales du présentateur. En seulement quelques secondes, le visage de l’ex star du foot US s’est transformé, passant de l’appréhension à l’étonnement, voire à l’émerveillement.

Sous les applaudissements du public, Michael Strahan a ensuite été invité à toucher un serpent, chose impensable quelques instants plus tôt. La suppression rapide de la réaction phobique a été saisissante, démontrant en direct, en live, et “sans filet”, le pouvoir de la PNL à agir sur les schémas mentaux profonds qui limitent nos comportements.

Cette intervention de Richard Bandler a suscité une vague de curiosité et d’intérêt pour la PNL, tant auprès des téléspectateurs que des professionnels de la psychologie et du développement personnel. Elle a également relancé le débat sur les mécanismes sous-jacents à l’efficacité de la PNL et sur les limites éthiques de son utilisation.

Mais au fait, qu’est ce que c’est que la PNL ?

La définition de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL)

Il existe une question fréquente dans le domaine de la PNL : qu’est ce que la PNL et comment la définir ?

Que signifie programmation neuro-linguistique (PNL) ?

Programmation

On peut comparer le cerveau à un ordinateur – même si les capacités du cerveau humain sont bien supérieures aux capacités des “super ordinateurs quantiques” – et les programmes qui s’exécutent sur cet ordinateur peuvent être assimilés aux différentes fonctions du cerveau. Tout comme un ordinateur utilise des programmes pour effectuer différentes tâches, le cerveau utilise différentes régions et connexions pour accomplir diverses fonctions.

Les techniques de PNL permettent de modifier des schémas de pensées qui conditionnent des comportements (phobies, mauvaises habitudes, attitudes menant à l’échec, etc.). 

Dans le domaine de la cybernétique (une des influences de la PNL) et de l’informatique en général, on parle de programmation ou de reprogrammation. Lorsqu’un programme informatique est défectueux ou ne fonctionne pas comme souhaité, alors il s’agit de reprogrammer ce même programme. 

Ce terme fait également référence aux programmes automatiques et inconscients mis en œuvre chaque jour chez tout être humain (on parle aussi de méta-programmes). 

Par exemple, lorsque vous marchez, vous utilisez un nombre important de programmes automatiques sans même en avoir conscience.

Neuro

La PNL étudie la structure neurologique de nos comportements, et de notre expérience. La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) étudie la façon dont les informations sont encodées et stockées dans le cerveau. Elle s’intéresse à la manière dont notre cerveau traite et organise les expériences vécues. 

Linguistique

La PNL étudie le langage, et fait le lien entre le langage (verbal, non verbal, para-verbal) et la structure neurologique de nos expériences et comportements. 

On pourrait donc définir la PNL comme le langage parlé par le cerveau afin de faciliter le changement et l’apprentissage. 

« La programmation neuro-linguistique est l’étude systématique de la performance humaine. La structure de l’expérience subjective peut être modifiée, améliorée. La PNL définit le cadre et permet d’évoluer à un niveau de structure plus profond, beaucoup plus rapide que ce qui était possible «  – Chris Adlam. 

La définition de la programmation neuro-linguistique (PNL) de Richard Bandler

Richard Bandler, créateur de la PNL, donne une définition de la PNL en la décrivant comme l’étude de la structure de l’expérience subjective. Il la présente comme une approche pragmatique de la psychologie appliquée, visant notamment à modéliser les compétences des individus talentueux dans leur domaine pour les transmettre à d’autres personnes qui pourraient en bénéficier.

La définition de la programmation neuro-linguistique (PNL) de John Grinder

Judith DeLozier et John Grinder (1987) définissent la PNL comme « une stratégie d’apprentissage accéléré, pertinente pour détecter, décrypter, exploiter et améliorer les modèles observés ». Ils considèrent la PNL comme un domaine qui explore « les modèles d’organisation de l’intuition humaine efficace » (Collingwood & Collingwood ; 2001).

La définition de la programmation neuro-linguistique (PNL) de Robert Dilts

Selon Robert Dilts, la PNL “est une école de pensée pragmatique, un processus multidimensionnel qui implique le développement de compétences comportementales et de flexibilité, mais aussi une réflexion stratégique et une compréhension des processus mentaux et cognitifs qui sous-tendent le comportement.” 

La PNL fournit des outils et des compétences d’excellence individuelle, mais elle établit également un système de croyances et de présupposés facilitants, sur ce que sont les êtres humains, ce qu’est la communication et ce qu’est le processus de changement.

À un autre niveau, la PNL concerne la découverte de soi, l’exploration de l’identité et de la mission.

La PNL n’est pas seulement une question de compétence et d’excellence, c’est aussi une question de sagesse et de vision.

La définition de la programmation neuro-linguistique (PNL) selon Tony Robbins

Tony Robbins est un célèbre conférencier, coach et auteur américain. Né le 29 février 1960, il est largement reconnu comme l’un des principaux experts en motivation et en croissance personnelle. 

Robbins s’est fait connaître grâce à ses séminaires et ses livres, dans lesquels il partage des stratégies et des techniques pour atteindre le succès et l’épanouissement personnel.

Selon Tony Robbins, les techniques de la PNL peuvent être utilisées pour changer son état d’esprit, ses réactions face à des situations difficiles et la façon dont on se perçoit.

La programmation neuro-linguistique (PNL) : une discipline intégrative

La programmation neuro-linguistique (PNL) est une discipline intégrative qui combine des approches issues de : 

Une métaphore pour expliquer la programmation neuro-linguistique (PNL)

Prenons l’exemple d’une machine industrielle qui doit faire des motifs en croix. Au lieu de faire des motifs en croix, elle fait des motifs en carré. 

Nous sommes d’accord que ce n’est pas la machine qu’il faut remplacer, mais simplement le programme, qui n’est pas adapté par rapport à l’objectif. 

Et si vous voulez intervenir sur le programme pour le modifier, alors vous devez avoir accès au code. En intervenant sur le code, et en modifiant ce qui doit l’être, vous provoquez une modification du programme en question, et la machine parvient à faire les motifs en croix qu’elle doit réaliser. 

La PNL vous permet d’intervenir sur le « code neuronal », en intervenant sur les paramètres de l’expérience subjective de l’individu.

code neuronal

La programmation neuro-linguistique (PNL) : au-delà d’une discipline, une philosophie de vie

La philosophie de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) repose sur le fait que chaque personne dispose de toutes les aptitudes, ressources et compétences pour changer. Le praticien PNL intervient alors simplement pour “briser” les blocages qui empêchent les sujets d’accéder à leur pouvoir intérieur.

La modélisation de l’excellence

Bandler et Grinder ont modélisé les méthodes utilisées par Virginia Satir (1916-1988), auteur américain, travailleur social et thérapeute familiale internationalement reconnue, co-fondatrice de l’Institut de recherche mentale (MRI) à Palo Alto, en Californie. 

Ils ont également modélisé le travail de Fritz Perls, (1893-1970), qui a développé une forme de psychothérapie connue sous le nom de Gestalt Thérapie. Influencé par le travail de Perls, Bandler a formé des groupes d’étude et a animé des ateliers autour de la Gestalt.

On retrouve enfin une grande influence de Milton Erickson, père de l’hypnose Ericksonienne, psychiatre américain de renom, avec qui Bandler et Grinder ont passé énormément de temps.  

Bandler et Grinder voulaient définir les techniques et les compétences utilisées par un thérapeute efficace. 

Remarque : Pucelik a également contribué à la création de la PNL avec Grinder. 

La différence qui fait la différence

A la manière de parfumeurs qui sont en quête perpétuelle de nouvelles senteurs, ou de nouvelles associations efficaces, Bandler et Grinder ont donc étudié précisément ce qui fonctionne et éliminé ce qui ne fonctionne pas chez ces thérapeutes de génie. Ils ont étudié les travaux, les écrits et les enregistrements de Perls, Erickson et Satir, pour en extraire l’essence qui a rendu ces thérapeutes exceptionnels. Comment ont-ils atteint l’excellence dans leur travail ? 

Les deux premiers livres publiés par Bandler et Grinder sur la PNL étaient basés sur les techniques utilisées par Perls et Satir, The Structure of Magic, Vol I & II. Dans ces livres, ils ont identifié des modèles de tournures linguistiques caractéristiques des thérapeutes efficaces, publiés en 1975 et 1976. Leur deuxième livre, Frogs into Princes, une transcription d’un premier séminaire sur les enseignements, a été publié en 1979. 

Après avoir obtenu des résultats exceptionnels sur la modélisation des méthodes utilisées par Perls et Satir, Bandler et Grinder ont commencé à modéliser d’autres grands communicants. Ils ont été profondément influencés par Gregory Bateson, anthropologue anglais spécialiste de la systémique, et ont aussi étudié le travail d’Alfred Korzybski (1879-1950), fondateur de la sémantique générale, à l’origine d’un outil très puissant en PNL : le méta-modèle que nous étudierons en détail plus tard.
Ils ont aussi mis en pratique le travail de Noam Chomsky, linguiste américain, cognitif scientifique, philosophe, qui a développé la grammaire générative et transformationnelle vers la fin des années 1950. 

Bandler et Grinder ont été captivés par les techniques de Milton Erickson (1901-1980), et ont incorporé la manière dont Erickson utilise l’hypnose conversationnelle. Il communiquait avec l’inconscient de ses interlocuteurs en utilisant des techniques « vaguement vagues” et éliminait les suggestions autoritaires, que l’on peut retrouver dans l’hypnose Elmanienne. Erickson s’est concentré sur la construction du rapport de confiance et la rencontre de la personne dans son modèle du monde pour éliminer la résistance de l’inconscient. 

La PNL inclut également le travail de Frank Pucelik (souvent nommé comme 3ème co-créateur de la PNL), Leslie Cameron Bandler, Robert Dilts, Judith De Lozier et David Gordon. Chaque personne a participé et contribué à élargir le travail effectué par Bandler et Grinder. L’enthousiasme pour la PNL et le succès de la PNL proviennent d’un groupe collectif et créatif de contributeurs. 

Quels sont les principes de la programmation neuro-linguistique (PNL) ?

Les piliers de la programmation neuro-linguistique (PNL)

De la même manière qu’un bâtiment est construit sur des fondations solides et stables, la PNL s’appuie sur de nombreux principes, sur des présupposés, ainsi que sur des valeurs afin d’en respecter l’essence et la cohérence.

Ainsi, l’écologie et l’esprit de créativité sont par exemple des valeurs incontournables et nécessaires au travail du Praticien. Nous étudierons plus en détails ces valeurs par la suite.

La PNL correspond aussi à l’ouverture d’esprit : il s’agit de faciliter la rencontre d’individus en cherchant à comprendre et/ou en rentrant dans la carte du monde de son interlocuteur. 

L’attitude est également un des critères incontournables. Comme tout Art, la PNL s’utilise avec élégance et pertinence. Vous apprendrez durant ces formations de nombreux outils qu’il convient d’utiliser dans certains contextes, et pas dans d’autres. 

Tout bon praticien en PNL s’appuie sur des valeurs essentielles telles que la curiosité de l’autre, la tolérance, la flexibilité, le pragmatisme, la quête d’excellence, l’élégance, la volonté de progresser et d’apprendre en permanence… 

La PNL repose sur 3 piliers forts, à savoir :

  • l’adaptabilité / flexibilité : c’est l’élément le plus flexible du système qui “lead”. 
  • l’acuité sensorielle : en améliorant notre acuité sensorielle, on peut obtenir énormément d’informations sur nos interlocuteurs et faciliter la compréhension et le changement.
  • l’objectif : l’intervention PNL est toujours contextualisée dans le cas d’un objectif à atteindre.
piliers pnl

La PNL une certaine façon de penser…

Imaginez que vous vous retrouviez avec votre véhicule en panne, au beau milieu de l’autoroute. Votre pneu est crevé. Les voitures filent à toute vitesse à côté de vous. Les bruits des véhicules qui sifflent à côté de vous sont assourdissants et effrayants. Vous ne vous souvenez plus exactement d’où provient cette information, mais vous savez pertinemment que l’espérance de vie sur le bord d’une autoroute est réduite à quelques minutes… Tic-tac, tic-tac, le temps défile, et si l’on se fie aux statistiques, il joue en votre défaveur… Chercheriez vous à savoir pourquoi votre véhicule est à l’arrêt ? Chercheriez-vous à savoir à quel endroit précis votre pneu a crevé ? Chercheriez-vous à comprendre pourquoi ce clou se situait à cet endroit précis alors qu’il n’a rien à faire ici ? Probablement pas. 

Il est probable que vous cherchiez une solution à cette situation, et ce rapidement. La PNL se concentre davantage sur les solutions que sur les problèmes.

La PNL, une discipline à “contre-courant”

Richard Bandler disait : 

« En me penchant sur la psychologie, j’ai découvert qu’elle consistait principalement en une quantité colossale de descriptions sur la façon dont les gens étaient coincés”

Richard Bandler et John Grinder vont prendre le “contre-pied” de cette façon de penser, dans la même mouvance que l’école de Palo Alto, le Mental Research Institut (MRI), la thérapie brève, la thérapie orientée solutions, etc.

La PNL : ou comment apprendre à apprendre  (… à apprendre…)

Depuis notre plus tendre enfance, on nous demande d’apprendre. Apprendre le français, apprendre la grammaire, apprendre l’orthographe, apprendre les mathématiques, apprendre les langues étrangères, apprendre les sciences…

Et pourtant, personne ne nous a appris à apprendre, n’est-ce-pas ? 

Que diriez-vous de “comprendre comment fonctionne votre cerveau” ? Que diriez-vous de découvrir la “notice de votre machine à apprendre” ? C’est exactement le projet de la PNL.

La PNL a pour objectif de vous apprendre à apprendre (à apprendre). 

Pour cela, la PNL s’appuie notamment sur l’outil de modélisation qui sera étudié lors du technicien, du praticien et du maître-praticien. 

La PNL : l’art d’observer ceux qui atteignent leurs objectifs

La modélisation en Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une méthode qui consiste à étudier et à reproduire les modèles de pensée, de comportement et de communication des personnes qui excellent dans un domaine spécifique. 

La modélisation se fait évidemment au niveau externe (ce qui est visible de l’individu), mais également au niveau interne (par le questionnement). 

La modélisation vise à comprendre les stratégies (internes et externes) utilisées par ces individus afin de les reproduire et de les enseigner à d’autres personnes.

La modélisation en PNL repose sur l’idée que si une personne peut réussir dans un domaine particulier, il est possible d’apprendre et d’acquérir ces compétences en étudiant les éléments clés de son processus mental et comportemental. Cela implique d’observer attentivement les actions, les croyances (souvent des croyances facilitantes), les valeurs et les représentations internes de la personne modèle.

Le processus de modélisation en PNL consiste généralement en plusieurs étapes :

  1. Choix du modèle : Identifier une personne qui excelle dans le domaine que l’on souhaite apprendre. Cette personne devient le modèle à étudier et à reproduire.
  2. Observation et analyse : Observer attentivement les comportements, les compétences, les croyances et les stratégies utilisées par le modèle dans son domaine d’excellence. Cela peut se faire à travers des entretiens, des vidéos, des enregistrements ou des interactions directes.
  3. “Extraction” des compétences : Identifier les éléments clés et les schémas récurrents qui contribuent au succès du modèle. Cela peut inclure des stratégies de pensée, des techniques de communication, des états émotionnels ou des modèles linguistiques.
  4. Réplication et apprentissage : Appliquer les éléments extraits dans sa propre vie et pratique. Cela implique de reproduire les compétences et les comportements du modèle et de s’entraîner pour les intégrer pleinement.
  5. Transmission du modèle : L’enseignement et la transmission du modèle permettent de diffuser les connaissances et les compétences acquises à partir de la modélisation en PNL. Cela permet à d’autres personnes de bénéficier de ces connaissances et de développer leurs propres compétences dans le domaine étudié.
modelisation pnl

Remarque : le simple thème de la modélisation nécessiterait un article complet.

La PNL s’intéresse au COMMENT, pas au POURQUOI

A la différence de certaines approches ; analytiques notamment ; la PNL ne s’intéresse pas au « pourquoi », ni au « contenu ». De plus, la PNL est non explicative.  

Elle s’intéresse au « comment » c’est-à-dire au « processus », et elle est descriptive.

En synergologie, le fait d’avoir les bras croisés est interprété comme un indice non verbal qui peut donner des indications sur l’état émotionnel ou les attitudes d’une personne. Cela peut signifier, en fonction d’autres signes, et du contexte, que notre interlocuteur adopte une posture de : 

  • Fermeture ou défense,
  • Réticence ou désaccord,
  • Confort ou besoin de se rassurer.

Ce n’est absolument pas le cas en PNL. Un geste n’a pas de sens, mais ce n’est pas pour autant que l’on n’y prête pas attention. Ce qui importe en PNL, c’est le changement d’état émotionnel en fonction des mots, des gestes, ou encore des pensées. 

En reprenant l’exemple de la roue crevée sur l’autoroute, savoir pourquoi vous avez crevé votre pneu ne vous permettra pas d’atteindre le lieu de votre destination à l’heure souhaitée. Appeler rapidement un dépanneur, et votre assurance pour qu’elle vous mette à disposition un véhicule de substitution ou vous affrète un taxi. La PNL vous invite au passage à l’action. 

L’approche de la PNL se veut donc pragmatique. L’important n’est pas d’obtenir un modèle qui soit « vrai » mais un modèle qui soit utile, et facilitant.

Quel est l’objectif de la PNL ?

La PNL a pour objectif principal l’apprentissage de niveau 3 selon Gregory Bateson. Ce dernier, biologiste et professeur d’anthropologie à l’université de Santa Cruz, a établi 3 niveaux logiques d’apprentissage. Le premier consiste à apprendre, le deuxième à apprendre à apprendre et le troisième à apprendre à apprendre à apprendre. 

En effet, lorsque nous ne sommes pas satisfait de notre vie, nous pouvons apprendre comment l’améliorer (niveau 1), nous pouvons aussi développer de nouvelles compétences d’apprentissage (niveau 2) ou développer une méthodologie qui favorise l’apprentissage de nouvelles compétences (niveau 3).

La modélisation comme clé de voûte

Comme indiqué précédemment, la modélisation correspond à l’observation de « modèles » de génies afin de pouvoir : 

  1. identifier, 
  2. puis appliquer ,
  3. et enseigner des processus réussis et performants.

A partir de cette technique de base, d’autres techniques de communication et de changement ont pu se développer.

Métaphoriquement, si le plat est bon, il suffit de définir la recette qui a permis de réaliser ce plat, afin de le reproduire ensuite. 

“Ce que les gens font a une structure, et si vous pouvez arriver à découvrir cette structure, vous pouvez la changer. Vous pouvez également trouver des contextes où cette structure n’est pas parfaite. Pensez à la procrastination. Pourquoi ne pas utiliser ce talent pour remettre à plus tard votre malaise dans un espace clos ? « Oh, je sais que je devrais me sentir mal maintenant, mais je le ferai plus tard. » – Richard Bandler

Pour en revenir à la métaphore du plat, il s’agit de déterminer la structure de l’expérience, et la recette qui a permis d’obtenir ce résultat, afin de le reproduire, et ensuite de l’améliorer. 

fonctionnement pnl

Les présupposés de base de la PNL

Durant notre scolarité, nous avons appris les mathématiques et la géométrie. On nous a notamment enseigné que 2 droites parallèles ne se rencontrent jamais, même si on les prolonge à l’infini. Pourtant, qui d’entre nous a pu vérifier cette proposition en les prolongeant… à l’infini ? Ces axiomes et postulats, propres à la géométrie euclidienne, sont des propositions considérées comme vraies et qui ne peuvent pas être démontrées. Elles assurent la cohérence de la discipline, et permettent aujourd’hui à nos bâtiments de tenir debout. 

Il en va de même pour les thérapies qui ont besoin de principes et de présupposés. Nous avons donc un système de règles qui assure la cohérence de la discipline, et qui sont les poutres, les clés de voûte, de l’architecture de la PNL.

Les présupposés sont, en général, des croyances qui sous-tendent un système. Les présupposés de la PNL sont des croyances qui guident et ont guidé le développement de la PNL. Ils ne sont pas nécessairement vrais, mais produisent des résultats utiles. Les croyances sont habituellement facilitantes ou limitantes. Les présupposés sont des croyances facilitantes (à la fois pour le sujet, et pour le thérapeute ou coach).

Si nous croyons que quelqu’un ne nous aime pas, notre attitude défensive ou agressive peut en faire une réalité. 

  • “T’es en colère ? 
  • Non je ne suis pas en colère.
  • Je suis sûr que tu es en colère
  • Mais non, je te dis que je ne suis pas en colère ! 
  • Ah, tu vois, tu t’énerves !!
  • ARRÊTE BON SANG JE TE DIS QUE JE SUIS CALME !!!!
  • Tu es tout rouge, tu cries et tu oses dire que tu es calme, quelle mauvaise foi…
  • #%§&@@@!!!!!!!””

De la même manière, si nous croyons pouvoir maîtriser une compétence, nous allons persévérer jusqu’à ce que nous le fassions. Voici les présupposés de la PNL découpés en 4 grandes catégories.

Présupposés sur l’accompagnement

Présupposés
1 )Établir le rapport c’est rencontrer un individu dans son modèle du monde.
2) Tout peut être modélisé et enseigné, si on le fractionne en sous parties suffisamment petites.
3) Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés.
4) C’est ce que le client fait pour lui-même qui est l’origine de ses propres changements et non l’intervention du thérapeute.

Présupposés sur la communication

Présupposés
5) Il est impossible de ne pas communiquer.
6) La communication existe à deux niveaux : au niveau conscient et au niveau inconscient.
7) Le corps et l’esprit font partie d’un même système cybernétique.
8) La signification de la communication est déterminée par la réponse qu’elle déclenche chez l’interlocuteur.

Présupposés sur les perceptions

Présupposés
9) La carte n’est pas le territoire
10) À chaque instant, une personne fait le meilleur choix qui est à sa disposition.
11) Nous créons nos cartes d’après nos expériences, et agissons ensuite dans le monde à partir de nos cartes.
12) A chaque instant, je suis responsable de ma carte du monde, de la manière dont je la dessine, l’utilise, la transforme.

Présupposés sur l’apprentissage et le changement

Présupposés
13) Notre attitude n’est pas ce que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous faisons.
14) Il n’y a pas d’erreur, seulement du feed-back, c’est-à-dire de l’information en retour, de l’apprentissage.
15) La confusion est la porte d’entrée à la réorganisation des perceptions.
16) Si ce que vous faites ne fonctionne pas, faites autrement.

Récapitulatif des présupposés de la PNL

✅ Établir le rapport c’est rencontrer un individu dans son modèle du monde.
✅ Tout peut être modélisé et enseigné, si on le fractionne en sous parties suffisamment petites.
✅ Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés.
✅ C’est ce que le client fait pour lui-même qui est l’origine de ses propres changements et non l’intervention du thérapeute.
✅ Il est impossible de ne pas communiquer.
✅ La communication existe à deux niveaux : au niveau conscient et au niveau inconscient.
✅ Le corps et l’esprit font partie d’un même système cybernétique.
✅ La signification de la communication est déterminée par la réponse qu’elle déclenche chez l’interlocuteur.
✅ La carte n’est pas le territoire (Alfred Korzybski)
✅ À chaque instant, une personne fait le meilleur choix qui est à sa disposition.
✅ Nous créons nos cartes d’après nos expériences, et agissons ensuite dans le monde à partir de nos cartes.
✅ A chaque instant, je suis responsable de ma carte du monde, de la manière dont je la dessine, l’utilise, la transforme.
✅ Notre attitude n’est pas ce que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous faisons.
✅ Il n’y a pas d’erreur, seulement du feed-back, c’est-à-dire de l’information en retour, de l’apprentissage.
✅ La confusion est la porte d’entrée à la réorganisation des perceptions.
✅ Si ce que vous faites ne fonctionne pas, faites autrement.
✅ Chaque comportement a une intention positive dans un certain contexte.
✅ La personne ou l’élément ayant la plus grande flexibilité dans un système aura le plus d’influence. 

Qu’est ce que la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) n’est pas ?

Avec la programmation neuro-linguistique (PNL), on peut détecter les mensonges 

Il est faux de prétendre que la programmation neuro-linguistique (PNL) permet de détecter avec certitude les mensonges. Bien que la PNL puisse offrir certains indices en observant les mouvements oculaires, il est important de noter qu’il n’existe pas de méthode infaillible pour déterminer si une personne ment ou non. Cette réalité est d’ailleurs soulignée par Paul Ekman, célèbre psychologue, dans son livre « Je sais que vous mentez », que nous avons résumé ici.

La PNL peut fournir des informations supplémentaires sur la communication verbale, mais aussi sur la communication non verbale et la communication para-verbale, mais elle ne garantit pas une détection précise des mensonges à 100%. Il est crucial de faire preuve de prudence et d’utiliser d’autres éléments de contexte pour évaluer la véracité des propos d’une personne.

La programmation neuro-linguistique (PNL) n’est pas une approche analytique

La programmation neuro-linguistique (PNL) n’est pas une approche analytique. Contrairement à certaines approches de la psychologie et de la thérapie qui se concentrent sur l’analyse approfondie du passé et des causes sous-jacentes des problèmes, la PNL adopte une approche pragmatique axée sur le présent et l’avenir. Elle se concentre sur les comportements, les modèles de pensée et les schémas qui influencent nos expériences et nos résultats. 

Plutôt que de se pencher sur les raisons des problèmes, la PNL cherche à comprendre comment ils se manifestent et propose des techniques et des outils pratiques pour les résoudre et atteindre des résultats souhaités. 

Elle met l’accent sur l’apprentissage et l’utilisation de stratégies efficaces pour améliorer la communication, les compétences personnelles et professionnelles, et favoriser le changement positif. 

Ainsi, la PNL se distingue par son approche orientée vers l’action et la résolution de problèmes, plutôt que par une analyse approfondie du passé.

La programmation neuro-linguistique (PNL) ne s’intéresse pas au “pourquoi” ni aux “problèmes”

Comme indiqué précédemment, la programmation neuro-linguistique (PNL) ne se focalise pas sur le « pourquoi » des comportements ou des problèmes. Contrairement à certaines approches thérapeutiques qui cherchent à explorer les causes profondes des difficultés, la PNL se concentre davantage sur le « comment » et le « comment résoudre ». Plutôt que de s’attarder sur les origines ou les raisons des problèmes, la PNL se préoccupe de comprendre les processus mentaux, les modèles de communication et les stratégies qui conduisent à des résultats spécifiques.

 L’objectif est d’identifier les schémas qui limitent ou entravent le fonctionnement optimal et d’intervenir pour créer des changements positifs. 

La programmation neuro-linguistique (PNL) n’est pas de la manipulation mentale 

La programmation neuro-linguistique (PNL) n’est pas de la manipulation mentale, en tout cas pas au sens “malveillant”. 

La PNL étudie effectivement les schémas de communication, les modèles de pensée et les techniques d’influence, mais son objectif n’est pas de manipuler ou de contrôler autrui, d’ailleurs cela n’est pas possible. La PNL se concentre plutôt sur l’amélioration de la communication, du développement personnel et de la compréhension mutuelle.

La PNL permet aux individus de mieux comprendre leur propre fonctionnement mental et émotionnel, ainsi que celui des autres, afin de favoriser des relations positives et une meilleure communication. Elle offre des outils et des techniques pour développer l’écoute active, l’empathie et la clarté de la communication.

Remarque : une discipline en elle-même ne peut être “manipulatoire”, c’est son utilisation qui peut l’être. La PNL en tant que discipline à part entière, comme la psychologie, ou la médecine, n’est malheureusement pas à l’abri d’utilisations contraires à l’éthique et non bienveillantes. C’est pourquoi nous vous invitons à contacter en cas de besoin un professionnel sérieux, formé à la PNL, et qui a suivi une formation PNL de qualité

La programmation neuro-linguistique (PNL) n’est pas dangereuse

La programmation neuro-linguistique (PNL) en elle-même ne peut pas être considérée comme dangereuse. 

Ce qui serait dangereux, c’est d’utiliser la PNL de façon non éthique, comme c’est également le cas pour la médecine, la psychologie, les sciences, comme nous l’avons précisé précédemment.

“Les gens ont très souvent peur des choses qu’ils ne connaissent et ne comprennent pas” – Auteur inconnu

Histoire de la programmation neuro-linguistique (PNL)

Il est généralement convenu que la PNL a commencé au début des années 1970 à Santa Cruz, en Californie, lorsque Richard Bandler, un étudiant en psychologie de 20 ans à l’Université de Santa Cruz, a rencontré et est devenu ami avec le Dr John Grinder, professeur agrégé de linguistique. 

Richard Bandler a débuté comme étudiant en mathématiques et a également étudié l’informatique. Il était finalement plus intéressé par le domaine de la science comportementale et a changé son domaine d’étude. On dit souvent que la PNL provient d’un programmeur informatique et d’un linguiste, mais ce n’est pas tout à fait juste car Bandler a obtenu un Bachelor en Psychologie, et a suivi quelques modules de mathématiques et d’informatique.

La PNL est née lorsque Richard Bandler et John Grinder ont cherché une réponse à la question suivante : 

« Comment procèdent les thérapeutes qui obtiennent d’excellents résultats en peu de temps, tandis que d’autres thérapeutes ont besoin de plus de temps pour le même problème? »

Les origines et influences de la Programmation Neuro-Linguistique

Programmation neuro-linguistique (PNL) et hypnose

L’hypnose a exercé une influence significative sur la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), en particulier à travers la modélisation du célèbre thérapeute Milton Erickson.

Milton Erickson était un psychiatre et hypnothérapeute renommé, reconnu pour ses approches innovantes dans l’utilisation de l’hypnose thérapeutique. Ses techniques et son style de communication ont été largement étudiés et intégrés dans la PNL.

En observant Milton Erickson, Bandler et Grinder ont établi le “Milton-Modèle”, répertoriant les procédés de langage utilisés par le célèbre hypnothérapeute américain, afin de créer un état de conscience modifié. Le Milton Modèle correspond à des formules “artistiquement floues”, vaguement vagues. En partant du Milton Modèle, ils ont établi un autre modèle de langage : le méta-modèle, pièce importante en PNL, qui permet d’identifier les filtres de langage de l’interlocuteur, et de le questionner afin de préciser sa communication. 

Programmation neuro-linguistique (PNL) et thérapie familiale et conjugale

La thérapie familiale et conjugale, et notamment l’approche développée par Virginia Satir, a exercé une influence significative sur la Programmation Neuro-Linguistique (PNL). Certains principes et techniques de Satir ont été intégrés dans la boîte à outil PNL.

Les influences de la thérapie familiale et conjugale de Satir sur la PNL peuvent être observées dans les domaines suivants :

  • la congruence de la communication : Satir, comme Milton Erickson, soulignait l’importance de la communication congruente, c’est-à-dire une communication qui est en harmonie avec les sentiments et les émotions réels.
  • le travail des parties (aussi appelé “fête des parties”) : Satir s’amusait à créer des parties et à faire des dialogues entre parties afin de négocier de nouveaux accords entre les individus eux-mêmes, et entre les individus d’une même famille.

Programmation neuro-linguistique (PNL) et Gestalt thérapie

Richard Bandler et John Grinder, les cofondateurs de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), ont également modélisé le travail de Fritz Perls et Laura Perls, les créateurs de la Gestalt-thérapie. Bandler et Grinder ont étudié les techniques et les stratégies utilisées par les Perls dans leur pratique thérapeutique et les ont intégrées dans le cadre de la PNL.

Voici quelques principes clés de la Gestalt thérapie :

  • Ici et maintenant : La Gestalt thérapie met l’accent sur l’expérience présente de l’individu. Elle nous encourage à nous concentrer sur ce qui se passe dans l’instant présent, y compris à identifier et vivre nos pensées, nos émotions et sensations corporelles.
  • Prise de conscience : La Gestalt thérapie vise à accroître la prise de conscience de soi. Cela implique d’explorer et d’identifier ses propres sensations, émotions, pensées et comportements. La prise de conscience permet aux individus de mieux comprendre leurs schémas et leurs blocages, ce qui facilite le changement et la croissance personnelle.
  • Responsabilité personnelle : La Gestalt thérapie encourage les individus à assumer la responsabilité de leurs choix, de leurs actions et de leurs expériences. Cela implique de reconnaître que chacun est acteur de sa propre vie et a le pouvoir de faire des changements positifs.
  • Cycle de l’expérience : La Gestalt thérapie se concentre sur le cycle de l’expérience, qui comprend la sensation, l’awareness (prise de conscience), l’énergie mobilisée, l’action et la résolution. Elle encourage les individus à explorer et à compléter chaque cycle d’expérience afin de favoriser une intégration et une croissance complètes.
  • Dialogue et relation : La Gestalt thérapie accorde une grande importance à la relation thérapeutique et au dialogue entre le thérapeute et le client. La qualité de la relation est considérée comme un outil thérapeutique puissant, permettant d’explorer les schémas relationnels et de favoriser un soutien et une compréhension mutuels.
  • Ici et maintenant relationnel : Outre la focalisation sur l’expérience individuelle, la Gestalt thérapie accorde également une attention particulière à la dynamique relationnelle entre les individus dans le moment présent. Elle explore les interactions, les conflits et les schémas relationnels qui se manifestent dans la relation thérapeutique.

Certains de ces concepts, et notamment le concept de responsabilité personnelle sont très importants en PNL. 

Programmation neuro-linguistique (PNL) et cybernétique

Norbert Wiener, un mathématicien et cybernéticien américain, est considéré comme l’un des fondateurs de la cybernétique, une discipline qui étudie les systèmes complexes et leurs interactions avec l’environnement. Wiener a développé des concepts tels que la rétroaction (feedback) et la régulation dans les systèmes.

La PNL s’est inspirée des idées de Wiener sur la cybernétique pour comprendre comment les êtres humains traitent l’information, communiquent et créent des modèles de comportement.

La cybernétique repose sur plusieurs principes clés qui ont été développés par Norbert Wiener et d’autres chercheurs dans ce domaine. Voici quelques-uns des principes fondamentaux de la cybernétique :

  • La rétroaction (feedback) : La rétroaction est un concept central en cybernétique. Il s’agit du processus par lequel un système reçoit des informations sur ses propres actions ou résultats, les intègre et les utilise pour ajuster son comportement. La rétroaction permet au système de s’auto-réguler et d’adapter son fonctionnement en fonction des informations reçues. En PNL, un des présupposés est “il n’y a pas d’erreur, que du feedback”.
  • L’interaction et l’interconnexion : La cybernétique considère les systèmes comme des ensembles d’éléments interconnectés qui interagissent entre eux et avec leur environnement. Les interactions entre les différents composants du système peuvent être linéaires ou non linéaires, et les influences entre les éléments peuvent être directes ou indirectes. La PNL est une approche systémique. 
  • L’homéostasie : Ce principe fait référence à la tendance des systèmes à maintenir leur équilibre interne malgré les perturbations externes. Les systèmes cybernétiques cherchent à atteindre un état stable, appelé homéostasie, en ajustant leur comportement en fonction des signaux de rétroaction reçus.
  • L’adaptabilité et l’apprentissage : Les systèmes cybernétiques ont la capacité de s’adapter et d’apprendre de nouvelles informations et expériences. Ils peuvent modifier leurs schémas de comportement en fonction des signaux de rétroaction, ce qui leur permet de s’ajuster aux changements de leur environnement et d’améliorer leur performance.
  • La hiérarchie et l’émergence : Les systèmes cybernétiques peuvent être organisés en hiérarchies, avec des niveaux d’organisation différents interagissant les uns avec les autres. Les propriétés et les comportements émergents du système peuvent apparaître à des niveaux supérieurs de la hiérarchie et ne peuvent pas être réduits uniquement à la somme des parties individuelles du système.
  • La modélisation et la simulation : La cybernétique utilise des modèles et des simulations pour représenter et étudier les systèmes complexes. Ces modèles peuvent être des représentations mathématiques, des diagrammes ou des simulations informatiques. Ils permettent de mieux comprendre le comportement du système et de prévoir son évolution.

Ces principes de la cybernétique ont influencé de nombreux domaines, dont la PNL, en fournissant des bases conceptuelles et méthodologiques pour comprendre et influencer les systèmes humains et leurs interactions.

Programmation neuro-linguistique (PNL) et anthropologie 

L’anthropologie est une discipline scientifique qui étudie l’humanité dans sa globalité. Elle vise à comprendre les différentes cultures, sociétés et systèmes de croyances à travers le temps et l’espace. L’anthropologie examine les comportements, les modes de vie, les valeurs, les normes, les rituels, les interactions sociales et les expressions culturelles des êtres humains.

En ceci, elle est assez proche de la PNL. 

L’anthropologie se base sur des méthodes d’investigation rigoureuses, telles que l’observation participante, l’enquête ethnographique, les entretiens, les recherches documentaires et les analyses comparatives. Les anthropologues s’intéressent à la diversité culturelle et cherchent à comprendre les différentes manières dont les sociétés humaines se structurent et donnent un sens au monde.

L’anthropologie se divise en différentes sous-disciplines, notamment :

  • L’anthropologie socioculturelle : Elle étudie les sociétés contemporaines, leurs cultures, leurs modes de vie, leurs institutions sociales et leurs pratiques culturelles.
  • L’anthropologie physique ou biologique : Elle examine la diversité biologique des êtres humains, leurs origines, leur évolution, leur adaptation aux différents environnements, ainsi que les variations génétiques et anatomiques.
  • L’archéologie : Elle se concentre sur l’étude des cultures et des sociétés humaines du passé à travers les vestiges matériels, tels que les sites archéologiques, les objets, les outils et les constructions.
  • L’anthropologie linguistique : Elle analyse les langues et les systèmes de communication humains, ainsi que leur rôle dans la construction de la réalité sociale et culturelle. On peut aussi faire un lien assez net avec la PNL.

L’anthropologie permet de développer une compréhension approfondie de la diversité humaine, des dynamiques sociales, des structures familiales, des systèmes de parenté, des croyances religieuses, des pratiques rituelles, des rapports de pouvoir, des transformations culturelles, des migrations, des identités collectives et de nombreux autres aspects de la condition humaine. Elle contribue à une meilleure connaissance des sociétés et des individus, ainsi qu’à une réflexion sur les défis et les enjeux contemporains liés à la diversité culturelle.

Les principes de base de l’anthropologie sont les suivants :

  • Le relativisme culturel : L’anthropologie reconnaît et respecte la diversité culturelle, évitant les jugements de valeur et adoptant une approche relativiste. Elle cherche à comprendre les pratiques culturelles dans leur propre contexte et à travers les points de vue des membres de la culture étudiée.
  • L’observation participante : L’anthropologie encourage les chercheurs à participer activement à la vie quotidienne des communautés étudiées. L’observation participante permet de recueillir des données riches et contextualisées, en développant une compréhension approfondie des réalités sociales et culturelles.
  • L’approche holistique : L’anthropologie adopte une perspective holistique qui intègre différents aspects de la culture, y compris la langue, la religion, l’économie, la parenté, la politique et l’environnement. Elle considère la culture dans sa globalité, en cherchant à comprendre les liens et les interdépendances entre ces différents domaines.
  • Quant à la position de l’anthropologue en PNL de Bateson, Gregory Bateson était un anthropologue et cybernéticien qui a contribué au développement de la PNL. Il a contribué au développement du concept de « métamodèle » dans la PNL, qui est un outil de langage permettant de questionner et de clarifier les informations exprimées par les individus.

Bateson a également souligné l’importance de la communication et de la compréhension des systèmes humains dans la PNL. Il a étudié les schémas de communication dysfonctionnelle et les boucles de rétroaction dans les relations humaines, fournissant ainsi des connaissances précieuses pour les praticiens de la PNL.

La position de l’anthropologue en PNL de Bateson met l’accent sur l’observation attentive des modèles de communication et de comportement humain, ainsi que sur la recherche des significations implicites et des schémas sous-jacents. L’anthropologue en PNL adopte une posture d’ouverture, d’écoute

Programmation neuro-linguistique (PNL) et sémantique générale

La sémantique générale est une approche théorique développée par le philosophe et ingénieur Alfred Korzybski dans les années 1930. 

Son but est d’étudier la structure de la communication humaine et de promouvoir une meilleure compréhension des processus de la pensée. 

Les principes forts de la sémantique générale sont les suivants : 

  • la reconnaissance de la complexité et de l’interconnexion des phénomènes, 
  • l’importance du langage dans la construction de notre perception du monde, 
  • et la nécessité de prendre en compte le contexte pour une communication plus précise. 

La sémantique générale a exercé une influence significative sur la Programmation Neuro-Linguistique (PNL). La PNL a adopté certains concepts et techniques de la sémantique générale et notamment les notions de modélisation linguistique (dont découlent le méta-modèle et le milton modèle) et de perception du monde.

Programmation neuro-linguistique (PNL) et grammaire générative

Les travaux de Noam Chomsky en linguistique ont eu une influence majeure sur la psychologie et ont contribué à façonner son orientation fondamentale au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. 

Pour Chomsky, la linguistique est une branche de la psychologie cognitive, où une compréhension approfondie du processus mental et de la nature humaine est essentielle pour véritablement maîtriser les compétences linguistiques. 

Sa théorie de la grammaire universelle a été perçue comme un défi direct aux théories comportementalistes établies, et a eu des conséquences significatives sur notre compréhension de l’apprentissage du langage chez les enfants et de la capacité d’interpréter le langage lui-même.

La grammaire générative de Chomsky a remis en question les approches comportementalistes traditionnelles en mettant en avant l’importance de comprendre les processus mentaux et les entités inobservables responsables des comportements complexes. En 1959, Chomsky a publié une critique célèbre de l’ouvrage de Burrhus Frédéric Skinner, « Verbal Behavior », qui proposait une explication comportementaliste spéculative du langage. Chomsky a remis en question les principes mêmes de l’approche comportementaliste, soutenant qu’elle ne pouvait pas être appliquée de manière significative aux humains en dehors du laboratoire, et que la compréhension des comportements complexes nécessitait de reconnaître ces entités mentales inobservables.

Les travaux de Chomsky ont jeté les bases de la révolution cognitive en critiquant la méthodologie de Skinner. Ses idées fondamentales ont influencé la compréhension du fonctionnement de l’esprit dans de nombreux domaines de la psychologie. Chomsky a souligné que l’esprit est cognitif, contenant des croyances et des états mentaux non conscients, s’opposant ainsi à une vision antérieure qui ne prenait en compte que des relations logiques. Il a également mis en avant le caractère inné d’une grande partie des capacités mentales, y compris l’acquisition du langage, contredisant ainsi la conception du nouveau-né comme une “table rase” (un esprit vierge, tel un disque que l’on viendrait ensuite “graver d’apprentissages).

La programmation neuro-linguistique (PNL) : une approche pragmatique et empirique

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche pragmatique et empirique basée notamment sur la modélisation, qui, comme nous l’avons vu précédemment, correspond à l’étude des modèles de comportement de personnes exceptionnellement douées dans différents domaines.

L’approche de la PNL est pragmatique, car elle se concentre sur ce qui fonctionne et sur les résultats concrets. Elle cherche à modéliser les compétences et les comportements des personnes performantes pour les rendre accessibles à d’autres. 

Si quelqu’un est doué pour la communication, la PNL étudie comment cette personne utilise son langage, sa gestuelle, ses déplacements  et sa posture pour obtenir des résultats efficaces, puis enseigne ces stratégies à d’autres. 

C’est d’ailleurs ce que font bon nombre de sportifs : regarder des matchs et des vidéos de leurs idoles afin d’enregistrer leurs mouvements pour les reproduire ensuite.

Le célèbre avocat Eric Dupond-Moretti a passé beaucoup de temps à assister aux plaidoiries des meilleurs avocats, des ténors du barreau comme on les appelle, plutôt que sur les bancs de la “fac”. D’après lui, c’est une des raisons pour lesquelles il a obtenu d’aussi bons résultats. 

La PNL est également empirique, car elle s’appuie sur l’observation, l’expérience et les résultats concrets. Elle encourage l’expérimentation et l’adaptation des techniques en fonction des réponses et des besoins individuels. Plutôt que de se baser sur des théories abstraites, la PNL cherche à trouver ce qui fonctionne dans la réalité et à l’appliquer de manière pratique.

Si cela fonctionne dans les livres mais pas sur le terrain, la PNL abandonne l’idée.
A l’inverse, si cela ne fonctionne pas en théorie, mais que cela fonctionne en pratique, alors la PNL la conserve.

approche concrète pnl

La PNL : de la thérapie ?

Bandler affirme que la PNL n’est pas de la thérapie à proprement parler, mais que c’ets une discipline utile en thérapie, aux frontières de la thérapie. Pour Bandler, la PNL est un “mode d’emploi du cerveau”, qui permet aux gens d’apprendre à apprendre, et donc à utiliser de manière efficace leur cerveau. 

C’est pourquoi Bandler et Grinder parlent de la PNL comme étant une “méta-discipline”, c’est-à-dire une discipline de discipline (ce qui n’est pas forcément très concret) : une discipline transversale à tout un tas de disciplines, en permettant l’enseignement et l’acquisition.

Evidemment, les travaux de Bandler et Grinder ont débuté par une modélisation de thérapeutes de renom, et les applications thérapeutiques de la PNL sont donc évidentes. Mais ils ont également modélisé bien d’autres personnes, qui n’étaient pas spécifiquement des thérapeutes. 

Voici un extrait tiré du livre “Pouvoir Illimité”, d’Anthony Robbins : 

“Un de mes plus grands succès, en matière d’imitation, s’est produit dans l’armée. On m’a présenté à un général avec qui j’ai commencé à parler des techniques de la performance optimale telles que la PNL. Je lui ai dit que, quels que soient ses programmes de formation, je pensais pouvoir en raccourcir la durée de moitié, tout en améliorant le niveau des individus formés. J’avais placé la barre un peu haut, non ? Le général parut intéressé mais il n’était pas convaincu, et m’a simplement recruté pour enseigner les techniques de la PNL.

Comme mon séminaire avait donné des résultats, j’ai signé ensuite avec l’armée un contrat de création de programmes de formation et de séminaires d’imitation. Je ne devais être payé que si je réalisais ce que j’avais promis. 

Le premier projet dont on m’a chargé concernait un programme de quatre jours de formation des recrues au tir au pistolet. Jusque-là, une moyenne de soixante-dix pour cent seulement des soldats qui suivaient ce stage atteignait le niveau exigé, et l’on avait dit au général qu’on ne pouvait pas espérer mieux. J’ai alors commencé à me demander dans quelle galère je m’étais embarqué. Je n’avais jamais tiré au pistolet de ma vie et n’aimais même pas beaucoup l’idée d’appuyer sur une détente. […] Ne possédant aucune expérience du tir, ayant perdu mon atout maître (John Grinder) et sachant qu’on allait essayer de me faire échouer, que pouvais-je faire ? 

J’ai d’abord réduit littéralement à zéro l’immense image d’échec que j’avais formée dans mon esprit. Puis j’ai commencé à constituer une nouvelle série de représentations de ce qui m’était possible. J’ai ainsi remplacé le système de croyances selon lequel « les meilleurs entraîneurs de l’armée sont incapables de faire ce qu’on leur demande, donc moi aussi », par « ces entraîneurs sont les meilleurs dans leur spécialité mais ils ne connaissent rien ou presque de l’effet des représentations internes sur les performances ni des techniques d’imitation ».

Une fois mis dans cet état fécond, j’ai dit au général que j’avais besoin de rencontrer ses meilleurs tireurs afin de savoir exactement comment ils s’y prenaient — mentalement et physiquement — pour réussir à toujours atteindre leur cible. Après avoir découvert grâce à eux « le petit détail qui change tout », j’ai pu l’enseigner aux soldats en moins de temps que d’habitude et obtenir le résultat voulu. 

J’ai découvert les croyances clés que partageaient certains des meilleurs tireurs du monde et je les ai comparées aux croyances des soldats qui rataient leur cible. J’ai découvert ensuite la syntaxe et la stratégie mentale communes aux meilleurs tireurs et je les ai reproduites afin de les enseigner aux débutants. Cette syntaxe était le produit de milliers, peut-être de centaines de milliers de tirs et de minuscules modifications de cette technique. 

Puis j’ai imité les éléments clés de leur physiologie. Ayant découvert la stratégie optimale pour produire l’effet « en plein dans le mille », j’ai conçu un cours d’un jour et demi pour tireurs débutants. 

Vous vous demandez quels résultats j’ai obtenus? 

Soumis à un test après moins de deux jours, cent pour cent des soldats furent admis et le nombre de ceux qui avaient atteint le niveau maximum — tireur breveté — était trois fois plus élevé qu’après le stage normal de quatre jours…”.

La PNL s’intéresse donc au fonctionnement du cerveau et du langage, et à l’apprentissage. 

La PNL peut évidemment être très pertinente comme outil ou méthode en thérapie, mais l’usage de la PNL ne se limite pas à la thérapie, loin de là.

Dans quels domaines peut-on utiliser la PNL ?

La PNL peut être utile à bien des égards. Voici une liste de domaines non exhaustifs dans lesquels la PNL a un intérêt : 

  1. Coaching personnel et professionnel
  2. Enseignement et éducation
  3. Santé et médecine
  4. Psychologie et thérapie
  5. Communication et négociation
  6. Entrepreneuriat et leadership
  7. Sport et performance
  8. Spiritualité et développement personnel
  9. Ventes et marketing
  10. Ressources humaines et gestion du personnel
  11. Gestion du stress et du bien-être
  12. Développement personnel et motivation
  13. Amélioration des relations personnelles et interpersonnelles
  14. Prise de décision et résolution de problèmes
  15. Gestion du temps et des priorités
  16. Évolution de carrière et transition professionnelle
  17. Formation et développement des compétences
  18. Équipe et dynamique de groupe
  19. Créativité et innovation
  20. Gestion du changement et adaptation
  21. Parentalité et éducation des enfants
  22. Gestion des émotions et intelligence émotionnelle
  23. Équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
  24. Performance artistique et créativité
  25. Confiance en soi et estime de soi
  26. Développement de stratégies d’apprentissage efficaces
  27. Amélioration de la mémoire et des capacités d’apprentissage
  28. Gestion des conflits et résolution des problèmes relationnels
  29. Amélioration de la motivation et de la persévérance
  30. Préparation mentale pour les défis et les compétitions.

Certains domaines se recoupent et nous allons rentrer dans le détail de certaines catégories importantes. 

Apprentissages 

Comme évoqué précédemment, la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) a pour objectif de nous apprendre à apprendre. Elle présente donc de nombreux avantages pour les apprentissages. 

Tout d’abord, elle permet de mieux comprendre les différents styles d’apprentissage des individus. Grâce à la PNL, les enseignants peuvent identifier si un apprenant préfère l’apprentissage visuel, auditif ou kinesthésique, et ainsi adapter leurs méthodes d’enseignement pour répondre à leurs besoins spécifiques. Cette approche personnalisée favorise une meilleure compréhension et rétention de l’information.

Un autre avantage de la PNL est sa capacité à ancrer des émotions facilitantes dans le processus d’apprentissage. En utilisant des techniques d’ancrage, on associe des états émotionnels positifs à des situations ou des connaissances spécifiques. Cela renforce la motivation, la confiance en soi et l’engagement des apprenants, ce qui se traduit par une attitude positive et une meilleure assimilation des informations.

La PNL propose également des outils pour modéliser et développer des stratégies d’apprentissage efficaces : comme par exemple des stratégies de mémorisation, des stratégies de lecture rapide, des stratégies pour l’orthographe, ou encore pour les tables de multiplication. 

Les apprenants peuvent apprendre à structurer leur pensée, à organiser l’information de manière logique, à utiliser des techniques de visualisation pour mémoriser et récupérer les connaissances, et à gérer leur état mental pour optimiser leur concentration et leur absorption de l’information.

La gestion du stress et des blocages constitue aussi un autre aspect important de la PNL pour les apprentissages et une problématique majeure à l’école. 

D’après une étude de Bask & Salmela-Aro, 2013, le stress et le mal-être à l’école sont fortement associés à l’échec scolaire, au décrochage et à l’absentéisme et donc au devenir professionnel, social et personnel des jeunes.

D’après une autre étude, intitulée “Le stress scolaire au collège et au lycée : différences entre filles et garçons” Sylvie Esparbès-Pistre, Geneviève Bergonnier-Dupuy et Pascal Cazenave-Tapie, les résultats montrent qu’un élève sur trois est très stressé par le collège ou le lycée, et l’on observe une augmentation du degré de stress de la sixième à la terminale. Les filles sont plus stressées par la situation scolaire que les garçons, quelle que soit la classe, et leur niveau de stress est bien plus fort.

Et l’on sait aussi que le stress affecte les performances cognitives et donc les performances scolaires. Lieberman, Bathalon, Falco, Morgan, Niro et Tharion (2005) ont mis en avant que le stress fait chuter les capacités de raisonnement, d’attention et de mémoire des participants.

Grâce à des techniques de relaxation, de visualisation, de travail sur les croyances et de gestion de l’anxiété, les apprenants peuvent surmonter les obstacles qui peuvent entraver leur progression. 

La PNL permet aussi d’adopter un état d’esprit “positif”, à la fois pour les enseignants, et également pour les apprenants (qu’ils soient enfants, adolescents ou adultes), puisque l’on sait que les attentes des premiers influencent les résultats des deuxièmes : ce que vous pouvez également trouvé sous le nom d’Effet Pygmalion, dont le versant plus sombre est appelé Effet Golem. 

Aussi, un enseignant formé en PNL est capable de transformer les croyances de ses apprenants, et il sera beaucoup plus simple pour quelqu’un d’apprendre son cours s’il pense qu’il est bon, compétent, et qu’apprendre est facile et plaisant, plutôt que quelqu’un qui pense qu’il est nul, bon à rien, qu’il n’y arrivera jamais, et qu’apprendre est une véritable purge.

Accompagnement, coaching, thérapie

En tant qu’accompagnant, coach ou thérapeute, la PNL peut être une vraie plus value pour vous.

Avec la PNL, vous allez améliorer votre communication, en étant capable de vous adapter par exemple aux méta-programmes de vos clients ou patients. La PNL vous enseigne aussi à utiliser un langage de précision, ce qui facilite la communication. 

Vous allez pouvoir aussi accompagner vos clients à fixer et atteindre leurs objectifs. Vous pouvez aussi susciter en eux une puissante motivation  en les aidant à se connecter à leurs valeurs et à leurs aspirations profondes.

Comme indiqué précédemment pour l’apprentissage, la PNL est très efficace pour gérer les émotions parfois limitantes comme le stress, les peurs, les craintes (dans certaines situations), et aussi pour modeler et modifier certaines croyances. 

Aujourd’hui, la PNL propose des techniques extrêmement efficaces et rapides pour accompagner des personnes qui ont vécu un psychotrauma ou qui ont développé des phobies. Il est important pour un thérapeute de savoir accompagner ces problématiques. 

Management 

La PNL peut vous aider à développer de la confiance, du leadership, de “l’autorité naturelle”, afin de diriger et manager un groupe, différentes équipes.

Avec la PNL, vous allez pouvoir adapter votre communication aux métaprogrammes de vos équipes.

Par exemple, vous ne parlerez pas de la même manière à quelqu’un qui a un métaprogramme “éloigner de”, et qui travaille dans un service qualité, qu’à une personne dans une équipe de vente qui a un métaprogramme “aller vers”. 

Les managers qui maîtrisent les techniques de la PNL peuvent créer des liens solides avec leur équipe en utilisant une communication claire, précise et empathique. Ils développent une écoute active, comprennent les différents styles de communication et ajustent leur langage et leur ton pour s’adapter à chaque membre de l’équipe. 

Un autre avantage de la PNL dans le management est sa capacité à faciliter la gestion du changement… et à le créer. Les managers sont souvent confrontés à des situations de changement fréquentes et souvent complexes : changement d’équipes, changement de locaux, changements de process, changement de stratégie, etc… La PNL leur permet de mieux comprendre et anticiper les réactions et les résistances des individus face au changement. 

Un aspect souvent négligé du management est la gestion de soi-même. Ne dit-on pas que “charité bien ordonnée commence par soi-même” ? 

Un manager qui ne sait pas gérer son stress risque d’être mal perçu par ses équipes, et de retransmettre son stress sur les équipes également. La PNL permet aux managers de cultiver une mentalité positive, de développer des stratégies d’autogestion efficaces et d’être des modèles inspirants pour leur équipe.

Développement personnel 

Dans notre quête de développement personnel et de bien-être, la PNL peut nous être d’une aide précieuse. 

L’un des aspects fondamentaux de la PNL est la communication. En nous aidant à améliorer notre communication avec les autres, la PNL nous permet de développer des relations plus harmonieuses et plus enrichissantes. Mais la PNL nous permet aussi d’améliorer notre communication intra personnelle, entre soi et soi : la fameuse deuxième petite voix. 

La PNL nous propose également des techniques pour gérer nos émotions, nos pensées limitantes, nos comportements indésirables, pour augmenter notre motivation Elle nous aide à prendre conscience de nos schémas de pensée négatifs et à les remplacer par des pensées positives et constructives. Grâce à des techniques telles que l’ancrage et la reformulation, la PNL nous offre des outils pratiques, simples à mettre en place, pour renforcer notre confiance en nous, gérer le stress et les situations difficiles, et développer une attitude positive face à la vie.

Un autre aspect puissant de la PNL est son orientation vers les objectifs. En utilisant les principes de la PNL, nous pouvons définir des objectifs clairs et précis, et élaborer des plans d’action concrets pour les atteindre. La PNL nous invite à visualiser nos succès futurs, à renforcer notre motivation et à surmonter les obstacles qui peuvent se dresser sur notre chemin. 

En comprenant nos valeurs, nos passions et nos talents uniques, nous pouvons aligner nos actions sur notre véritable identité et vivre une vie plus authentique et épanouissante. La PNL nous guide vers la découverte de notre plein potentiel, en nous invitant à nous connaître nous-mêmes et à vivre en harmonie avec nos valeurs les plus profondes.

Les applications, intérêts et bienfaits de la programmation neuro-linguistique : sur quoi ça fonctionne ?

Voici une liste non exhaustive des domaines d’application de la PNL

  • Traumatismes
  • Phobies
  • Gestion du stress
  • Gestion des émotions
  • Transformation de croyances
  • Transformation du discours interne
  • Changement de comportement
  • Amélioration des performances
  • Développement professionnel
  • Fixation d’objectifs
  • Développement personnel
  • Communication et relations interpersonnelles
  • Développement de compétences

La programmation neuro-linguistique comme méthode de communication 

La PNL a étudié en profondeur la manière de communiquer des gens, afin de faciliter cette-même communication.

En communiquant mieux, on peut accompagner (en thérapie, en coaching) de façon plus pertinente, on peut apprendre et faire apprendre mieux, on peut limiter les conflits. Il y a donc un vrai intérêt à améliorer ses compétences en communication.

La communication se compose de 2 facettes : 

  • la communication inter-personnelle (la communication qu’on a avec les autres)
  • la communication intra-personnelle (la communication qu’on a lorsqu’on se parle à nous-même, le fameux “langage intérieur”). 

On peut résumer la communication à une phrase très simple : communiquer, c’est transmettre un message, comme le facteur vous délivre une lettre

Et quand il s’agit d’un colis et que le facteur essaye de le glisser dans la fente qui est trop petite, il abandonne et vous ne recevez pas votre colis, ou pas dans l’état désiré. Tout le monde est perdant. 

C’est exactement la même chose lors d’un apprentissage. 

Par exemple, si le professeur procède de la même manière, et utilise les mêmes modes de communication, les mêmes canaux sensoriels, les mêmes stratégies d’enseignement, et les mêmes méthodes pédagogiques mais que ses élèves ne comprennent pas, alors il va y avoir un problème. Le professeur risque de se frustrer (“ah! on m’a encore mis le haut du panier…”), et les élèves vont se sentir incompétents (“de toute façon, on ne comprend rien à son cours, on est nul, ça ne sert à rien de bosser…”.). Si l’enseignant essaye toujours de glisser le colis dans la fente, et qu’une majorité d’élèves se retrouve sans colis, qui est responsable ? 

  • Les élèves ?
  • L’enseignant ?
  • Ou bien ceux qui ont formé l’enseignant…

C’est pourquoi le facteur a besoin de la clé pour ouvrir la boîte aux lettres et y déposer le colis. Et encore mieux, d’un pass universel pour ouvrir toutes les boîtes aux lettres. Ce pass universel, c’est la PNL. 

Dans de nombreuses thérapies orientées vers l’analyse, on cherche à faire passer uniquement des messages à travers la petite fente, qui correspond à un message logique, cartésien s’adressant au néocortex. 

Pourtant, dans le cas d’une phobie, par exemple, avoir une peur bleue des souris n’est absolument pas logique. La souris ne risque pas de nous dévorer, ni de nous attaquer, ni quoi que ce soit. Les personnes qui en souffrent en sont bien conscientes, cette peur est absurde, et chercher à la supprimer en s’adressant à la partie « raisonnée » du cerveau (le néocortex, entre autres), revient à vouloir le colis par la petite fente de la boîte aux lettres, ce qui est tout aussi absurde. C’est pourquoi bon nombre de thérapies ont des résultats mitigés, voire décevants. 

Avec la PNL, le pass universel, vous allez en revanche vous adresser à différents niveaux cérébraux pour distribuer votre colis : le cerveau archaïque (système dit “reptilien”), le système limbique (le cerveau “émotionnel”), et le néocortex (la partie plus logique, cartésienne et raisonnée). 

Pour revenir à la phobie par exemple, l’approche émotive  sera la plus efficace pour retrouver du pouvoir sur ses peurs. Avec cette approche multi-niveaux, la PNL est un fabuleux outil d’accompagnement, d’apprentissage, de communication, de coaching et de thérapie. 

Si certains facteurs acceptent de dégrader des colis en les faisant passer par une fente trop petite, d’autres cherchent en revanche à s’équiper du pass pour faciliter leur travail et préserver les colis qu’ils délivrent.

Comment fonctionne la programmation neuro-linguistique (PNL) ? Quel est le principe ?

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche qui repose sur des principes psychologiques, cognitifs et émotionnels, et qui se situe à la frontière entre les thérapies dites symboliques et neurologiques, tout comme l’hypnose. Pour comprendre cette position, il est important de différencier les thérapies analytiques, symboliques et neurologiques.

Les thérapies analytiques, telles que la psychanalyse, mettent l’accent sur l’exploration des conflits inconscients et des expériences passées pour comprendre les problèmes actuels d’une personne. Elles se basent sur l’idée que nos problèmes du présent résultent de nos problèmes du passé. La psychanalyse accorde une grande importance aux expériences vécues dans l’enfance et leur impact sur le développement de la personnalité. Les souvenirs refoulés, les conflits non résolus et les traumatismes peuvent, selon ce paradigme, continuer à influencer nos vies d’adulte. Leur durée est relativement longue, allant de plusieurs mois à toute une vie. La question principale que l’on se pose en thérapie analytique c’est “Pourquoi ?”, c’est-à-dire, “quelles sont les causes de ce problème ?”, quelle est l’origine de ces difficultés (avec la croyance que sans connaître la cause, impossible de remédier à cette problématique).

Les thérapies symboliques, comme la sophrologie ou la Gestalt-thérapie, se concentrent sur la prise de conscience de soi, l’expression émotionnelle et la compréhension du sens symbolique des expériences vécues. Elles mettent l’accent sur la perception subjective et la signification personnelle des événements. Leur durée est relativement courte, de quelques séances à quelques semaines. En thérapie symbolique, la question principale que l’on se pose est “Pour quoi ?”, c’est à dire, dans quel but, ou encore “quelle est l’intention positive” ?

Les thérapies neurologiques, comme l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), l’EFT (Emotional Freedom Techniques), ou la TNO (thérapie neuro-oculaire) s’intéressent davantage aux mécanismes neurologiques et à la façon dont le cerveau traite, intègre et mémorise l’information. 

La PNL, au même titre que l’hypnose, se situe à la frontière des approches symboliques et neurologiques. 

Faire un schéma 

La PNL combine des éléments de psychologie, de linguistique et de neurosciences pour comprendre comment les individus perçoivent, pensent, communiquent et agissent. Elle met l’accent sur l’observation attentive des signaux verbaux et non verbaux, la modélisation des stratégies de réussite, la création d’ancrages émotionnels et l’utilisation de techniques de langage spécifiques pour influencer positivement les processus mentaux.

Pourquoi la programmation neuro-linguistique (PNL) fonctionne ?

La PNL fonctionne pour plusieurs raisons explicitées tout au long de cet article, à savoir qu’il s’agit d’une approche pragmatique, basée sur des principes psychologiques et neurologiques.

Et la PNL fonctionne aussi pour une simple et bonne raison : elle s’inspire, reproduit et améliore ce qui fonctionne, et élimine ce qui ne fonctionne pas. 

Les craintes liées à la programmation neuro-linguistique (PNL)

PNL et manipulation

La PNL est parfois considérée comme une forme de manipulation ou de contrôle mental.

Certains pensent que la PNL est basée sur des techniques de persuasion et de manipulation psychologique.

Effectivement, si l’on considère que le terme manipulation correspond au fait d’avoir une emprise psychologique sur une personne, alors la PNL n’est pas un outil de manipulation.

Mais si l’on prend la racine étymologique du terme manipuler (manipulare en latin qui signifie donner une impulsion manuelle), alors on peut considérer la PNL comme un outil qui permet de “donner une impulsion mentale”, pour que son interlocuteur atteigne son objectif. La PNL est souvent, et à juste titre, considérée comme un outil d’influence. 

Ce qui distingue l’influence de la manipulation (au sens péjoratif et commun), c’est l’éthique et la déontologie avec laquelle ces techniques sont utilisées. 

Exemple 

Si j’utilise une technique pour arriver à mes fins et que mon interlocuteur est considéré comme “perdant”, alors il s’agit de manipulation.

Si il est gagnant, ou que nous le sommes tous les 2, alors on parlera plutôt d’influence (si évidemment, ses valeurs et ses principes sont respectés).

PNL et dérive sectaire

Certaines personnes “vendent” la PNL comme LA SOLUTION MIRACLE miracle qui va résoudre tous les problèmes rapidement et facilement. Ce n’est pas vrai. Et c’est ce qui concourt à la réputation sulfureuse de la PNL. 

De la même manière que l’hypnose, la PNL peut être utile pour tout le monde, et dans tous les contextes. Pour autant, elle ne le sera pas forcément.

ATTENTION : certaines personnes vous diront qu’ils peuvent soigner le cancer avec la PNL. Il s’agit de dérives très graves, que nous condamnons fermement, et d’un exercice illégal de la médecine caractérisé, passible de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende (article L.4161-5 du Code de la santé publique). Il existe également des peines complémentaires comme l’interdiction définitive ou pour une durée de 5 ans d’exercer une ou plusieurs professions dans le domaine de la santé ou du bien-être. 

Donc non, la PNL ne soigne pas le cancer, et ceux qui l’affirment sont soit des incompétents notoires, soit des charlatans, mais la PNL peut être utilisée et bénéfique dans le cadre d’un accompagnement pour une personne qui a un cancer. 

La PNL ne peut pas être une dérive sectaire, puisque, selon la définition du site du gouvernement : 

“Il s’agit d’un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion qui porte atteinte à l’ordre public, aux lois ou aux règlements, aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l’intégrité des personnes. Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société.”

Et vous l’avez sûrement compris dans cet article, c’est bien tout l’opposé que la PNL prône. 

La PNL une approche superficielle, ésotérique et simpliste ?

Certains pensent que la PNL est une pratique ésotérique ou mystique, associée à des croyances New Age, d’autres perçoivent la PNL comme une approche superficielle qui ne prend pas en compte la complexité et la profondeur des problèmes psychologiques.

Certaines personnes estiment que la PNL est une méthode simpliste qui ne tient pas compte de la diversité des individus et de leurs besoins.

Il existe également une croyance selon laquelle la PNL se concentre uniquement sur le changement de comportement externe, sans aborder les aspects émotionnels et psychologiques sous-jacents.

Soit il s’agit d’une méconnaissance de la discipline, soit il s’agit d’un enseignement hasardeux d’une discipline qui n’a pas été assimilée. 

On reproche parfois à la PNL de diffuser des neuromythes

Il est vrai que la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) a été critiquée pour diffuser certains neuromythes, c’est-à-dire des idées fausses ou simplistes sur le fonctionnement du cerveau et de l’esprit. 

Le mythe du cerveau triunique de Maclean

Visuel du cerveau triunique

Le neuromythe du cerveau triunique postule que notre cerveau se compose de trois parties distinctes, chacune associée à des fonctions spécifiques. Selon cette idée  : 

  • le cerveau reptilien serait responsable de nos instincts de survie, 
  • le cerveau limbique serait associé aux émotions, 
  • et le néocortex serait responsable de la pensée rationnelle. 

Cependant, cette conception simpliste ne correspond pas à la réalité complexe et interconnectée du cerveau humain. Les différentes régions du cerveau interagissent de manière dynamique et intégrée dans la plupart des processus cognitifs et émotionnels.

En revanche, il s’agit d’une métaphore pertinente pour expliquer globalement le fonctionnement du cerveau ainsi que les grandes fonctions cérébrales.

Le neuromythe de là règle des 7%-38%-55%

Visuel de la règle 7-38-55

Un autre neuromythe couramment associé à la PNL est basé sur une interprétation erronée de l’étude de Mehrabian. Cette étude portait sur la communication non verbale et a conclu que dans certaines situations, le langage corporel et vocal étaient plus importants que les mots eux-mêmes pour transmettre des informations émotionnelles. 

Cette conclusion a été souvent mal interprétée en affirmant que :

  • seulement 7% de la communication est basée sur les mots (communication verbale),
  • 38% sur le ton de voix (communication tonale ou para-verbale).
  • et que 55% serait basée sur les expressions faciales (communication non-verbale), 

Cette interprétation est simpliste et ne tient pas compte du contexte et de la complexité de la communication humaine, ni des conditions de réalisation de cette expérimentation. En réalité, la communication est un processus multidimensionnel qui implique de nombreux facteurs, tels que le langage verbal, les expressions faciales, le ton de voix et le contexte global.

Là encore, il ne s’agit pas de faire de l’étude de Mehrabian une vérité immuable

Neuromythe des styles d’apprentissage VAKOG

Visuel VAKOG

VAKOG est l’acronyme des canaux sensoriels : 

  • V pour visuel (la vision / vue)
  • A pour auditif (l’audition, l’ouïe)
  • K pour kinesthésique (les sensations, le toucher)
  • O pour olfactif (l’odorat)
  • G pour gustatif (le goût)

“Toi, tu es visuel ! Toi, tu es auditif, toi tu es kinesthésique !”. Vous avez peut-être déjà entendu ces affirmations hasardeuses ? Si les préférences VAKOG ne sont pas un neuromythe, affirmer que l’on ne peut apprendre que par le biais d’un canal sensoriel est faux. 

D’après Stanislas Dehaene, psychologue spécialisé en neuropsychologie : 

“Un des enseignements des sciences cognitives, c’est que tous les êtres humains ont un cerveau comparable. L’idée qu’il y a des modalités : tel enfant est visuel, tel enfant est auditif, tel enfant est kinesthésique, c’est faux. On bénéficie tous d’avoir l’information sous une forme multimodale. On apprend tous mieux lorsqu’on a l’information à la fois auditive, visuelle et pratique, sur le plan matériel”. 

Dire que l’on apprend que de façon visuelle reviendrait à dire que l’on ne peut utiliser que son bras droit lorsque l’on est droitier.

En revanche, si vous demandez à Rafael Nadal de jouer Roland Garros de la main droite, il est peu probable qu’il gagne le tournoi des Internationaux de France. De la même manière que nous avons des préférences motrices (vous pouvez faire le test : quand vous croisez vos bras, vous avez toujours le même bras dessus et le même bras dessous, et si vous inversez, la position est inhabituelle, gênante, dérangeante), nous avons également des préférences mentales. 

Pour faciliter les apprentissages, une bonne formation (en PNL, mais pas que), va donc stimuler chacun des canaux sensoriels des participants, et l’idée est de stimuler majoritairement les canaux préférentiels des stagiaires ou apprenants.

L’idée n’est pas de dire : “Untel est visuel”, car cela deviendrait limitant pour la personne de le croire. La PNL lutte d’ailleurs contre l’écrasement ou la confusion des niveaux logiques, entre un comportement, une émotion, une croyance, une habitude, un métier, une maladie, une pensée et votre identité. L’un des présupposés de la PNL est d’ailleurs “Nous ne sommes pas nos comportements”, nous ne sommes pas ce que nous faisons. 

Je ne suis pas colérique, il m’arrive de ressentir de la colère. 

Je ne suis pas dépressif, mais je vis actuellement une dépression.
Je ne suis pas chômeur, je suis en situation de chômage. 

Là encore, ceux qui prétendent que la PNL véhiculent le neuromythe VAKOG sont soit des personnes qui n’ont pas une connaissance approfondie de la PNL, soit ils ne sont pas véritablement compétents.

Il y a donc du bon à prendre dans la théorie du VAKOG, ainsi que des choses à laisser.

Faisons  preuve de discernement et remettez en question les neuromythes associés à la PNL ou à toute autre approche. La neurologie et la psychologie évoluent constamment, et il est essentiel de s’appuyer sur des preuves solides et des connaissances actualisées pour comprendre le fonctionnement du cerveau et de l’esprit humain.

Quelles sont les techniques utilisées en PNL ?

Il existe plusieurs techniques utilisées en PNL. Voici les techniques de base, celles que l’on associe ensuite afin de créer des accompagnements puissants et pertinents. 

Questionnement

Un praticien en PNL est formé à poser des questions puissantes, à poser des questions de qualité, et à poser des questions que le client n’a pas l’habitude de se poser. Ces questions peuvent notamment s’appuyer sur le méta-modèle. 

Ces questions ont pour objectif de créer du changement, de mettre la lumière sur quelque chose que le client n’avait pas initialement en tête.

Recadrage

Imaginons qu’une personne se sente découragée par un échec récent. Le coach PNL  pourrait proposer un recadrage en suggérant que cet échec est en réalité une occasion d’apprentissage précieuse, une étape vers le succès. En changeant la signification de l’événement, la personne peut commencer à voir la situation sous un jour plus positif et être encouragée à persévérer.

Reformulation

Si une personne exprime ses difficultés en disant : « Je me sens perdu et confus », le praticien peut reformuler en disant : « Donc, vous voulez dire que vous avez besoin de clarté et de guidance pour avancer ? ». Cette reformulation permet de montrer à la personne qu’elle est écoutée et de clarifier ses besoins.

Ancrage

Imaginons qu’une personne souhaite se sentir plus confiante avant une présentation professionnelle importante. Le thérapeute pourrait lui demander de se rappeler d’un moment où elle s’est sentie pleinement confiante, tout en lui demandant de faire un geste spécifique, comme toucher son poignet. Ce geste devient alors un ancrage physique pour accéder à l’état de confiance lorsque cela est nécessaire, comme avant la présentation professionnelle.

Changement de position de perception

Pour aider une personne à mieux comprendre un conflit avec un collègue, le praticien peut lui demander d’imaginer la situation du point de vue du collègue, en lui demandant : « Comment pensez-vous que votre collègue voit cette situation ? ». En se mettant à la place de l’autre personne, la personne peut acquérir une perspective différente et développer une meilleure compréhension. C’est aussi une stratégie qui permet de prendre du recul par rapport à une situation, de développer plus d’empathie et plus de flexibilité 

Ligne de vie / Ligne du temps

Le praticien peut inviter une personne à tracer une ligne du temps de sa vie, en marquant les événements significatifs, les réussites et les défis. Cela permet à la personne de visualiser ses expériences passées et de mieux comprendre comment elles ont influencé son présent. La ligne de vie peut également être utilisée pour fixer des objectifs futurs et planifier des actions pour les atteindre.

Les sous modalités VAKOG

Les sous-modalités VAKOG font référence aux différentes caractéristiques ou composantes des modalités sensorielles de la PNL : Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif et Gustatif. 

Chaque modalité sensorielle peut être subdivisée en sous-modalités spécifiques. Voici des exemples des sous-modalités VAKOG :

  • Visuel :
    • La taille de l’image mentale (grand, petit).
    • La distance de l’image (proche, éloignée).
    • La netteté de l’image (claire, floue).
    • La luminosité de l’image (lumineuse, sombre).
    • La couleur de l’image (vive, terne).
    • etc…
  • Auditif :
    • Le volume du son (fort, faible).
    • La tonalité du son (grave, aigu).
    • La vitesse de la voix (rapide, lent).
    • La proximité de la voix (proche, éloignée).
    • Les caractéristiques du langage (rythme, intonation).
    • etc…
  • Kinesthésique :
    • La sensation tactile (douce, rugueuse).
    • La température (chaud, froid).
    • La pression (forte, légère).
    • Le mouvement (rapide, lent).
    • La localisation de la sensation (partie du corps spécifique).
  • Olfactif :
    • L’intensité de l’odeur (forte, légère).
    • La nature de l’odeur (florale, épicée).
    • L’association de l’odeur à des souvenirs (agréable, désagréable).
  • Gustatif :
    • Le goût (salé, sucré, amer, acide).
    • L’intensité du goût (fort, faible).
    • La texture de la nourriture (croquant, fondant).

Ces sous-modalités VAKOG sont utilisées pour affiner la compréhension de la façon dont une personne traite l’information sensorielle et comment elle l’utilise pour créer des représentations internes. En identifiant les sous-modalités préférentielles d’une personne, il est possible d’adapter la communication et les techniques de la PNL pour être plus en phase avec son mode de traitement de l’information.

Exemple : une personne qui a un souvenir traumatique peut avoir une réaction complètement apaisée en repensant au même souvenir après un travail sur les sous-modalités. 

Dissociation / Association

Si une personne est submergée par des émotions limitantes liées à un souvenir traumatique, le praticien peut lui demander de visualiser le souvenir comme s’il était projeté sur un écran devant elle, en laissant une distance émotionnelle entre elle et le souvenir. Cela permet de réduire l’intensité émotionnelle et de faciliter le processus d’accompagnement.

Les niveaux logiques de Dilts 

Les niveaux logiques de Dilts, développés par Robert Dilts, sont un modèle utilisé en PNL (Programmation Neuro-Linguistique) pour explorer et comprendre les différents niveaux d’expérience et de changement. Ce modèle propose six niveaux hiérarchiques qui interagissent entre eux. Voici une explication des niveaux logiques de Dilts :

  • Environnement : Ce niveau concerne les éléments externes et concrets qui entourent une personne, tels que le lieu de travail, les relations, les ressources matérielles, etc. Il s’agit du niveau le plus superficiel.
  • Comportement : Ce niveau concerne les actions observables et les comportements d’une personne. Il s’agit des actions spécifiques qu’une personne engage dans son environnement.
  • Capacités : Ce niveau concerne les compétences, les capacités et les talents d’une personne. Il s’agit des aptitudes spécifiques qui permettent à une personne d’accomplir certaines tâches ou de développer certains comportements.
  • Croyances et valeurs : Ce niveau concerne les croyances, les valeurs et les convictions d’une personne. Les croyances sont les perceptions internes de la réalité et les convictions profondément ancrées qui guident le comportement.
  • Identité : Ce niveau concerne l’identité d’une personne, c’est-à-dire sa perception de soi-même et de son rôle dans le monde. Il s’agit de la façon dont une personne se définit et se perçoit.
  • Spiritualité ou mission : Ce niveau concerne la connexion spirituelle, les valeurs profondes et la mission de vie d’une personne. Il s’agit du sens plus large que quelqu’un donne à sa vie et des aspirations les plus élevées.

Selon le modèle des niveaux logiques de Dilts, lorsque des changements sont apportés aux niveaux inférieurs, ils ont tendance à se propager et à avoir un impact sur les niveaux supérieurs. 

Par exemple, un changement dans les croyances peut influencer les comportements, les capacités, l’identité et la spiritualité d’une personne. Ce modèle est utilisé en PNL pour explorer les différents niveaux et déterminer où un changement est le plus approprié et le plus efficace pour atteindre les objectifs fixés.

Les stratégies

Le travail sur les stratégies est une composante importante de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) et implique le décryptage et la transformation des schémas de comportement et de pensée d’une personne. Voici quelques aspects clés liés au travail sur les stratégies en PNL :

  1. Décodage des stratégies : Le décodage des stratégies consiste à analyser comment une personne utilise ses processus internes pour atteindre un résultat spécifique. Cela implique d’identifier les étapes mentales, les représentations sensorielles, les dialogues internes et les motivations qui sous-tendent un comportement ou une action. En analysant les schémas de comportement et de pensée associés aux échecs et aux réussites passées, il est possible de repérer les stratégies qui conduisent à ces résultats. Cela permet de prendre conscience des schémas limitants et de développer de nouvelles stratégies plus favorables à la réussite. En PNL, il est possible également d’identifier les stratégies d’apprentissage et de les modifier si elles ne sont pas adéquates.
  2. Transformation et apprentissage de stratégies : Une fois qu’une stratégie est identifiée, il est possible de la transformer pour obtenir de meilleurs résultats. Cela peut impliquer de modifier les étapes mentales, de changer les représentations sensorielles, d’ajuster les dialogues internes ou de restructurer les motivations pour créer une nouvelle approche plus efficace.

En travaillant sur les stratégies, la PNL vise à identifier les schémas qui fonctionnent et ceux qui limitent une personne. Elle permet d’explorer de nouvelles possibilités, d’améliorer la performance, de résoudre les problèmes et de faciliter le changement positif.

Protocoles

Les protocoles enseignés en PNL sont des associations stratégiques des techniques présentées derrières, des approches structurées, avec une logique interne répondant à un objectif précis, qui peut s’utiliser dans des cas spécifiques. 

Certains protocoles seront plus utilisés pour l’arrêt du tabac, d’autres pour le poids, d’autres pour la motivation ou la confiance, et certains pour les phobies et les traumatismes.

Ces exemples illustrent comment les techniques de la PNL peuvent être appliquées dans des contextes réels pour faciliter la communication, le changement et le développement personnel.

Ces différentes techniques sont enseignées dans les cursus de Technicien en PNL, Praticien en PNL et Maître-Praticien en PNL.

Comment se passe une séance de programmation neuro-linguistique (PNL) ?

Globalement, une séance de programmation neuro-linguistique dure environ entre 30 minutes et 1h30. Certains praticiens font des séances encore plus courtes, et des séances plus longues. C’est variable en fonction de la stratégie d’accompagnement. 

2 grandes phases composent une séance de PNL : 

  • phase d’accueil du client : le praticien accueille le client et sa demande, détermine un objectif, ce qui va orienter sa stratégie thérapeutique,
  • phase de “plateau thérapeutique” : en fonction de la plainte, de la demande ou de l’objectif du client, le thérapeute va utiliser différentes techniques ou protocoles PNL (qu’il peut mixer avec d’autres approches auxquelles il est formé comme la thérapie d’impact ou autre)

Avantages et limites de la programmation neuro-linguistique (PNL)

Les avantages de la programmation neuro-linguistique (PNL)

➕ Il est possible de se former relativement rapidement à la PNL

➕ Les séances de PNL ne sont pas remboursées, ce qui permet un engagement important de la part du client

➕ La PNL est une approche pragmatique basée sur l’atteinte d’un objectif et l’orientation solution

➕ La PNL peut être utile à bien des égards : phobie, psychotrauma, émotions limitantes, 

➕ La PNL fait partie des thérapies dites brèves, et les résultats peuvent donc être très rapides

➕ En vous formant à la PNL, vous serez capables de déterminer des objectifs clairs et précis

➕ En vous formant à la PNL, vous allez devenir de meilleurs communicants (avec vos équipes, avec vos enfants, avec vos familles, avec vos collègues, avec vos amis, etc…)

➕ La PNL permet de développer sa confiance en soi, son leadership, son aisance oratoire

➕ La PNL est de plus en plus reconnue pour son efficacité

➕ La PNL a de plus en plus le “vent en poupe”, enseignée dans les formations de coaching et de préparation mentale

Les inconvénients et limites de la programmation neuro-linguistique (PNL)

➖ Les séances de PNL ne sont pas remboursées, et donc cela peut freiner certaines personnes

➖ La PNL n’est pas réglementée, et il est donc essentiel de consulter une personne bien formée et compétente. Il convient de vérifier 

➖ La PNL souffre parfois d’une mauvaise réputation diffusée par des personnes qui la méconnaissent 

➖ La PNL n’est pas forcément adaptée à tous les troubles psychologiques, et il est nécessaire de se mettre en relation avec des professionnels de santé compétents

➖ Les bienfaits de la PNL ne sont pas encore suffisamment étudiés sur le plan scientifique (certaines études scientifiques ont été répertoriées en fin d’article)

Imagerie mentale, visualisation, entraînement mental & programmation neuro-linguistique (PNL)

PNL et performance au basket-ball

Voici une étude intéressante, qui peut vous permettre de visualiser encore plus les intérêts de la PNL (Fazel et Al 2018)

Pour réaliser leur étude, Fazel et Al ont décidé de réunir 30 basketteurs de Chicago et ils les ont divisés en 3 groupes de 10 joueurs.

  1. Le premier groupe ne doit rien faire durant un mois (arrêt total de la pratique).
  2. Le deuxième groupe doit s’entraîner à tirer des lancers-francs pendant 1 heure chaque jour pendant 1 mois.
  3. Le troisième groupe doit s’entraîner mentalement uniquement à tirer des lancers francs pendant 1 heure chaque jour pendant 1 mois.

D’après vous, quel groupe a obtenu les meilleurs résultats ? 

  • Le groupe 1
  • Le groupe 2
  • Le groupe 3 
  • Ils ont tous régressé 
  • Ils ont tous progressé 
  • Ils ont tous stagné

Voici les résultats obtenus

Le premier groupe n’a évidemment pas progressé.

Le deuxième groupe qui s’est réellement entraîné a progressé de 24% aux lancer-francs.

Le troisième groupe qui s’est entraîné mentalement aux lancer-francs a progressé de 23%.

On peut donc voir que les 2ème et 3ème groupe ont quasiment autant progressé, soulignant l’impact du “mental”, ou plutôt de la visualisation mentale. Il manque évidemment une donnée intéressante dans cette étude… avec un quatrième groupe qui aurait combiné les 2 formes d’entraînement, dont l’efficacité serait probablement encore plus élevée. 

Comment expliquer ces résultats ?

Dans l’étude de Hanakawa et al (2008), on observe grâce à un IRM fonctionnel que l’activité cérébrale lors de la visualisation d’un geste ou d’une activité (qu’on peut appeler imagerie mentale, imagerie motrice, visualisation, hypnose, etc)  est très proche de l’activité cérébrale lors de la réalisation “réelle” du mouvement. C’est aussi ce que l’on peut observer pour l’étude de Lotze et al (2013), où l’on compare l’activité cérébrale entre les mouvements exécutés et les mouvements imaginés chez des joueurs de violon amateur et des joueurs de violon professionnels. Derbyshire et al (2004) ont également mis en avant cela au niveau de la douleur réelle et de la douleur induite lors d’une session d’hypnose, mettant en plus en avant la différence marquée entre la douleur induite lors d’une session d’hypnose et la douleur simplement imaginée (sans hypnose), avec un activité cérébrale bien moindre dans le dernier cas de figure.

C’est une des raisons pour lesquelles la PNL, qui utilise énormément la visualisation, est si efficace.

Visuel global récapitulatif

PNL et performance musicale au piano

Une autre étude, menée en 1990 par Pascual-Leone de l’Université d’Harvard a démontré, grâce à l’imagerie cérébrale fonctionnelle, que lorsque des individus apprennent à jouer du piano, leur zone corticale motrice se développe, même après seulement une semaine de pratique. 

L’autre groupe de volontaires, lui, ne faisait qu’imaginer le mouvement des doigts sur le piano… et il a également connu une augmentation de cette zone corticale ! Ainsi, répéter mentalement et pratiquer une activité entraînent le développement des mêmes zones du cerveau. Dans les mêmes proportions ? 

PNL et pilotage de drônes 

Dans une étude intitulée “Comparing the Effect of using Simulators and Mental Imagery of Piloting Techniques on the Performance of UAV Athlete Pilots”, les auteurs Behrouz Golmohammadi et Vali ollah Kashani de l’Université Semnan ont étudié l’intérêt de la visualisation.

De nombreuses preuves scientifiques confirment l’impact de l’imagerie sur l’amélioration de l’apprentissage et des performances des compétences sportives, ainsi que sur l’ajustement des émotions et des pensées des athlètes par rapport à la compétition. Par conséquent, l’imagination facilite non seulement la performance, mais aussi les pensées et les réactions des athlètes lors des compétitions. L’objectif de cette étude était de comparer l’effet de l’utilisation d’un simulateur à celui de l’imagerie des mouvements dans les techniques de pilotage sur les performances des pilotes d’UAV (véhicule aérien sans pilote).

La population statistique de cette étude était constituée des pilotes d’UAV de Téhéran. Parmi eux, 20 participants et ils ont été répartis aléatoirement en deux groupes, l’un utilisant un simulateur et l’autre utilisant un simulateur en plus de l’imagerie mentale. Ils ont été formés au pilotage de drones pendant huit semaines.

Les résultats de l’étude ont indiqué qu’après huit semaines de formation spécialisée au pilotage de drones et de pratique de vols en temps réel, le simulateur avait un effet positif sur les performances des pilotes lors des vols réels et pratiques…

Mais l’utilisation du simulateur en combinaison avec les techniques d’imagerie a également eu un effet positif sur les performances des pilotes et a amélioré leur vol réel. Une comparaison des deux méthodes de formation a montré que l’effet de la technique de formation combinée était significativement plus important que l’effet de la pratique réelle sur les performances des pilotes ! 

Peut-être avez-vous déjà vu des reportages sur l’entraînement mental des pilotes de voltige, ou encore les skieurs qui, avant leur course, imaginent et simulent la descente les yeux fermés, en état modifié de conscience… (Raymond Abrezol, un médecin suisse, a mis en place la visualisation mentale dans le programme d’entraînement des skieurs nationaux, qui ont commencé ensuite à glaner médaille sur médaille). 

C’est pourquoi la PNL et la préparation mentale sont très appréciés par les sportifs de haut niveau et les dirigeants d’entreprise.

Conclusion

En conclusion, la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) est une approche qui repose sur l’étude de la communication, de la cognition et des mécanismes neurologiques. Elle vise à améliorer la communication, à changer les schémas de pensée limitants et est un fabuleux outil de développement personnel. La PNL offre des outils et des techniques pour améliorer la compréhension de soi et des autres, gérer les émotions, modéliser les comportements efficaces et atteindre des objectifs.

Résumé

A retenir
✅La PNL peut être considéré comme un “mode d’emploi du cerveau”
✅La PNL se base sur l’étude et la modélisation de ceux qui “réussissent”
✅La PNL est une méta-discipline
✅La PNL est une approche pragmatique et empirique
✅La PNL peut être utilisée dans de nombreux domaines : l’accompagnement, la thérapie, le coaching, le management, la vente, l’enseignement, l’éducation, etc… 
✅La PNL tire ses origines de différentes disciplines : les 3 majeures sont l’hypnose, la gestalt, et la thérapie familiale et conjugale
✅La PNL se base sur des techniques de questionnement, de reformulation, de recadrage, de changement de croyances, de l’imagerie mentale
✅La PNL est plébiscitée dans le monde de l’entreprise et du sport de haut-niveau
✅Elle met l’accent sur l’amélioration de la communication verbale et non verbale, la gestion des émotions et la modification des schémas de pensée négatifs.
✅La PNL propose des méthodes telles que la modélisation de l’excellence, l’utilisation de techniques d’imagerie mentale et le renforcement de la confiance en soi.
✅Tout le monde peut se former en PNL

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Livres sur la Programmation Neuro-Linguistique (PNL)

  • Andreas Connirae (1994). Heart of mind. 
  • Andreas C. & Andreas T. (1994) Core Transformation : Reaching the wellspring within. Moab, UT Real People Press.
  • Andreas C. & Andreas T. (1996) Au coeur de l’esprit. Editions De la tempérance.
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