Questions examen praticien pnl
Liste des questions susceptibles de tomber à l’examen de Praticien Hypnose PNL
La PNL correspond à une philosophie de vie. Cette approche est facilitante, aussi bien pour avoir des relations harmonieuses avec vos proches, votre famille, vos collègues, que pour avoir une vie épanouie, du succès, et atteindre vos objectifs.
La PNL est une pédagogie. De nombreux enseignants s’intéressent à la PNL afin de faciliter l’apprentissage de leurs apprenants, s’intéressant notamment à leurs stratégies inconscientes.
La PNL est une pédagogie centrée sur la communication, l’apprentissage et le changement de la personne.
La communication : Il est intéressant de savoir que l’essentiel de notre communication se fait hors de notre champ de conscience. Le langage du corps produit plus d’effets sur les autres que le contenu ou que la forme de nos propos. Ainsi la force des bons communicants n’est pas uniquement dans ce qu’ils disent, le contenu, mais aussi dans la forme, c’est-à-dire le processus de réalisation de l’acte de communication. Il s’agit d’être cohérent entre ce que l’on dit (le fond), et la manière dont on le dit (la forme).
L’apprentissage : Richard Bandler disait "je pense qu’il est plus approprié de décrire la PNL comme un processus éducatif. En fait, nous mettons au point des moyens d’apprendre aux gens à utiliser leur cerveau". Il prenait souvent cet exemple lors de ses conférences :
“Le cerveau est vraiment phénoménal. Ce qu'il vous fait faire est absolument stupéfiant. Le problème n'est pas qu'il ne peut pas apprendre, comme on nous l'a dit trop souvent. Le problème est qu'il apprend trop vite et trop bien. Par exemple, prenez une phobie. N'est-il pas stupéfiant d'être capable de se rappeler d'être terrifié à chaque fois que l'on voit une araignée ? Vous ne rencontrerez jamais un phobique regardant une araignée en disant : "Oh mince, j'ai oublié d'avoir peur." Y a-t-il des choses que vous aimeriez apprendre aussi parfaitement ? Quand on y réfléchit bien, la phobie est un merveilleux exemple d'apprentissage. Et si vous vous intéressez à l'histoire de la personne, vous découvrirez souvent qu'il a suffi d'une fois pour apprendre : il a suffi d'une seule expérience pour que la personne apprenne quelque chose parfaitement, au point de s'en souvenir toute sa vie.”
Le changement : de nombreux psychologues et personnes travaillant dans la relation d’aide utilisent la PNL comme un outil thérapeutique ou de développement personnel. Puisant ses origines chez des thérapeutes célèbres pour leur efficacité, la PNL est un outil précieux dans la palette thérapeutique des professionnels de la relation d’aide.
La PNL permet de faciliter la communication entre les individus : on parle de communication inter-personnelle. Elle permet également d’améliorer sa communication intra-personnelle : la communication qu’on a lorsqu'on se parle à nous-même, le fameux “langage intérieur”.
Or, la communication peut être résumée en une phrase : transmettre un message, comme le facteur vous délivre une lettre. Cependant, quand il s’agit d’un colis et que le facteur essaye de le glisser dans la fente, évidemment trop petite, il finit par abandonner et vous n’avez pas votre colis. Tout le monde est donc perdant.
C’est exactement la même chose lors des apprentissages. Par exemple, si le professeur essaye toujours de glisser le colis dans la fente, beaucoup d’élèves vont se retrouver sans leur colis. Pour ce faire, nous sommes d’accord que le facteur a besoin de la clé pour ouvrir la boîte aux lettres. Et encore mieux, d’un pass universelle pour ouvrir toutes les boîtes aux lettres. Ce pass universel, c’est la PNL.
Dans de nombreuses thérapies orientées vers l’analyse, on cherche à faire passer uniquement des messages à travers la petite fente, qui correspond à un message logique, cartésien s’adressant au néocortex.
Pourtant, dans le cas d’une phobie, par exemple, avoir une peur bleue des souris n’est absolument pas logique. La souris ne risque pas de nous dévorer, ni de nous attaquer, ni quoi que ce soit. Les personnes qui en souffrent en sont bien conscientes, cette peur est absurde, et chercher à la supprimer en s’adressant à la partie « raisonnée » du cerveau (le néocortex, entre autres), revient à vouloir le colis par la petite fente de la boîte aux lettres, ce qui est tout aussi absurde. C’est pourquoi bon nombre de thérapies ont des résultats mitigés, voire décevants.
Avec la PNL, le pass universel, vous allez en revanche vous adresser à différents niveaux cérébraux pour distribuer votre colis : le cerveau archaïque (système dit “reptilien”), le système limbique (le cerveau “émotionnel”), et le néocortex (la partie plus logique, cartésienne et raisonnée).
Pour revenir à la phobie par exemple, l’approche émotive sera la plus efficace pour retrouver du pouvoir sur ses peurs. Avec cette approche multi-niveaux, la PNL est un fabuleux outil d’apprentissage, de communication, de coaching et de thérapie.
Si certains facteurs acceptent de dégrader des colis en les faisant passer par une fente trop petite, d’autres cherchent en revanche à s’équiper du pass pour faciliter leur travail et préserver les colis qu’ils délivrent.
En résumé, la PNL peut servir dès lors qu’il y a communication, c’est-à-dire : en management, en thérapie, en coaching, en développement personnel, en pédagogie, en formation, en vente, etc…
En résumé, la PNL peut servir dès lors qu’il y a communication, c’est-à-dire : en management, en thérapie, en coaching, en développement personnel, en pédagogie, en formation, en vente, etc…
Présupposés sur l’accompagnement
Présupposés | Explication |
1 )Établir le rapport c’est rencontrer un individu dans son modèle du monde. | Pour guider, il est nécessaire de suivre. Apprenez à parler le même langage que votre interlocuteur, à danser la même danse que lui, avant de l’inviter à vous suivre dans votre langage, dans votre danse. |
2) Tout peut être modélisé et enseigné, si on le fractionne en sous parties suffisamment petites. | Comment manger un éléphant ? EN mangeant une bouchée par une bouchée |
3) Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés. | Chaque individu a la capacité d’atteindre ses objectifs. Tout est une question de temporalité (quand) et d’actions (comment). |
4) C’est ce que le client fait pour lui-même qui est l’origine de ses propres changements et non l’intervention du thérapeute. | C’est le client qui est la source de son propre changement. Le client amène son bois, et le thérapeute amène le briquet, et le client rallume lui-même son feu, sa flamme. |
Présupposés sur la communication
Présupposés | Explication |
5) Il est impossible de ne pas communiquer. | Même quand on ne parle pas, nous donnons des informations à notre interlocuteur. Etude de Mehrabian : 93% du non verbal / 7% verbal |
6) La communication existe à deux niveaux : au niveau conscient et au niveau inconscient. | Si je vous dis : “je suis super heureux d’être avec vous aujourd’hui” avec un air renfrogné, qu’allez-vous croire ? Si je vous dis que je suis à l’aise mais que je suis rouge, que je transpire, que je respire avec difficulté et que je me gratte, qu’allez-vous croire ? |
7) Le corps et l’esprit font partie d’un même système cybernétique. | Avez-vous déjà observé les similitudes dans les comportements de sportifs qui viennent de remporter un succès ? et de ceux qui viennent de perdre ? |
8) La signification de la communication est déterminée par la réponse qu’elle déclenche chez l’interlocuteur. | CF loi de la variété requise. C’est l’élément le plus souple du système qui dirige le système. Si le récepteur ne reçoit pas l’information que l’émetteur transmet, le seul pouvoir de l’émetteur est de transmettre un message différent ou d’une façon différente. S’il émet le même message, il aura le même résultat. Comme disait Einstein, la définition de la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à une résultat différent. |
Présupposés sur les perceptions
Présupposés | Explication |
9) La carte n’est pas le territoire | Exemple de Magritte : “Ceci n’est pas une pipe” |
10) À chaque instant, une personne fait le meilleur choix qui est à sa disposition. | C’est avec du recul que l’on pense parfois qu’on aurait pu faire différemment. |
11) Nous créons nos cartes d’après nos expériences, et agissons ensuite dans le monde à partir de nos cartes. | “Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison” Henry Ford |
12) A chaque instant, je suis responsable de ma carte du monde, de la manière dont je la dessine, l’utilise, la transforme. | La notion de responsabilité est très présente dans les thérapies brèves, et diffère grandement de la notion de culpabilité |
Présupposés sur l’apprentissage et le changement
Présupposés | Explication |
13) Notre attitude n’est pas ce que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous faisons. | Exemple de l’école : Tu es nul. Différence entre tu es nul et tu as raté |
14) Il n’y a pas d’erreur, seulement du feed-back, c’est-à-dire de l’information en retour, de l’apprentissage. | “Soit je gagne, soit j’apprends” - Nelson Mandela. “L’erreur” permet de voir ce qui n’a pas été totalement assimilé ou compris et permet d’avancer et progresser. L’erreur est la première étape de l’apprentissage. |
15) La confusion est la porte d’entrée à la réorganisation des perceptions. | Lorsque l’on apprend, il arrive que nous atteignons des “plateaux”. Ces plateaux sont source de confusion, mais ils sont surtout le signe de nouveaux apprentissages |
16) Si ce que vous faites ne fonctionne pas, faites autrement. | “La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent” |
On ajoute habituellement 2 autres présupposés en PNL
17) Chaque comportement a une intention positive dans un certain contexte.
Par exemple : le fait de fumer peut être une nuisance pour la santé actuelle d’un individu, mais lui a permis à un autre moment d’intégrer un groupe, de prendre confiance en lui, de prendre du temps pour lui…
18) La personne ou l'élément ayant la plus grande flexibilité dans un système aura le plus d'influence. C'est la loi de la variété requise de la théorie des systèmes, formulée par William Ross Ashby. Cela signifie que la personne ayant le plus d'options et de choix de comportement contrôlera le système. En apprenant et maîtrisant la PNL, vous développez votre adaptabilité, ainsi que celle de vos clients.
Récapitulatif des présupposés
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- Calibration
- Reformulation
- Synchronisation
Certains ajoutent parfois la ratification (permise par la calibration), la proxémie et le maintien de l’espace de confort.
Créer le rapport permet de créer une relation propice au changement et au suivre et guider.
La calibration est le processus d'observation fine des comportements conscients ou inconscients d'une personne au cours d’une interaction. La calibration permet d’observer la modification d’un comportement externe (comme la respiration qui se fait plus lente ou plus rapide, la déglutition, la couleur de la peau, etc), qui témoigne de la modification d’un état interne.
La calibration permet d’écouter et d’observer finement un ensemble de signes physiologiques qui traduisent les états internes de notre interlocuteur lorsque celui-ci vit (ou revit) une expérience :
une calibration macro : au niveau de la posture, des gestes (conscients et inconscients) , du rythme, du volume, du timbre de la voix du sujet
une calibration micro : au niveau de la respiration, la couleur du visage, les mouvements oculaires, la tonicité musculaire, toux, déglutition, intonation (chantante, monocorde), hésitation…
C’est un processus qui demande une attention fine à la conduite de l’autre et qui permet d'établir des liens momentanés entre certaines manifestations comportementales et les représentations sensorielles internes suscitées par l'expérience subjective de la personne (agitation, calme ou transpiration).
Les mimiques, les mouvements oculaires, la posture et la respiration traduisent ce qui est vécu de l’intérieur. Cependant les comportements externes ne sont pas des indicateurs infaillibles et ils ne peuvent être généralisés, car chaque personne est unique. Ainsi, à partir de la manière d’être d’un sujet, on ne peut pas extrapoler des considérations générales pour d’autres sujets.
La calibration permet donc de recueillir des informations sur notre interlocuteur, d’identifier des incongruences, et d’améliorer notre communication.
La reformulation consiste à utiliser des termes similaires ou proches des termes utilisés par la ou les personnes avec qui vous communiquez, afin de “rentrer” dans leur carte du monde et de “coller” au mieux à leurs représentations. Il existe différentes familles de reformulations, et différentes stratégies.
L'art de reformuler est une pratique essentielle en communication. La reformulation permet de :
montrer à son interlocuteur qu’on l’écoute de façon active,
se synchroniser de façon verbale et digitale
faire passer un message ou aider son interlocuteur à penser autrement qui permet d’obtenir une synchronisation verbale et digitale avec lui. Cela concourt à Cela permet de faire avancer un cheminement de pensées, une idée ou des convictions enfouies.
vérifier qu’on a bien compris ce qu’il a exprimé,
éviter les “écrans de fumée” et recentrer le client.
La synchronisation
Il s’agit de la reproduction de certains aspects du fonctionnement de l’autre. C’est une mise en concordance des différents éléments du modèle du monde des personnes qui se rencontrent.
La synchronisation s'établit à trois niveaux :
La synchronisation comportementale ou non verbale : dans laquelle il s'agit de se rythmer, de se mettre au diapason de l'autre et d’adapter son comportement au sien (et non d’imiter ou de singer). Vous pouvez aussi vous synchroniser sur le plan vocal en reproduisant les caractéristiques vocales.
La synchronisation verbale sur le contenu ou sur les prédicats linguistiques : dans laquelle il s'agit de s’adapter au registre sensoriel utilisé par l’autre.
La synchronisation socio-culturelle sur les systèmes de valeurs : Il s'agit d'accepter, de prime abord, les critères, valeurs et système de croyance de l'autre.
La synchronisation comportementale peut être indirecte ou croisée, par exemple : le client croise ses bras, je croise mes jambes. La synchronisation indirecte permet d’éviter d’imiter ou de singer.
La synchronisation non verbale directe (analogie)
Physique (comportements) :
Posture du corps : adopter la posture votre interlocuteur de façon générale, ou de façon plus spécifique (bras, jambes, tête, épaules expression du visage, geste)
Gestes : reproduire discrètement certains gestes (se gratter la tête, s’étirer, etc)
La respiration : adopter le même rythme respiratoire.
Auditive (caractéristiques vocales) :
Le volume,
Le rythme / le débit : régulier ou saccadé,
Le ton : aigu, grave,
Le timbre,
Le rythme / le débit : régulier ou saccadé,
La direction de la voix
La synchronisation digitale (verbale)
Il s’agit ici de repérer les prédicats linguistiques et parler sur le(s) même(s) registre(s) sensoriel(s).
La synchronisation permet de créer une relation de confiance, une relation propice au changement, de créer une communication d’inconscient à inconscient. Elle permet également d’instaurer le suivre et guider.
La ratification correspond au fait de mettre l’emphase sur un phénomène qui se produit durant la séance (“voilà, exactement comme ça). Cette emphase peut se faire de façon verbale (comme dans l’exemple précédent), de façon paraverbale (“hmmmm” par exemple), ou encore de façon comportementale (en hochant la tête par exemple).
Ratifier permet de valoriser l’individu, de le mettre en confiance et en sécurité, et d’amplifier les phénomènes ratifiés (c’est très souvent le cas en hypnose ericksonienne où l’on ratifie les mouvements inconscients afin de les amplifier en règle générale, pour instaurer une communication claire et efficace avec l’inconscient de l’interlocuteur.
La PNL et l’hypnose font partie des thérapies dites “symboliques” et en thérapies brèves, on travaille en règle générale à 90° pour différentes raisons :
la position face à face est plutôt une position dite de défi, la position côte à côte est une position qui symboliquement est pertinente car “on regarde dans le même direction”, cependant elle prive le praticien de beaucoup d’indices en termes de calibration. La position à 90° est le meilleur compromis entre ces 2 positions
la position à 90° est une position qui permet de poser facilement un ancrage, tout en ayant un maximum d’information sur le sujet en termes de calibration
Laisser le champ libre pour la visualisation du client qui a souvent son futur devant lui (ou sur sa droite)
Pour toutes ces raisons, on va travailler à 90°.
La position basse (ou posture basse) est une attitude que l’on adopte dans les thérapies brèves et qui laisse le client ou le patient pleinement responsable des actions qu’il met en place, des émotions qu’il ressent, et des pensées qu’il crée. Parce que le client est responsable de ces éléments, et que je sais qu’il a en lui toutes les ressources pour changer, alors je ne lui suggère pas de solution, je ne lui donne pas de conseil. La posture basse peut se résumer par la phrase : je ne sais pas pour le client, je sais seulement qu’il ne sait pas encore qu’il connaît la solution de son problème. Un praticien en thérapie brève qui adopte une posture basse ne donne donc pas de conseil (différence avec le conseil ou le consulting, où le consultant ou conseiller adopte une posture “haute” : je sais ce que toi tu ne sais pas). Pour conclure, la posture basse consiste à dire que le praticien est expert de la discipline (PNL, hypnose, ou autre), et que c’ets le client qui est expert de sa vie, et en utilisant l’outil ou la discipline mise à disposition, il va trouver ses propres ressources et ses propres solutions.
Informations générales :
Ils peuvent facilement se laisser distraire par les bruits ambiants.
Ils peuvent vous répéter des choses facilement.
Ils ont une bonne mémoire auditive, ils se rappellent de ce que vous leur avez dit.
Ils apprécient la musique et aiment passer du temps au téléphone.
En pédagogie, veillez à moduler votre voix face à un public dit “auditif”, qui se lassera rapidement d’une voix monotone.
Ils cherchent régulièrement des accès oculaires latéraux.
Ils peuvent avoir tendance à se parler intérieurement (dialogue interne).
Ils apprennent en écoutant, en chantant aussi.
Ils apprennent de façon séquentielle, et aiment écouter et chanter pour apprendre.
Ils aiment les explications avant de passer à l’action.
Ce sont des personnes qui travaillent souvent avec des écouteurs.
Respiration thoracique.
Leur posture :
Leur tête est penchée vers le côté et souvent en avant : “ils tendent l’oreille”
Dans une salle de formation, ils se mettront en position pour pouvoir bien entendre le formateur, plutôt à l’avant, et s’il y a des systèmes de diffusion du son, proches de ceux-ci.
Leurs expressions favorites :
“Bien entendu – ça ne me dit rien – si j’entends bien – avoir une langue bien pendue – mâcher ses mots – plein les oreilles – mettre en sourdine – à bon entendeur – mot pour mot – à vrai dire – bouche cousue – à tue-tête – qu’est-ce que tu me chantes là – façon de parler – prêter une oreille attentive – ne plus s’entendre – même longueur d’onde – son de cloche – ton direct – cela sonne faux – être sourd à…”
Leur voix :
Ils ont tendance à se parler intérieurement (dialogue interne).
Ils peuvent avoir une voix monocorde, régulière, rythmée.
Utilité du système de représentation "auditifs" :
Efficace pour classer, ranger nos expériences et nos souvenirs.
Permet de donner de façon séquentielle les données.
Sert à regrouper et à catégoriser les expériences.
Temps de décision plus long parce qu’on doit considérer une possibilité à la fois séquentiellement.
Ils sont souvents compétents dans les domaines suivants : organiser / synthétiser / raisonnement logique / conclure
Informations générales :
Ils ont une excellente mémoire visuelle.
Ils portent peu d’importance au bruit (surtout lorsque le canal visuel est stimulé).
Ils aiment faire des visioconférences et des appels avec la caméra.
Ils peuvent se lasser lors de longs discours (surtout s’ils ne sont pas imagés), et se distraire.
Ils sont souvent organisés, ordonnés.
Ils aiment s’habiller avec élégance, avec goût.
Ils peuvent oublier certaines consignes formulées à l’oral.
Ils apprécient les schémas, les dessins, les croquis, les mindmaps (ou cartes heuristiques), et les sketchnotes.
Posture :
Tête et corps droits et yeux en haut.
Leur respiration se situe au niveau des épaules ou du cou (respiration haute, thoracique).
Lorsqu’ils sont assis, leur corps est souvent incliné vers l’avant.
En formation, ils se positionnent à un endroit où ils vont pouvoir voir clairement le tableau ou les paperboards.
Leurs expressions favorites :
“Vous voyez… – j’ai aperçu - c’est tout vu – au vu de – à première vue – avoir une vision d’ensemble – à la lumière de – en un clin d’œil – avoir l’œil sur – tour d’horizon – il paraît que – sans l’ombre d’un doute – avoir un aperçu de – avoir une vague impression – veiller à ce que – voir venir – tape à- l’œil – à l’œil nu – voir le bout du tunnel – observer – être aveuglé – tout un cinéma – idées noires – je suis dans le brouillard ”
Leur voix :
Plutôt aiguë, avec un rythme rapide et souvent saccadé.
Utilité du système de représentation "visuels" :
Il peut emmagasiner et gérer de nombreuses informations et ce, simultanément.
“Une image vaut mille mots”
Le registre visuel est celui qui permet de capter le plus d’informations en simultané
Il prend des décisions rapidement, surtout lorsque le visuel construit est utilisé.
Informations générales :
- Les kinesthésiques parlent lentement, doucement.
- Tout ce qui est physique les attire.
- Ils mémorisent par l’action : “c’est en forgeant qu’on devient forgeron”
- En pédagogie, demandez leur comment ils vont faire ou s’y prendre.
- Ils ont généralement une respiration profonde qui se situe au niveau du ventre (respiration abdominale), ce qui est facilement observable par le mouvement de gonflement et de dégonflement de l’abdomen.
- Globalement, leur rythme est plutôt lent.
- Ils sont intéressés par tout ce qui est physique (sport, massages, art, etc…).
- Lorsqu’ils parlent à une autre personne, ils se tiennent près d’elle contrairement aux visuels. Ils aiment les contacts physiques, vont “taper sur l’épaule”, faire des “hugs”, serrer dans les bras. Leurs poignées de main peuvent être assez longues.
- Ils mémorisent et apprennent en faisant. Pédagogiquement, la théorie peut vite les ennuyer s’il n’y a pas d’exercice. Ils ont besoin de faire pour comprendre.
- Il est important pour eux d’être assis et installés confortablement en formation.
- Ils ont des vêtements confortables, souvent larges.
- Ils peuvent “avoir la bougeotte”.
- Respiration ventrale et profonde.
Leurs expressions favorites :
“Vous me suivez – faire passer une idée – vous saisissez le sens – lessivé – dur comme fer -main à la pâte – se coltiner - je ne vous suis pas – main dans la main – tirer les ficelles – tiens bon ! – lâcher le morceau – avoir un bon contact – donner le déclic – être à côté de ses pompes – je nage complètement – avoir le cœur gros – avoir les pieds sur terre – être plein de bon sens – il est insensible à – faire passer son idée”
“ça roule !”, “je suis plié”, “ça me tord de rire”, “je le sens bien”, “je ressens”, “j’en ai plein le dos”, “tirer la sonnette d’alarme”, “pousser mémé dans les orties”, “garder le contact”, “serrer la pince”, “un avis tranché”, “tomber dans les pommes”, “se faire rouler dans la farine”, “rentrer dans sa coquille”, “sortir de sa grotte”, “ça remue”, “se tenir à carreau”, “poser un lapin”, “avoir le coeur sur la main”, “monter sur ses grands chevaux”, “mettre les pieds dans le plat”, “être lessivé”, “j’y mets ma main eau feu”, “je donne ma langue au chat”, “donner un coup d’épée dans l’eau”.
Leur voix :
- Plutôt grave
Utilité du système de représentation "kinesthésique" :
- Les personnes ayant un registre kiné apprennent en faisant,
- Ils sont dans l’action, passent à l’action facilement,
- Ils peuvent être en difficulté dans le système scolaire où les mémoires visuelles et auditives sont les plus sollicitées.
Une ancre est un stimulus externe ou interne qui déclenche automatiquement une réponse comportementale, cognitive ou émotionnelle.
“L’utilisation de la métaphore de l’ancre dans la terminologie de la PNL est lourde de sens. Les membres de l’équipage attachent l’ancre d’un bateau à un point stable afin de le maintenir dans un certain périmètre et l’empêcher de dériver. Ce qui implique que l’élément qui sert d’ancre psychologique n’est pas seulement un stimulus mécanique qui “cause” une réponse, mais aussi un point de référence pour aider à stabiliser un état particulier. Pour poursuivre l’analogie, le bateau peut être considéré comme le point spécifique de focalisation de notre conscience sur l’océan de l’expérience. Les ancres servent de point de référence pour nous aider à trouver un lieu spécifique sur cet océan d’expériences, à maintenir notre attention, et à l’empêcher de dériver” - Robert Dilts.
Cela se passe lorsqu’un élément d’une expérience particulière est réintroduit, et qu’il induit par lui-même la reproduction d’autres éléments de l’expérience. Le terme ancrage fait donc référence à la tendance d’un composant d’une expérience à ré-induire l’expérience toute entière. L’ancrage est l’équivalent cognitif du réflexe conditionné étudié par Pavlov et Skinner. Il associe une réaction intérieure à un stimulus extérieur ou intérieur. Cela crée une relation de cause à effet. Une ancre bien posée nous connectera immédiatement à un état donné, un sentiment, comportement ou état d’humeur associé. Ceci peut se faire dans une ou plusieurs modalités. Le stimulus peut-être V, A, K, une odeur, un goût, en fait tous les sens sont potentiellement des déclencheurs. Il va donc s’agir de se donner ou d’activer des déclencheurs sensoriels pour provoquer les états désirés.
Comment effectuer un ancrage : les 7 étapes d’un Ancrage
Trouvez un état ressourçant adapté à une situation donnée.
Remémorez vous pleinement un exemple de cet état, le plus intense possible.
Ancrez cet état en l’associant à un stimulus (VAKOG) quand l’état approche du pic d’intensité.
Retirez le stimulus au pic d’intensité.
Interrompez l’état, puis déclenchez l’ancrage et observez la physiologie pour tester l’efficacité de l’ancrage.
(Optionnel) Si insuffisant, refaire 1 à 4.
Reconnectez-vous à l’état quand vous le souhaitez en appliquant l’ancrage.
En effectuant un état séparateur, puis un test en réactivant l’ancre et en calibrant le sujet (si il présente les mêmes caractéristiques externes, alors l’ancre posée fonctionne)
“L’utilisation de la métaphore de l’ancre dans la terminologie de la PNL est lourde de sens. Les membres de l’équipage attachent l’ancre d’un bateau à un point stable afin de le maintenir dans un certain périmètre et l’empêcher de dériver. Ce qui implique que l’élément qui sert d’ancre psychologique n’est pas seulement un stimulus mécanique qui “cause” une réponse, mais aussi un point de référence pour aider à stabiliser un état particulier. Pour poursuivre l’analogie, le bateau peut être considéré comme le point spécifique de focalisation de notre conscience sur l’océan de l’expérience. Les ancres servent de point de référence pour nous aider à trouver un lieu spécifique sur cet océan d’expériences, à maintenir notre attention, et à l’empêcher de dériver” - Robert Dilts.
Objectifs d’un ancrage
Se connecter à des états ressources.
Surmonter des états limitants.
Au cours d’autres processus de PNL.
Procédure
- Choisir l’état ressource
- Entrer dans l’état ressource
- Poser l’ancre
- Interruption de schéma / état séparateur
- Test de l’ancre
- Faites un pont vers le futur
- Généralisation
1) Choisir l’état ressource
Précisez la ou les ressources désirées :
- De quel état voulez-vous disposer plus souvent ?
- De quoi avez-vous besoin ?
- Quelles en sont les caractéristiques ?
- Dans quel genre de situation voulez-vous être dans cet état ?
2) Entrer dans l’état ressource
Il existe deux possibilités pour amorcer un état ressource, à savoir l’évocation mentale ou l’action sur le corps :
Au niveau mental
Retrouvez le souvenir d’un moment dans lequel vous étiez dans cet état. Faites une évocation mentale de cette situation en vous plaçant dedans en imagination, comme si vous y étiez. Veillez à être pleinement en contact avec l’état d’esprit, les sensations et les émotions qui caractérisent cet état.
Au niveau corporel
Faites "Comme si…". Si vous étiez dans cet état maintenant, comment vous tiendriez-vous ? Adoptez la même posture. Prenez un instant pour rester dans cet état et en faire totalement l’expérience. Amplifiez-le.
3) Poser l’ancre
Pendant que la personne revit son expérience, allongez le bras et de votre main ancrez cette expérience de façon kinesthésique en touchant le bras ou le genou (il faut ancrer l’expérience au moment où les sentiments sont les plus intenses). Utilisez des repères précis chez votre interlocuteur afin de réactiver votre ancre plus facilement par la suite (une tâche de rousseur, une veine, une couture sur un vêtement, un tatouage, etc…).
4) Interruption de schéma / Etat séparateur
Détournez l’attention de la personne un instant et vérifiez l’ancre en la réactivant au même endroit avec la même pression. Assurez-vous que votre toucher provoque les réactions que celles observées pendant l’expérience (importance primordiale de la calibration).
5) Test de l’ancre
Réactivez votre ancre, et calibrez qu’il y a les mêmes réactions physiologiques visibles chez votre sujet.
6) Faites le pont sur le futur
Vous voulez disposer d’un déclencheur qui vous permettra d’utiliser votre état ressource chaque fois que vous en avez envie. Replacez-vous dans votre état ressource puis, tout en restant dans cet état, transportez-vous mentalement dans la situation que vous avez choisie. Vivez cette situation par anticipation, tout en restant en état de ressource.
7) Généralisation
Y a-t-il d’autres situations du même type dans lesquelles cette ressource vous serait utile ? Si oui, faites un pont sur le futur en vous plaçant successivement dans chacune de ces situations.
Définition : l’empilement d’ancres consiste à installer plusieurs ressources au même endroit, c’est-à-dire en utilisant la même ancre. On empile des états ressources dans le but d’amplifier la force de l’ancrage et de la ressource ainsi créée. Les ressources peuvent être similaires (confiance dans une situation A, confiance dans une situation B et confiance dans une situation C), ou différentes (courage dans une situation A, discipline dans un situation B, et affirmation de soi dans une situation C)
Comment réaliser un empilement d’ancres ?
Procédure
Identifier les différents états émotionnels qui seraient nécessaires comme ressources (par exemple pour gérer une situation plus complexe).
Identifier une expérience dans laquelle le sujet a ressenti un de ces états.
Le praticien accompagne son sujet à la revivre en associé (comme si elle y était).
L'ancrer kinesthésiquement à un endroit du corps.
Refaire les étapes 2, 3 et 4 pour chaque état en ancrant au même endroit (états similaires dans des contextes différents, ou états différents)
Tester l'ancre.
Pont vers le futur.
Généralisation (optionnel)
Une désactivation d’ancres correspond au déclenchement simultané de 2 ancres :
une limitante
une facilitante ou ressource dont l’intensité est + importante que la limitante
Cela crée une sorte de “court-circuit”, d’état de confusion dans le cerveau qui ne parvient pas à gérer ces émotions antagonistes.
Procédure de la désactivation d’ancres (avec empilement)
Identifiez un état limitant à désactiver. Identifiez également son intensité (/10).
Identifiez plusieurs ressources compatibles à conjuguer, qui neutraliseraient cet état limitant (cela peut être 4 contextes différents d’un même état, ou 4 états ressourçant différents mais mutuellement compatibles)
Remarque : Toujours s’assurer que l’état ressourçant, soit par lui-même, soit celui résultant d’un empilement, soit plus intense que l’état limitant.Connectez la personne à chacune de ses ressources, empilez et ancrez sur le même emplacement (par exemple le poignet ou l’épaule)
Interruption d’état entre chaque ancrage (aussi appelé état séparateur)
Test de l’ancre +++ (si ok, on poursuit, sinon reprendre à partir de l’étape 2)
Ancrez l’état limitant à une intensité moindre afin de le désactiver.
Interruption d’état / état séparateur
Activez les deux ancrages simultanément
Lorsque vous calibrez le changement d’état (l’ancrage ressourçant l’a alors “emporté”), retirez l’ancrage limitant (et maintenez l’ancrage facilitant)
Retirez ensuite l’ancre facilitante
Interruption de schéma
Testez l’ancre limitante et calibrez. Vous pouvez également tester avec des situations interpellantes d’intensité croissante, pour que tout doute potentiel soit dissipé.
Lorsque les ressources se sont bien conjuguées, invitez le client à se faire un auto-ancrage en même temps que vous ancrez, puis retirez votre ancrage. Laisser le client garder sa main à l’emplacement choisi/faire le geste et continuer d’amplifier par lui- même.
Invitez le client à tester que son auto-ancrage fonctionne bien.
Pont sur le futur.
Généralisation (optionnel)
Si votre navire est bloqué dans un endroit peu avenant, peu confortable, il convient de lever l’ancre pour quitter cet endroit et en trouver un plus agréable, n’est-ce-pas ?
Objectif de la désactivation : se débarrasser d’une charge émotionnelle liée au passé.
Imaginez que vous êtes le capitaine d’un navire. Vous êtes amarré au port de Saint-Malo, et devez rejoindre le port de Pointe-à-Pitre. La distance est grande, et peut-être aurez vous besoin de faire des haltes, des pauses, afin de faire vos provisions.
Il arrive que la distance entre l’État Présent et l’État Désiré soit trop importante pour la traverser d’un seul tenant. Pour passer du rez-de-chaussée à l’étage, il faut prendre l’escalier (ou l’ascenseur). De la même manière, on peut créer des “marches” par le biais d’un processus que l’on appelle un Enchaînement d’Ancrages (parfois aussi appelé chaînage d’ancres)
Objectif : atteindre un état désiré qui semble à première vue trop éloigné de l’état présent.
Il arrive que la distance entre l’État Présent et l’État Désiré soit trop importante pour la traverser d’un seul tenant. Pour passer du rez-de-chaussée au dixième étage, il faut prendre l’escalier (ou l’ascenseur). Similairement, on peut créer des “marches” par le biais d’un processus que l’on appelle un Enchaînement d’Ancrages.
Procédure de désactivation d’ancres
Demandez au client ce qu’il souhaite atteindre, la dernière étape, l’état désiré. En avoir un vécu sensoriel (cf questionnement spécifique).
Puis identifiez les étapes préalables en demandant : "Qu’est-ce que vous pourriez/devriez faire immédiatement avant qui vous permettrait de… (étape suivante)".
Faites un pas en arrière dans l’étape précédente, construite de façon optimale, de manière à avoir un vécu sensoriel de chacune
Répéter le questionnement jusqu’à ce que la personne arrive au point de départ.
Remarque : marquer chaque étape sur une feuille de papier et demander au client de les disposer par terre dans l’ordre identifié.
Partant de l’étape initiale identifiée en exprimant le mot / la phrase qui lui correspond, invitez le client à avoir un vécu sensoriel (VAKOG) de l’étape.
Lui faire valider chaque étape en répétant la phrase, en disant : "Oui, ça me plaît / me convient / me va, parce que….", puis lui faire faire un pas en avant. Chaque pas correspond à une étape identifiée.
Une fois arrivé au bout de la chaîne, faire revenir le client au début et répéter la démarche, jusqu’à ce que la progression devienne fluide et qu’un automatisme s’installe.
Le processus est achevé lorsque le client, mettant le pied sur la première étape, se sent arriver à l’état désiré, ou que sa progression lui semble couler de source et se faire sans effort.
Effectuer un état séparateur et testez l’ancrage
Auto-ancrage
Le chevauchement peut être utilisé si les gens ont du mal à accéder à un autre système de représentation. Souvent, le client est “bloqué” dans un système de représentation lorsqu’il évoque son problème, et faire un chevauchement permet de “suivre et guider”, pour l’orienter dans un autre système de représentation, lui donner accès à d’autres informations, d’autres ressources, pour trouver des solutions. Cela peut aussi servir à générer de la confusion.
Cette couleur sucrée / Ce goût coloré / Un son piquant / Quand vous voyez cela, comment vous sentez-vous ?
Le chevauchement correspond au passage d’un registre sensoriel à un autre dans une même expression ou une même phrase.
Quelles sont les 3 grandes familles / stratégies de reformulation ?
- Validation
- Investigation
- Provocation
Proposez une reformulation de type “Validation” pour la phrase suivante : “J’aimerais bien atteindre cet objectif avant l’été prochain”
- Vous aimeriez bien atteindre cet objectif avant l’été prochain ? (reformulation en écho)
Proposez une reformulation de type “Investigation” pour la phrase suivante : “J’aimerais bien atteindre cet objectif avant l’été prochain”
- C’est quelque chose d’important que vous venez de souligner (reformulation en appui)
Proposez une reformulation de type “Provocation” pour la phrase suivante : “J’aimerais bien atteindre cet objectif avant l’été prochain”
- Vous n’atteindrez pas votre objectif avant l’été prochain ? (reformulation en erreur volontaire)
Proposez une reformulation en écho pour la phrase suivante “J’ai toujours voulu changer de métier, mais je ne suis pas sûr d’être prêt”
- Vous avez toujours voulu changer de métier, mais vous n’êtes pas sûr d’être prêt ?
Proposez une reformulation “question” pour la phrase suivante “J’ai toujours voulu changer de métier, mais je ne suis pas sûr d’être prêt”
- Vous avez toujours voulu changer de métier ?
Proposez une reformulation “en résumé” pour la phrase suivante “J’ai toujours voulu changer de métier, mais je ne suis pas sûr d’être prêt”
- Donc, si je résume, vous souhaitez changer de métier mais vous n’êtes pas sûr d’être prêt, c’est ça ?
Proposez une reformulation “vérification” pour la phrase suivante “J’ai toujours voulu changer de métier, mais je ne suis pas sûr d’être prêt”
- Donc, si je comprends bien, vous souhaitez changer de métier ?
Proposez une reformulation “reprise d’un mot” pour la phrase suivante “Je n’ai jamais eu confiance en moi, je crois”
- Confiance ?
Proposez une reformulation “appui / validation” pour la phrase suivante “Je n’ai jamais eu confiance en moi, je crois”
- Vous mettez en avant un sujet important.
Proposez une reformulation “attente” pour la phrase suivante “Je n’ai jamais eu confiance en moi, je crois”
- Hmmmm… et ?
Proposez une reformulation “surprise ou étonnement” pour la phrase suivante “Je n’ai jamais eu confiance en moi, je crois”
- Ah oui ?
Proposez une reformulation “erreur volontaire” pour la phrase suivante “Dans ma famille, on a tous ce problème depuis des générations”
- Dans votre famille, vous avez presque tous ce problème depuis des générations ?
Proposez une reformulation “recadrage” pour la phrase suivante “Dans ma famille, on a tous ce problème depuis des générations”
- Vous êtes solidaires dans vos difficultés à ce que j’entends !
Proposez une reformulation “humour” pour la phrase suivante “Dans ma famille, on a tous ce problème depuis des générations”
- C’est rare de trouver des familles aussi soudées dans la difficulté
Proposez une reformulation “provocation” pour la phrase suivante “Dans ma famille, on a tous ce problème depuis des générations”
- Vous avez sans doute une bonne raison de garder ce problème précieusement au sein de votre famille
Comment définir le système de représentation principal de votre interlocuteur ?
- En repérant les prédicats linguistiques, en observant la posture, la voix, et en se fiant à certaines informations générales sur les différents systèmes de représentation
Comment définir le système conducteur de votre interlocuteur ?
- En observant ses accès oculaires
Les prédicats sont les mots "sensoriels" (noms, verbes, adverbes, adjectifs, ou groupes de mots) que nous utilisons quand nous parlons. Ils expriment les modalités visuelles, auditives, kinesthésiques auxquelles nous avons recours pour nous représenter mentalement notre expérience.
Il s’agit d’une typologie de questionnement orienté solution, permettant de passer d’un état présent à un état désiré, tout en vérifiant l’écologie du changement désiré. Ce questionnaire permet de préciser quel est l’objectif et de mettre en avant les ressources dont le sujet a besoin, tout en questionnant l’écologie du changement.
L’état présent
Quelle est la situation ? (et pas quel est le problème).
Quel est le souvenir précis, caractéristique de cette situation que tu aimerais améliorer ? (quand, où, avec qui, dans quel contexte ?).
Comment perçois-tu la situation? (que vois-tu, qu’entends-tu, que te dis-tu, que ressens-tu?).
Si je devais vivre la même situation. Comment devrais-je m’y prendre ? Quelles actions devrais-je mettre en place ? Quelles pensées devrais-je entretenir ? Quelles croyances ?
Comment sais-tu que cette situation est à changer ? Comment sais-tu que c’est le “bon” moment ? Pour quelles raisons ce changement doit-il s’opérer maintenant et pas dans 3 ans ?
Qu’est-ce qui fait que tu n’as pas encore changé cette situation jusqu’à présent ?
/ État séparateur /
L’état désiré
Que veux-tu précisément obtenir ?
Dans quel contexte veux-tu l’atteindre ? (où, quand, avec qui ? …).
Quand tu atteindras ton objectif, que percevras-tu (qu’entendras-tu, que sentiras-tu, que verras-tu, que te diras-tu?).
Qui remarquera le changement ? Que percevront-ils (questionner en termes de V, A, K, Aid).
Une fois ton objectif atteint, quel résultat attends-tu ? Et ceci te permettra d’atteindre quel but ? Et tout ceci pour quelle finalité ?
Comment tu sauras que tu as atteint cet état désiré (factuellement) ?
/ État séparateur /
Revenons au présent ici et maintenant : quel est le plus petit indice qui se produira et indiquera que tu as pris la bonne direction ?
La vérification écologique
Quels sont les avantages à garder telle quelle la situation présente (à ne pas changer) ? Pourrait-il y avoir des inconvénients à changer la situation ?
Y-a-t-il une partie de toi qui ne veut pas changer la situation ? Que veut-elle ? De quoi a-t-elle besoin ?
Quelles pourraient être les conséquences imprévues ou gênantes de ton succès ? Pour toi, pour ton entourage ?
Objectif : un problème n’est qu’un objectif mal formulé.
Un objectif est un résultat que l’on souhaite atteindre et dont on prend personnellement la responsabilité. Voici les critères de bonne formulation d’un objectif (méthode REMPART) qui vous permettront d’accompagner avec pertinence vos clients.
1) Réaliste ou réalisable
- Comment vas-tu t’y prendre ? Est-ce réaliste ? Réalisable ? Quelles actions vas-tu mettre en œuvre ?
2) Écologique
- Quels peuvent être les inconvénients rencontrés une fois l’objectif atteint pour toi et pour ton entourage ? Quels sont les inconvénients actuels ?
- Quels sont les avantages de la situation présente. Quels seront les avantages de la situation future ?
Inconvénients | Avantages | |
Atteinte / réalisation | Effets “indésirables” | Bénéfice recherché |
Non atteinte / non réalisation | Souffrance à “fuir” | Avantage à ne rien faire |
3) Motivant
- En quoi est-ce important pour toi ? En quoi cet objectif est-il en lien avec ta vision ? En quoi cela contribue-t-il à quelque chose de plus grand encore ?
4) Précis et contextualisé
- Quel contexte ?
- Quand, où, avec qui ?
5) Affirmative (exprimé à l’)
- Ce que tu veux et non ce que tu ne veux pas.
- Qu’est-ce que tu veux ?
6) Ressort du sujet (dépend uniquement de lui)
- De qui dépend cet objectif ?
- Ne dépend-il que de toi ?
7) Testable c’est-à-dire vérifiable sensoriellement
- Comment tu sauras que tu as atteint ton objectif ?
- Que verras-tu ?
- Qu’entendras-tu ?
- Que ressentiras-tu quand tu l’auras atteint ?
- Que percevront les autres quand tu l’auras atteint ?
- Que te diras-tu ?
- Qu’est-ce que cela te donnera ?
- A quoi est-ce tu sauras que tu as atteint ton objectif ?
Lorsque vous accompagnez votre client à déterminer son objectif vous devez passer du tableau de gauche au tableau de droite :
Désir initial | Objectif final | |
Non réalisable | Réalisable | |
Pas écologique | Écologique | |
Pas ou peu motivant | Motivant +++ | |
Pas précis et spécifique | Précis et spécifique (étapes, dates) | |
Formulé négativement | Affirmatif | |
Ressort des autres ou sujet + autres | Ressort du sujet uniquement | |
Pas testable, pas vérifiable | Testable et vérifiable |
Votre client n’a pas encore atteint son objectif parce que son objectif ne répond pas à un de ces critères au minimum, et parce qu’il n’a pas encore su se connecter à l’état ressource nécessaire.
Comment vas-tu t’y prendre ? Est-ce réaliste ? Réalisable ? Quelles actions vas-tu mettre en œuvre ? Dans quelle mesure cet objectif est “dans tes cordes” ?
Quels peuvent être les inconvénients rencontrés une fois l’objectif atteint pour toi et pour ton entourage ? Quels sont les inconvénients actuels ?
Quels sont les avantages de la situation présente. Quels seront les avantages de la situation future ?
En quoi est-ce important pour toi ? En quoi cet objectif est-il en lien avec ta vision ? En quoi cela contribue-t-il à quelque chose de plus grand encore ?
Pour ce qui est de la motivation, calibrez précisément votre interlocuteur
Dans quel contexte s’inscrit cet objectif ? Quand, où, avec qui ? Combien ? (s’il s’agit d’un montant ? Quelles actions précises vas-tu mettre en œuvre ?
Ce que tu veux et non ce que tu ne veux pas.
Qu’est-ce que tu veux ? Que désires-tu ?
- De qui dépend cet objectif ?
- Ne dépend-il que de toi ?
- Cet objectif dépend-il de tierces personnes ?
- Comment tu sauras que tu as atteint ton objectif ?
- Que verras-tu ?
- Qu’entendras-tu ?
- Que ressentiras-tu quand tu l’auras atteint ?
- Que percevront les autres quand tu l’auras atteint ?
- Que te diras-tu ?
- Qu’est-ce que cela te donnera ?
- A quoi est-ce tu sauras que tu as atteint ton objectif ?
- Comment une personne extérieure peut savoir que tu as atteint ton objectif ?
La représentation du monde n’est pas le monde. Cela signifie par exemple que la valeur famille ne s’exprime pas de la même manière
L’erreur est importante car elle permet de progresser (apprentissage par modélisation et par esssais-erreurs). Une personne qui n’atteint pas son objectif a juste trouvé une façon de plus de ne pas atteindre son objectif, et mathématiquement, se rapproche de l’atteinte de son objectif.
Si une personne fume, même si elle sait pertinemment que ce comportement est néfaste pour elle (santé, odeur, haleine, tabagisme passif de l’entourage, risques cardio-pulmonaires, risques d’AVC, etc), se cache derrière une intention positive (comme le fait d’avoir commencé à fumer lorsqu’elle était jeune pour s’intégrer ou encore pour défier l’autorité parentale, ou encore pour avoir l’air “cool”). Chaque comportement satisfait un besoin ou des valeurs.
La double dissociation consiste à demander au sujet de se voir (première dissociation) sur un écran (de cinéma par exemple) sur lequel il laisse le film de son expérience se dérouler.
En parallèle, le praticien pose un ancrage ressource au sujet.
Puis, le praticien demande au sujet de se voir en train de regarder le film (par exemple depuis une salle de projection), et de s'observer lui-même (seconde dissociation) en train de regarder le film.
Le praticien peut également modifier les sous modalités afin de faciliter l’expérience
Ce protocole est particulièrement utile dans les cas de traumatismes, et peut aussi être utile pour des phobies.
Dans le cas de l’association, si l’expérience est agréable, il est possible de la renforcer et de l’ancrer. L’association permet aussi de comprendre l’autre dans une relation d’aide (en position P2).
Dans le cas de la dissociation, si l’expérience est désagréable, il est possible de s’en dissocier en changeant le point de vue, en réduisant l’intensité de la charge émotionnelle. C’est un moyen de sécuriser votre client. Cette technique permet d’éviter la charge émotionnelle de souvenir douloureux, d’analyser de façon neutre, de se distancier des émotions d’autrui ou de décoder des croyances. On peut aussi utiliser l’état dissocié pour vérifier l’écologie du changement et répondre au besoin de sécurité du sujet, ou pour générer du désir et accroître la motivation intrinsèque au changement afin de le faciliter.
L’expérience est vécue de l’intérieur parce que nous sommes acteurs. Nous ressentons les sensations et les émotions liées à l’expérience de façon directe. L’expérience est vécue à nouveau avec les mêmes réactions physiques et mentales.
Une personne est associée lorsqu’elle vit la situation comme si elle y était. Elle est actrice et se trouve alors plongée dans cette situation et ressent l’ensemble des sensations physiologiques, psychologiques et émotionnelles correspondantes. Elle voit les personnes, les objets qui l’entourent mais elle ne peut pas voir son propre visage, ni son dos.
A ces perceptions kinesthésiques (K) et visuelles (V) peut s’ajouter la dimension auditive (A), olfactive, et gustative. La personne entend des sons (bruits, sons …), sent des odeurs, a le goût de certains aliment.
La personne parle à la première personne, en employant "je" ainsi que des verbes d’action, dit ce qu’elle éprouve, utilise le présent perpétuel. La voix et la respiration de la personne qui revit un évènement vient de l’intérieur.
Calibration de l’association
- Tête en avant
- Respire profondément
- Peau colorée
- Gestes amples
La dissociation
La situation est vécue en observateur. La personne est spectatrice de ses actions, elle s’observe en train d’agir et entendre sa propre voix. En état dissocié, le sujet ne ressent pas les émotions liées à l’expérience.
La situation est visualisée à une certaine distance ou par exemple sur un écran. Le sujet n’éprouve pas les réactions physiologiques, psychologiques et émotionnelles liées à la situation qu’elle visualise. Il est détaché des sensations kinesthésiques. Sa visualisation n’a plus que 2 dimensions : le Visuel et l’Auditif. Le Kinesthésique a disparu, elle est comme "anesthésiée".
La personne parle d’elle en disant "il, elle ou son prénom", fait des commentaires; le "je" est parfois utilisé mais sous forme descriptive ou suivi de verbes d’état : "Je me vois en train de, je suis …".
Calibration de la dissociation
Tête haute et en arrière
Peau peu colorée
Lèvres minces
Gestes limités
La voix de la personne est vécue comme si elle venait de l’extérieur.
Dissociation
On est observateur / spectateur de la situation
VA disponibles lorsque l’on est dissocié (K n’est plus disponible +++ et Ai non plus)
On peut voir son visage, son dos
On utilise plutôt la troisième personne : “il”, “elle”, “prénom” (parfois le je dans l’exemple “je me vois en train de …”)
On utilise plutôt des verbes d’état
La personne parle d’elle à la troisième personne
Accès oculaires plutôt construit
Pas d’accès oculaires dans le kinesthésique
Association
On est acteur de la situation
VAKOGAi disponibles lorsque l’on est associé
On ne voit pas son visage, on voit ses pieds
On utilise le “je” : je vois, je sens, je ressens
On utilise des verbes d’actions
Le registre kinesthésique est disponible
La ligne de vie d’un sujet débute à sa naissance et se termine à son décès, tandis que la ligne du temps va au delà, à la fois dans le passé et dans le présent.
La ligne de vie d’un sujet débute à sa naissance et se termine à son décès, tandis que la ligne du temps va au delà, à la fois dans le passé et dans le présent.
Sabotage interne
Sabotage externe
Stable
Instable
Intentionnelle
Non intentionnelle
On parle de stratégie de sabotage interne lorsque la cause du sabotage est “interne”, c’est-à-dire dépend du sujet.
Exemple : une personne qui met son réveil trop tard et qui arrive toujours en retard.
One parle de stratégie de sabotage externe lorsque la cause du sabotage est externe, c’est à dire indépendant du sujet
Exemple : une personne qui projette d’aller courir que s’il fait beau, et n’ira pas courir s’il pleut. La météo est un facteur dit externe
Un parle de stratégie de sabotage stable lorsque les causes de la problématique ne varient pas.
Exemple : jouer au poste d’arrière au handball tout en étant “petit” peut être défavorable.
On parle de stratégie de sabotage instable lorsque les causes de l’échec varient.
Exemple : un sauteur à la perche peut contre-performer parce qu’il y a de la pluie et du vent.
On parle de stratégie de sabotage intentionnelle lorsque le sujet contrôle complètement son action, et arrive à un résultat insatisfaisant. Exemple : une personne qui va toujours chez le même coiffeur mais qu’il n’aime pas comment il est coiffé.
On parle de stratégie de sabotage non intentionnelle lorsque le sujet n’est pas responsable du résultat.
Exemple : un commercial pour des téléphones portables qui a des difficultés à vendre son produit car le téléphone connaît de gros problèmes de réseau.
L'observation correspond à ce que vous avez perçu avec vos 5 sens. L'interprétation est une distorsion entre ce que vous avez observé et le sens que vous lui donnez. L’interprétation est biaisée et subjective tandis que l’observation est factuelle et objective.
L’interprétation est pleine de nos préjugés, elle fait référence à notre carte du monde. L’important en PNL est de bien distinguer ce que l’on observe de ce que l’on déduit.
Observation : “j’ai vu que tu as souri”
Interprétation : “j’ai vu que tu étais heureux”
Apporter des changements peut être facile lorsque nous sommes congruents, c’est-à-dire que nous sommes en harmonie avec nous-mêmes et entièrement dédiés au changement. Nous sommes incongruents lorsque nous vivons un conflit intérieur qui ne facilite pas le processus de changement.
Les conflits internes surviennent lorsque nous sommes divisés à vouloir faire deux choses en même temps mais nous ne pouvons pas les faire simultanément.
- Exemple : lorsque quelqu'un nous demande une faveur. Nous sommes déchirés en interne à vouloir répondre à la demande et continuer à faire ce que nous faisons. Ici, notre langage corporel et notre tonalité peuvent exprimer cette incongruence. Nous pouvons dire "oui”, et faire le mouvement non de la tête.
- Autre exemple : le moment où nous sommes dans un état d'incertitude entre deux options conflictuelles. Une partie de nous veut faire quelque chose tandis qu’une autre à une autre idée, par exemple finir un dossier et prendre un verre avec des amis. Nous voulons faire les deux en même temps.
Il y a des moments où nous nous trouvons en présence de personnes incongruantes, qui nous font nous sentir incertains sur la façon de nous comporter avec elles. Elles peuvent dire oui d'accord pour aller ou faire quelque chose avec nous, mais leur expression faciale ne correspond pas à leur réponse affirmative. Leur réponse peut être, "Oui, bien sûr", mais l'expression sur leur visage manque manifestement d'enthousiasme.
Incongruence simultanée
Incongruence séquentielle
L’incongruence séquentielle
L’incongruence séquentielle se produit sur une séquence temporelle, c’est-à-dire pas au même moment
Il existe un décalage entre ce qui a été dit et ce qui est dit.
Il existe un décalage entre ce qui est dit et ce qui est fait.
Il existe un décalage entre ce qui est dit et ce qui est pensé.
L’incongruence simultanée
Une incongruence simultanée est une incongruence (ou incohérence) réalisée au même moment. Il existe un décalage entre ce qui est dit, et la façon dont c’est dit (entre le contenu et la forme)
- Exemple : dire oui en faisant un signe non de la tête.
- Exemple : je ne t’en veux pas avec les sourcils froncés et le regard noir
Sens
pour quoi de plus grand encore ?
Quelle est ta mission ? Quelle est ta vision ?
Identité
Qui ? Qui es-tu quand tu atteint cet objectif ?
Croyances et valeurs
Pour quoi ?
Pour faire quoi ?
Pour quelles raisons ?
En quoi tu crois ? Quelle sont tes valeurs ? Quelles sont tes croyances ?
Capacités
Par quel moyen ?
Grâce à quelles capacités ?
Grâce à quelles compétences ?
Quelles stratégies ? Quelles ressources utilises- tu ?
Comportements
Comment ?
Quel comportement ?
De quelle manière ? De quelle façon ?
Environnement
Avec qui ?
Où ? Quand ?
Dans quel environnement ?
Dans quel contexte ?
Il s’agit d’un modèle de questionnement permettant de faciliter l’atteinte d’un objectif (coaching génératif). Il s’agit aussi d’une “grille d’analyse” permettant de faire l’état des lieux des différentes croyances, valeurs d’un individu ou d’une organisation. C’est un outil permettant de générer une motivation intense. C’est aussi un outil de thérapie dans la sens où l’on peut travailler sur les “écrasements” de niveaux logiques, entre les comportements et les identités, les émotions et l’identité, les capacités et l’identité.
La pyramide de Dilts établit non seulement les “niveaux” de la conscience de soi mais aussi les liens logiques qui existent entre elles. Elle permet également d’Identifier à quel niveau se situe le problème, si problème il y a, et à quel niveau aller pour trouver de solutions. Comprendre où agir et comment agir en fonction du problème.
Les sous-modalités sensorielles
Nous percevons le monde grâce à nos 5 sens. En PNL, on parle de modalités sensorielles qui permettent à notre cerveau, tel un ordinateur, de coder notre expérience.
Les modalités sensorielles sont donc : la vue, l’audition (l’ouïe), les sensations kinesthésiques, l’odorat ou l’olfaction, et le goût. En PNL, on parle de VAKOG.
Les sous-modalités (sensorielles) sont les différents paramètres ou caractéristiques qualitatives de chacune des modalités sensorielles (VAKOG).
- Par exemple, une image (V) peut être en noir et blanc ou en couleurs, elle a une taille, une forme, etc…
Métaphoriquement, vous avez face à vous un énorme château construit en légos. Ce château est constitué de murs. Ses murs sont quant à eux constitués de briques. Si le château correspond à votre réalité du monde, les murs correspondent aux modalités sensorielles (VAKOG), et les briques correspondent aux sous-modalités sensorielles.
Si l’on reprend la métaphore du château, il s’agit de la brique qui permet de “détruire” tout un mur, ou même tout le château. Lorsque les sous modalités critiques changent, la représentation change au maximum (et de ce fait, les émotions liées à cette représentation également).
Elles varient d’une personne à l’autre et peuvent varier selon la nature des expériences.
Remarque : Les sous modalités critiques sont aussi appelées sous-modalités leaders, critiques, essentielles.
Nominalisation |
Quantifieurs universels |
Opérateur modaux |
L’origine perdue |
Omission simple |
Suppression du comparatif |
Verbes non spécifiques |
Absence d’index de référence |
|
|
|
Pour vos appréciations positives, voici différentes formulations :
- “J’ai apprécié…”
- “C’était super…”
- “C’était vraiment bien …”
- “C’était pertinent”
Pour la suggestion d’amélioration, celle-ci doit être factuelle, contextualisée, précise, et en langage vidéo (pas d’interprétation).
Les clés d’un feedback réussi
Un feedback réussi est un feedback :
- factuel, concis, précis, pas associé à un jugement de valeur, neutre
- comportemental pour le correctif, comportemental ou identitaire pour le feedback positif à visée de renforcement,
- direct et ne passe pas par un tiers,
- sincère, authentique,
- orienté solution et valorisation.
Les étapes du feedback
Pour réussir votre feedback, suivez ces étapes
- Demandez à votre interlocuteur s’il est d’accord de recevoir un feedback
- Décrivez factuellement 1 comportement ou 1 fait observé que vous avez apprécié
- Décrivez factuellement 1 comportement ou 1 fait observé sur lequel votre interlocuteur peut s’améliorer
- Décrivez ce comportement
- Décrivez les conséquences de ce comportement
- Vous pouvez suggérer une piste d’amélioration ou une solution (en conservant une position basse)
- Décrivez les conséquences de ce nouveau comportement
- Donnez une appréciation globale et positive (valorisation)
Un cadre est le mot que nous utilisons pour définir ou décrire les limites autour d'une expérience ou d'un événement. C'est une autre façon de filtrer nos perceptions du monde en utilisant notre modèle mental ou nos représentations internes. C'est généralement en dehors de notre conscience, comme d'autres filtres qui fonctionnent. Pourtant, cela crée des façons automatiques de penser aux choses.
Il existe différents cadres qui permettent d’orienter la pratique :
Cadre du “comme si”,
Cadre d’objectif,
Cadre du comment (orientation solution),
Cadre d’écologie,
Cadre de contraste,
Cadre de pertinence.
Cadre du "Comme si”
Ce cadre a de nombreuses applications et est basé sur le principe de "faire comme si”, “penser comme si”, pour faciliter l’atteinte de nos objectifs. Vous pouvez faire comme si vous av(i)ez :
- Toutes les ressources nécessaires : agissez comme si vous aviez toutes les ressources nécessaires et que vous aviez déjà atteint votre objectif. Vivez vos rêves maintenant et permettez à la réalité de rattraper son retard!
- Du temps : pour dépasser des difficultés, faites comme si c’était déjà réalisé. Les blocages se transforment en étapes. Cette approche peut mettre en évidence certaines informations importantes qui ne sont pas évidentes lors de la planification à partir du présent.
- La possibilité de devenir une autre personne momentanément : lors d’un conflit, d’une négociation, ou de la résolution de problèmes, vous pouvez explorer d'autres possibilités en vous plongeant dans la peau de l’autre, comme si vous étiez votre interlocuteur afin d’en comprendre le point de vue, et peut-être même de modéliser certaines de ses compétences enviées..
- L’état interne adéquat : faites comme si vous étiez confiant(e) si dans une situation où vous n’étiez pas sûr de vous.
- L’expertise : pour la modélisation d'un expert, une partie importante de la PNL, vous pouvez choisir d'agir comme si vous étiez cette personne (mettez-vous en deuxième position) pour obtenir des idées supplémentaires sur ses pensées, ses comportements et ses émotions.
- Les informations manquantes : faites comme si vous possédiez l’information qu’il vous manque.
- La chance d’avoir une baguette magique : que changeriez-vous avec cette baguette ?
Cadre d’objectif
“Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va” - Sénèque
Un cadre d’objectif met l'accent sur ce que vous voulez atteindre, les effets qui en découlent et les ressources nécessaires pour y parvenir.
Des objectifs clairement définis vous donnent un contexte pour prendre des décisions et évaluer vos comportements. Sans des objectifs définis de manière appropriée, vous pouvez limiter vos réalisations, perdre trop de temps, d’énergie, de confiance … et devenir débordé ou simplement ne pas accomplir vos rêves.
Un cadre d’objectif est l'opposé d'un cadre problématique. Un cadre problématique est axé sur ce qui est faux ou doit être corrigé plutôt que sur ce qui est recherché.
En pédagogie, utiliser en permanence un cadre problématique peut amener l’élève ou le stagiaire à se dévaloriser.
A l’inverse, utiliser le cadre objectif lui donne des pistes tout en le valorisant, en présupposant qu’il a toutes les ressources pour atteindre son objectif.
Cadre “comment” (orientation solution)
En PNL, on ne s’intéresse que peu au “pourquoi”, on s’intéresse au “pour quoi”, et surtout au “comment”.
Approche focus sur le pourquoi : “pourquoi je vais si mal en ce moment ?”
Approche PNL focus sur le comment : “comment faire pour aller bien”?
Approche focus sur le problème : “encore des bouchons, on va être en retard!”
Approche PNL focus sur le comment : “comment faire pour être à l’heure ?”
Ce cadre est évidemment en lien avec le cadre précédent : le cadre objectif.
Cadre d'écologie
L’écologie correspond à la prise en compte de tous les paramètres du système pour soi : est-ce que la modification du ou des systèmes en jeu est acceptable POUR LE CLIENT.
Une personne qui poursuit des résultats sans tenir compte de l'impact sur d'autres systèmes (systèmes corporels, famille, environnement de travail, communauté…) n'a pas pris en compte le cadre écologique.
Le résultat que vous obtiendrez est-il compatible avec les besoins / attentes de votre environnement, est-il compatible avec d'autres objectifs que vous avez ou prévoyez fixer?
Cadre de contraste
Il consiste à rapprocher deux situations (par exemple entre l’état présent EP et l’état désiré ED) pour évaluer les similitudes et les différences. C'est l'un des moyens d'identifier la "différence qui fait la différence".
- Exemple de question : "En quoi cette situation est différente de l'autre?"
Cadre pertinence
Durant ces formations en PNL, vous allez apprendre de nombreux outils. Le méta-modèle, par exemple, est un modèle de questionnement puissant que nous verrons plus tard : il est à utiliser dans certains contextes mais pas tout le temps. Vous devez, en tant que futurs praticiens en PNL, utiliser vos savoir-faire avec pertinence.
1ère position = P1 : Associée à SOI.
Il s’agit de la position de celui qui est acteur d’un évènement, qui le décrit tel qu’il le perçoit, le vit et le ressent (“self position”). La situation est perçue à travers mes propres sens : “je vois…", “je ressens…”, “j’entends…”, “je sens…”, “je goûte…”.
2ème Position = P2 : Associée à l’AUTRE.
Il s’agit de la position de l’autre personne impliquée dans l'événement. L'événement est décrit tel qu’il est vécu et perçu par l’autre, celui qui est en face (se mettre à la place de). Quand on se place en P2, on s’associe aux croyances, valeurs, jugements et ressentis de son interlocuteur. Quand on dit à quelqu’un : "apprends-moi à faire comme toi", c’est pour prendre cette position P2 (“other position”). Dans cette position, on parle aussi au “JE”... mais au “JE” de l’autre.
3ème Position = P3 : Dissociée de Soi et de l’Autre. Position de l'observateur (neutre)
Il s’agit d’une position de recul, de prise de distance par rapport à l’évènement et aux protagonistes. P3 correspond à une position médiane entre les acteurs, où les comportements et les sentiments de chacun sont compris mais ne sont pas vécus. J’ai essayé le point de vue de B et mon propre point de vue et je fais un pas en arrière pour regarder ce que j’en pense.
Position Méta = P4 : position dite “du Martien”
P4 est une position de méta-recul, de prise de distance par rapport à l’ensemble des systèmes (et pas seulement du système en jeu). En position P4, on regarde ce qui se passe, on ne sait rien du modèle du monde des protagonistes mais on comprend le fonctionnement des humains, la manifestation des sentiments. En position Méta, le "Martien" ne prête attention qu’aux faits, qu’à ce qu’il voit, entend et ignore les raisons, les émotions des protagonistes. La 4ème position est la position du Nous (couple, famille, groupe, association, service d’une entreprise, entreprise, communauté, système, etc.). C’est une position plurielle.
Conflits de parties : protocole de négociation entre parties
Conflit de valeurs : VK squash (squash visuel)
- Rêveur (créativité)
- Réalisateur (mise en place d’actions)
- Critique (boucle de feedback correctif)
Création des différents rôles et des différents ancrages spatiaux
Définition d’objectif puis amener le projet dans les différents espaces
Pas de lien direct entre le rêveur et le critique
Terminer par l’espace réalisateur avec une action précise à mettre en place
Créateur
Motivation
Prise de décision
- Création des différents rôles et des différents ancrages spatiaux
- Définition d’objectif puis amener le projet dans les différents espaces
- Terminer par l’espace prise de décision avec une action précise à mettre en place
Une présupposition est une phrase qui inclue une idée à l’intérieur (parfois dissimulée, parfois non). Toutes les phrases incluent des présuppositions. La précédente phrase présuppose par exemple que les phrases existent, et que les présuppositions également. Evidemment, en thérapies brèves, vous allez utiliser des présuppositions puissantes.
Par exemple : à quelle vitesse allez-vous partir en transe ?
- Cette phrase présuppose que le sujet va partir en transe
A quelle vitesse allez-vous trouver une solution à votre difficulté passagère ?
- Cette phrase présuppose que la personne VA trouver une solution, et que sa difficulté est passagère.
identifier le conflit et les parties en jeu (notamment identifier la valeur)
identifier la méta-valeur
réifier les 2 parties (et les mettre dans les mains par exemple)
amorcer la négociation en mettant à jour l’intention positive
trouver un accord (grâce à la méta-valeur)
définir les nouveaux comportements
intégrer le changement
Décoder des stratégies permet :
de conscientiser des stratégies personnelles (de réussite ou d’échec)
de mettre en avant des modèles de stratégies efficaces chez autrui
de mettre en avant des modèles de stratégies inefficaces chez autrui
d’atteindre plus facilement les objectifs fixés
- Test déclencheurs
- Opérations
- Test comparatif et point de choix
- Exit (sortie de test en français)
Le TOTE est un modèle de stratégie PNL défini par Bandler et Grinder en s’appuyant sur les travaux de Pribram, Galanter et Miller. Un TOTE peut être inclu et imbriqué dans un autre TOTE (macro et micro TOTE).
Donnez un exemple d’omission simple
- Je suis satisfait (l’omission se fait ici sur ce qui amène la satisfaction : de quoi es-tu satisfait ?)
Donnez un exemple d’omission de l’index de référence
- Cela ne m’intéresse pas (qu’est ce qui ne vous intéresse pas ?)
Donnez un exemple d’omission du comparatif
- C’est la meilleure période (par rapport à quelle autre période ?)
Donnez un exemple de verbe non spécifique
- Il me touche (toucher physiquement ou toucher sur le plan émotionnel ?)
Donnez un exemple de phrase avec un quantifieur universel
- Elle fait toujours les mêmes erreurs
Donnez un exemple d’origine perdue
- On sait tous qu’il faut écouter ses rêves
Donnez un exemple de nominalisation
- La procrastination est un tueur de projets
Donnez un exemple d’opérateur modal de nécessité
- Il faut que je fasse à manger / Je dois arrêter de fumer
Donnez un exemple d’opérateur modal de possibilité
- Je peux lancer mon projet de cabinet de thérapie
Donnez un exemple de lecture de pensée
- Tu penses que je ne suis pas à la hauteur
Donnez un exemple de cause à effet
- S’il ne me répond pas, alors je suis fichu.
Donnez un exemple d’équivalence complexe
- Manger c’est tricher
Donnez un exemple de présupposition
- Quand seras-tu assez confiant pour te lancer ?
Quelle question posez-vous à un client qui vous dit “à chaque fois que mes enfants ont une mauvaise note, ça part en conflit à la maison ?”
Quelle question posez-vous à un client qui vous dit “je me plante toujours à mes examens”“Toujours ?”
“Comment faites-vous pour toujours réussir à ne pas réussir ?”
Ces questions ne sont évidemment pas exhaustives. Il y a autant de questions que de thérapeutes et de clients.
- Je suis satisfait (l’omission se fait ici sur ce qui amène la satisfaction : de quoi es-tu satisfait ?)
- Cela ne m’intéresse pas (qu’est ce qui ne vous intéresse pas ?)
- C’est la meilleure période (par rapport à quelle autre période ?)
- Il me touche (toucher physiquement ou toucher sur le plan émotionnel ?)
- Elle fait toujours les mêmes erreurs
- On sait tous qu’il faut écouter ses rêves
- La procrastination est un tueur de projets
- Il faut que je fasse à manger / Je dois arrêter de fumer
- Je peux lancer mon projet de cabinet de thérapie
- Tu penses que je ne suis pas à la hauteur
- S’il ne me répond pas, alors je suis fichu.
- Manger c’est tricher
- Quand seras-tu assez confiant pour te lancer ?
Quelle question posez-vous à un client qui vous dit “à chaque fois que mes enfants ont une mauvaise note, ça part en conflit à la maison ?”
Quelle question posez-vous à un client qui vous dit “je me plante toujours à mes examens”“Toujours ?”
“Comment faites-vous pour toujours réussir à ne pas réussir ?”
Ces questions ne sont évidemment pas exhaustives. Il y a autant de questions que de thérapeutes et de clients.
Identifier le schéma comportement à changer
Etablir la communication avec la partie responsable de ce comportement
“est ce que la partie qui me fait faire X veut bien communiquer consciemment avec moi ?”
Mettre en place un signaling OUI/NON si communication inconsciente (jouer sur les sous-modalités si besoin pour accroître le signaling)
Séparer le comportement de l’intention positive de la partie responsable du comportement (le comportement non voulu n’est que le moyen de satisfaire l’intention positive et le besoin sous-jacent)
Demander à la partie responsable de X “est ce que tu veux bien me dire consciemment ce que tu essaies de faire pour moi à travers ce comportement ?
Si vous obtenez le “OUI”, demandez à la partie de communiquer son inconscient
Si vous obtenez le “NON, continuez le recadrage et la négociation en présupposant l’intention positive, jusqu’à obtenir un “OUI”
Cette intention est-elle consciemment acceptable ? Voulez-vous une partie qui remplisse cette fonction ?
Demander à la partie responsable du comportement : “s’il existait des façons de remplir ta fonction positive qui fonctionneraient tout aussi bien voire mieux que l’ancien comportement, serais-tu intéressée de les mettre en place ?”
Accéder à une partie créative qui va générer des nouveaux comportements pour remplir la fonction positive
Accéder à d’anciennes expériences de créativité et créer un ancrage : prenez conscience de cette partie créative en vous
Demander à la partie responsable du comportement de communiquer son intention positive à la partie créative et laisser ensuite la partie créative générer plus de choix pour remplir cette intention positive. Faire choisir à la partie responsable du comportement 3 comportements de substitution aussi bons ou meilleurs que l’ancien comportement. Valider chaque solution par le OUI.
Demander à la partie si elle est OK de prendre la responsabilité d’employer les 3 nouveaux comportements dans les contextes appropriés ? Demandez à l’inconscient de définir les déclencheurs sensoriels (VAKOG) qui vont déclencher automatiquement les nouveaux comportements de substitution.
Vérifier l’écologie : y-a-t-il une partie de vous qui n’est pas OK avec ce processus ?
Si oui, revenir à l’étape 2
Si non, fin du protocole
Identifier l’évènement, la réaction, l’état interne limitant et répétitif
Ancrer
Etat séparateur
Ancrage de recherche jusqu’à l’évènement princeps
Etat séparateur
Identification des ressources qui auraient été nécessaires à ce moment (dissocié)
Apport des ressources dans la situation limitante (en dissocié)
Apport des ressources dans la situation limitante (en associé)
Etat séparateur
Revivre les évènements et calibrer
Pont vers le futur quand c’est OK
Poser les questions suivantes à la partie qui est interrompue (partie A)
Quelle est ton intention positive ?
Quelles parties t’interrompent ? (en s'adressant directement à la partie concernée). Définir la ou les parties qui interrompent la partie A (admettons partie B)
Poser la même question à l’autre ou aux autres parties (partie B)
Quelle est ton intention positive ?
Est ce que l’autre ou les autres parties te gênent dans la réalisation de ta fonction ?
Si les 2 parties s’interrompent à différents moments, vous êtes prêts à négocier (si ce n’est pas le cas, ce protocole n’est pas le plus adapté)
Demander à la partie B si sa fonction est suffisamment importante pour qu’elle soit prête à ne pas interrompre A, si A fait de même pour elle
Demander à la partie A si sa fonction est suffisamment importante pour qu’elle soit prête à ne pas interrompre B, si B fait de même pour elle
Demander à chaque partie si elle est prête à faire cela pendant un laps de temps précis. Si une partie n’est pas d’accord, alors il faut renégocier.
Vérifier l’écologie : y-a–t-il d’autres parties impliquées ou d’autres parties qui interrompent cette partie ? Si oui, renégocier puis poursuivre, si non, le protocole est terminé
- Définir P1, P2, P3
- Définir les modalités temporelles (passé, présent, futur)
- Présenter le carré magique
- Définir les ancrages spatiaux avec les ressources Ce protocole peut évidemment être contextualisé dans le cadre d’un objectif, ou une problématique, nécessitant un apport de ressources.
Proposez un recadrage pour la phrase suivante : “J’en ai ras le bol, mon enfant pleure tous les soirs”
- Je trouve ça tellement important que votre enfant puisse se confier de la sorte avec vous
Proposez un recadrage pour la phrase suivante : “mon patron est un pervers narcissique qui me fait me sentir mal”
- N’est-ce pas pervers de rester dans un environnement avec un pervers narcissique ?
Proposez un recadrage de la phrase suivante : “je suis allergique au pollen”
- Vous avez une allergie au pollen ?
- Je trouve ça tellement important que votre enfant puisse se confier de la sorte avec vous
- N’est-ce pas pervers de rester dans un environnement avec un pervers narcissique ?
- Vous avez une allergie au pollen ?