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Quelles sont les contre-indications de l’hypnose ?

ext ext,  2 juillet 2023 (date de mise à jour) 

La première des contre-indications est représentée par les limites des compétences du praticien. La relation de confiance instaurée et l’expérience du praticien sont primordiales.

Il est fréquent d’entendre dire qu’un thérapeute ne doit pas utiliser l’hypnose s’il ne sait pas traiter autrement le problème abordé. Ainsi il utilisera l’hypnose dans son domaine de compétence et d’expérience, et dans les limites de sa spécialité et de sa pratique quotidienne.

Autres contre-indications habituelles : 

  • les personnes psychotiques en phase aiguë (paranoïa, schizophrénie, psychose maniaco-dépressive, délires, bouffées délirantes aigües, décompensations), 
  • les états « borderline », 
  • les personnes diagnostiquées psychopathes ou pervers narcissique,
  • les patients pathologiquement dissociés en raison d’un risque de bouffées délirantes, 
  • les dépressions mélancoliques (en raison du risque suicidaire très important).

Enfin la plus grande précaution est de rigueur avec des sujets passionnément décidés à explorer leur passé à la recherche d’un abus supposé ou réel.

Il existe certaines conditions médicales et psychologiques qui peuvent contre-indiquer l’utilisation de l’hypnose. Voici quelques-unes des contre-indications à l’hypnose :

  • Trouble de la personnalité : Certaines formes de troubles de la personnalité peuvent rendre la personne inappropriée pour l’hypnose.
  • État psychotique : Les personnes souffrant d’un état psychotique actuel ne devraient pas être soumises à l’hypnose.
  • Épilepsie : Les personnes souffrant d’épilepsie peuvent être contre-indiquées pour l’hypnose en raison des risques potentiels pour la santé.
  • Dépendance à la drogue ou à l’alcool : Les personnes souffrant d’une dépendance à la drogue ou à l’alcool peuvent être contre-indiquées pour l’hypnose en raison des risques potentiels pour la santé. L’hypnose est efficace dans ce contexte, et en tant qu’hypnothérapeute, veillez à contacter le médecin, ou à demander à votre client un document ou une ordonnance du médecin ou de l’addictologue qui atteste de la possibilité de suivre des séances d’hypnose (remarque : ce n’est pas parce que le médecin note “hypnose” sur une ordonnance que cela sera remboursé par la Sécurité Sociale)

Cette liste n’est pas exhaustive et si jamais vous avez un doute sur la possibilité d’accompagner en hypnose, alors demandez l’avis d’un spécialiste, d’un professionnel de santé, ou d’un médecin.

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