Questions examen praticien Hypnose
Liste des questions susceptibles de tomber à l’examen de Praticien Hypnose Ericksonienne
Imaginez avoir la possibilité de rentrer à l’intérieur de la plus grande banque du monde, avec des ressources illimitées. Des billets, des lingots, des pierres précieuses, des œuvres d’art, des ressources inimaginables. Cette banque est somptueuse, un hall immense, des colonnes majestueuses, le marbre brille. Vous cherchez à entrer au niveau des coffres forts, mais un gardien grincheux vous en empêche. Dès que vous cherchez à passer devant lui, il vous arrête, grogne et vous bloque l’entrée.
N’est-ce-pas frustrant de savoir que vous pourriez avoir accès à l’endroit le plus riche du monde et de ne pas pouvoir vous servir ?
Heureusement, vous avez trouvé une astuce pour atteindre le coffre-fort et récupérer ce dont vous avez besoin ! Vous lui racontez une histoire… à dormir debout… et d’un coup d’un seul, le gardien s’endort ! Vous voici maintenant dans une pièce d’une beauté inouïe, inoubliable. Une inscription est notée dans le marbre : “Bienvenue dans votre Inconscient”.
Votre inconscient est cette banque majestueuse, somptueuse, et remplie de richesses infinies. Malheureusement, parfois, notre gardien, notre facteur “critique”, notre conscience, nous empêche d’avoir accès à toutes les ressources nécessaires, enfouies dans notre inconscient. L’hypnose nous permet “d’endormir le facteur critique” lorsque celui-ci nous gêne, nous freine, nous empêche d’atteindre nos objectifs, nous bloque, nous angoisse, nous fait peur. Ce facteur critique peut-être le fruit de croyances de nos parents, inculquées par la société, ou toute autre chose. L’hypnose est un état naturel. Par exemple, en conduisant, il arrive que l’on soit arrivé et que l’on ait aucune conscience du chemin parcouru. Un autre exemple est qu’après avoir fini de lire un paragraphe, on n’a aucun souvenir de ce qui vient d’être lu.
Lors d’une transe hypnotique, le cerveau fonctionne en mode “thêta”.
Les études avec électro-encéphalogramme (EEG) ont démontré qu’en transe les ondes cérébrales se ralentissent pour passer des ondes béta aux ondes thêta (passant par les ondes alpha, notamment en transe légère). Notons qu’en fonction de la profondeur de transe, les ondes cérébrales ne sont pas toujours identiques. La transe est donc un phénomène observable scientifiquement et objectivement.
La transe est un état d’apprentissage.
L'état de transe favorise le passage de l'information de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme, en activant certaines aires cérébrales et en inhibant certaines autres. La transe est aussi utile pour contourner certaines résistances à l’apprentissage induites par le conscient, rendant les apprentissages plus faciles.
On peut agir sur des fonctions physiologiques en état de transe.
Grâce à l’hypnose, il est possible d’induire une analgésie ou une anesthésie. Elle est de plus en plus utilisée dans le domaine médical pour diminuer voire arrêter l’utilisation de molécules chimiques. De nombreuses études ont mis en évidence l’intérêt et l’efficacité de l’hypnose pour des phénomènes dits “physiologiques” tels que l’asthme, les allergies, etc.
L’état hypnotique favorise les changements.
L’inconscient est un réservoir de ressources qui stocke toutes les informations passées et dans lequel on peut accéder pour mettre en place tous les changements nécessaires. Cela permet également de contourner certaines résistances au changement.
L’état hypnotique permet d’accéder à ses ressources profondes.
Les limites (im)posées par notre conscience ne s’appliquent pas dans un état de transe.
Chaque transe est personnelle et unique. La transe est contextuelle, dépendante de nombreux paramètres, ce qui la rend unique.
La transe n’est pas un état identique à toutes les personnes, chacun vit sa propre expérience de transe. Chaque transe est unique et n’est jamais semblable aux précédentes ou aux suivantes.
L’hypnose peut servir dans différents domaines tels que :
la thérapie,
le coaching,
le management,
la pédagogie,
l’éducation,
la communication et les relations,
le marketing et la vente,
les relations d’aide,
la médecine (opérations etc),
spectacle (mentalisme, hypnose, magie)
etc…
L’objectif de l’hypnose est de communiquer avec l’inconscient de la personne afin de faciliter ses changements.
Il s’agit d’une hypnose particulièrement floue, permissive, avec une approche utilisationnelle
FLOU / VAGUE
PERMISSIF
se ressourcer
dialoguer avec l’inconscient
- La transe est un phénomène naturel.
- L’inconscient est un réservoir de ressources.
- Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés.
- C’est ce que le client fait pour lui-même qui est l’origine de ses propres changements et non l’intervention du thérapeute.
- Il est impossible de ne pas communiquer.
- La communication existe à deux niveaux : au niveau conscient et au niveau inconscient.
- Le corps et l’esprit font partie d’un même système cybernétique.
- La signification de la communication est déterminée par la réponse qu’elle déclenche chez l’interlocuteur.
- La carte n’est pas le territoire (Alfred Korzybski)
- À chaque instant, une personne fait le meilleur choix qui est à sa disposition.
- Nous créons nos cartes d’après nos expériences, et agissons ensuite dans le monde à partir de nos cartes.
“Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison” Henry Ford
- Notre attitude n’est pas ce que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous faisons.
1) La transe est un phénomène naturel.
2) L’inconscient est un réservoir de ressources.
3) Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés.
4) C’est ce que le client fait pour lui-même qui est l’origine de ses propres changements et non l’intervention du thérapeute.
5) Il est impossible de ne pas communiquer.
6) La communication existe à deux niveaux : au niveau conscient et au niveau inconscient.
7) Le corps et l’esprit font partie d’un même système cybernétique.
8) La signification de la communication est déterminée par la réponse qu’elle déclenche chez l’interlocuteur.
9) La carte n’est pas le territoire.
10) À chaque instant, une personne fait le meilleur choix qui est à sa disposition.
11) Nous créons nos cartes d’après nos expériences, et agissons ensuite dans le monde à partir de nos cartes.
12) Notre attitude n’est pas ce que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous faisons.
13) Une personne qui “résiste” est un indicateur précieux sur l’attitude du thérapeute, elle signale qu’une partie de la personne n’est pas “accompagnée”.
14) Il n’y a pas d’erreur, seulement du feed-back, c’est-à-dire de l’information en retour, de l’apprentissage.
15) La confusion est la porte d’entrée à la réorganisation des perceptions.
16) Si ce que vous faites ne fonctionne pas, faites autrement.
- Calibration
- Reformulation
- Synchronisation
Ratification et proxémie sont des réponses qui peuvent être acceptées également
La calibration correspond à l’observation fine des changements d’états chez votre interlocuteur. Cette observation se fait grâce à vos 5 sens 5VAKOG). LA calibration est un processus comparatif (on crée un cadre de contraste entre un état A et un état B). La calibration n’est pas de l’interprétation en revanche.
La calibration permet donc de recueillir des informations sur notre interlocuteur, d’identifier des incongruences, dont nous allons parler juste après, et d’améliorer notre communication. En thérapies brèves, on cherche notamment à générer des états internes spécifiques chez notre interlocuteur, mais nous ne pouvons pas avoir accès aux états internes.
La reformulation correspond à l’utilisation plus ou moins proche du vocabulaire de notre interlocuteur. Ce phénomène permet de faire “caisse de résonance”, et votre interlocuteur se sent compris, entendu, écouté et accepté. La reformulation est une forme de synchronisation verbale (et parfois paraverbale), qui participe à la création du rapport de confiance.
La reformulation permet de se synchroniser verbalement avec votre interlocuteur. Elle permet d’utiliser les mêmes mots, expressions et champs sémantiques ou lexicaux que le sujet afin de “parler son langage”. De cette manière, il se sent compris, et cela crée la relation de confiance, également appelée l’alliance thérapeutique, ce qui facilite le changement.
La synchronisation correspond à la reproduction de certains aspects du fonctionnement de l’autre. C’est une mise en concordance des différents éléments du modèle du monde des personnes qui se rencontrent.
En informatique, la synchronisation est une manipulation qui vous permet d'accéder aux mêmes informations d'un support à un autre. C'est une “copie rapide” de vos données sur un appareil afin de pouvoir les consulter facilement. 2 logiciels sont dits “synchronisés” lorsqu’ils peuvent fonctionner ensemble. Le symbole de la synchronisation en informatique est le suivant : 2 flèches qui forment un cercle. On peut le mettre en lien avec le “suivre et guider”.
En danse, on parle aussi de synchronisation entre les danseurs, qui cherchent à synchroniser leurs mouvements, afin de rendre la chorégraphie esthétique.
La synchronisation s'établit à trois niveaux :
la synchronisation comportementale ou non verbale dans laquelle il s'agit de se rythmer, de se mettre au diapason de l'autre et d’adapter notre comportement au sien (et non d’imiter ou de singer),
la synchronisation digitale verbale sur les mots employés par son interlocuteur, ou sur les prédicats linguistiques dans laquelle il s'agit de s’adapter au système sensoriel utilisé majoritairement par l’autre,
la synchronisation socio-culturelle sur les systèmes de valeurs. Il s'agit d'accepter, de prime abord, les critères, valeurs et système de croyances de l'autre.
La synchronisation comportementale peut être indirecte ou croisée.
Par exemple : le client croise ses bras, le praticien croise ses jambes. La synchronisation indirecte permet d’éviter d’imiter ou de singer.
La synchronisation comportementale / non verbale directe (analogie)
Physique (comportements) :
Posture corporelle : reproduire la posture du corps de votre interlocuteur dans son entier, dans la partie supérieure ou dans la partie inférieure du corps. Gestes (mains + doigts) : imiter avec discrétion certains gestes.
Expression du visage et clignements des paupières,
La position de la tête et des épaules,
La respiration : adopter le même rythme respiratoire.
Auditive (caractéristique vocale) :
Le volume,
Le timbre,
Le ton,
L’intonation,
Le rythme : le débit régulier ou saccadé,
Le registre de la voix.
La synchronisation digitale (verbale)
Repérer les prédicats linguistiques, le champ lexical et les mots utilisés par le client et parler sur le(s) même(s) registre(s) sensoriel(s) vous permet de vous synchroniser et de rentrer dans le rapport. Vous “parlez le même langage”, vous êtes “sur la même longueur d’ondes”.
La synchronisation socio-culturelle (sur les croyances et valeurs)
Repérer le système de croyances et les valeurs importantes chez son interlocuteur afin de rentrer dans sa carte du monde. Il s’agit d’une forme de synchronisation que l’on voit plus en détails sur le cursus de programmation neuro-linguistique (PNL).
Par exemple, il n’est pas rare de voir des amitiés se déliter pour des désaccords politiques. Ces divergences politiques, entre par exemple une personne qui souhaite préserver la planète, et une personne qui souhaite faire du profit quitte à détruire les ressources naturelles, sont des désynchronisations de croyances et de valeurs. La communication est très souvent rompue dans ce cas.
La synchronisation permet de créer un climat de confiance lors d’une communication. Elle permet aussi d’instaurer le climat propice au suivre et guider. Vous allez en tant que thérapeute ou coach, vous accorder sur la “carte du monde” de votre sujet (et donc le suivre), puis vous allez guider, leader l’échange, et l’amener à élargir ses perspectives.
La ratification est la mise en avant d’un comportement préalablement calibré et le concernant tel que des mouvements, des changements de teint etc… Cette mise en avant permet de faire remonter à la conscience certains éléments, pouvant :
-faciliter la transe,
-rassurer le sujet sur le fait que ce qu’il vit est normal,
-approfondir la transe,
-mettre en place des signalings
-amplifier les phénomènes inconscients
“Et tout en remarquant ces mouvements de votre mains et le ralentissement de votre respiration qui signifient que vous vous détendez de plus en plus…”
La ratification permet de :
- créer des inductions élégantes, d’induire la transe tout en incorporant des changements se produisant chez votre sujet (déglutiton, mouvement, rougeur du visage, mouvements des yeux)
- mettre en confiance votre sujet
- faire prendre conscience au sujet qu’il vit une transe (démonstration par la preuve)
- induire et approfondir la transe,
- créer une communication d’inconscient à inconscient grâce au signaling
- amplifier les phénomènes inconscients
On se positionne à 90° en thérapies brèves pour plusieurs raisons :
- pour laisser le champ libre au sujet face à lui (symboliquement, on lui laisse l’espace pour se créer ses représentations et ses hallucinations visuelles)
- pour être suffisamment proche du sujet et pour pouvoir assurer sa sécurité (avec des ancrages, des ancrages de ressources ou encore des ancrages dissociatifs)
- pour avoir suffisamment d’informations à calibrer
A la différence de la posture haute, considérée parfois comme étant “dominante”, où le professionnel prétend savoir et pouvoir, la position basse est une position dite d’humilité, de sagesse. C’est une posture que l’on peut retrouver dans la maïeutique socratique (chère au philosophe Socrate), où l’objectif est de faire accoucher les esprits de leurs connaissances (dont ils ne sont souvent pas conscients). Elle a pour but de faire émerger à la conscience un savoir caché en soi
Pour instaurer et maintenir cette posture basse, le thérapeute ou coach :
- questionne le client (on parle de questiologie) (voir l’article : l’art de poser une question de coach), plutôt que de donner des conseils ou de suggérer les solutions
- reformule les propos du sujet, pour valider la compréhension de ses propos, pour “rentrer dans sa carte du monde”, et pour le placer dans une posture de responsabilité.
Voici une stratégie pour construire une métaphore thérapeutique.
Il était une fois X… + mise en place du contexte
Et tous les jours X… + évocation de la problématique
Et à cause de cela… + 3 conséquences limitantes de la problématique
Jusqu'à ce que … + un seuil est atteint (le héros ne peut plus vivre de la sorte)
Alors … + prise de décision, “plus rien ne sera plus jamais comme avant”, le héros se lance dans sa quête, et ne peut plus faire marche arrière
Donc … mise en place d’actions.
Et depuis ce jour-là … installation du changement.
Et grâce à cela… + 3 conséquences de la solution
- changer d’état interne afin de tester une ancre
- créer une amnésie (par détournement d’attention)
- changer de sujet
- raconter une autre histoire
- déclencher un autre ancrage
Le futur était désormais dans le présent, si bien que le passé lui, fut-ce plus que passé, et le présent arrivera bien assez vite.
Nous avons tous besoin de nous sentir considérés.
La première limite de la thérapie réside dans la limite du thérapeute : il est donc essentiel de connaître ses limites.
Par ailleurs, il convient d’être vigilant avec les personnes ayant des troubles psychiatriques et psychologiques (bordeline, névroses, psychoses, troubles dissociatifs de l’identité, etc). Cela ne signifie pas que l’on ne peut pas pratiquer l’hypnose dans ces cas-là, mais qu’il est important de rentrer en relation avec le staff médical (psychiatre, médecin, psychologue, neuropsychologue, etc), et de définir les limites du champ d’intervention de chacun.
Les indications de l’hypnose sont multiples. Citons certaines des indications les plus connues :
- gestion des douleurs
- réduction du stress et l’anxiété
- faciliter les apprentissages
- se mettre dans un état de ressource
- travailler sur ses limites
- allergies
- traumatismes
- deuils
- changements de comportements
- arrêt du tabac
- perte de poids
- etc…
Vous allez pouvoir dans quelques instants entrer en transe
au niveau des yeux : rougeur, larmes, regard fixe, pupille dilatée, mouvement des yeux derrière les paupières
au niveau du visage : traits du visage qui s’affaissent, rougeurs, parfois pâleur (plus rarement), réactions inconscientes (mouvements brefs au niveau des lèvres)
au niveau du corps : posture globale modifiée, respiration plus lente, déglutition modifiée, lévitation d’un bras, catalepsie d’un bras ou des paupières
On pourrait également citer : en utilisant une voix forte, posée, en remontant un escalier, lorsque le bras de la personne touche sa cuisse dans le cas d’une lévitation.
- Nous avons tous besoin de nous sentir importants, aimés et considérés
- Nous avons tous besoin de respecter nos principes et nos valeurs
- C’est bien de se se sentir bien
- Et quand on se sent bien comme ça, on peut partir dans une transe agréable
- N’est-ce-pas merveilleux de se sentir si bien en transe ?
- N’est-il pas agréable de se sentir bien
- contourner les résistances
- suggérer des réponses
- faciliter les apprentissages
- transmettre plus facilement son message
- générer du changement (thérapie ou coaching)
- véhiculer des messages cachés (différents niveaux de communication)
- utiliser le fonctionnement naturel du cerveau
- …
Anamnèse
L’anamnèse consiste en un recueil de toutes les informations nécessaires pour la résolution de la demande de la personne. Elle est la partie centrale de la première séance, mais a lieu également à chaque séance, elle permet de préciser où se situe la personne dans son processus de changement, quels sont ses états mentaux, etc. C’est sur la base de l’anamnèse que les techniques et méthodes subséquentes sont déterminées.
Induction
Il s’agit de la mise en transe qui s’opère par des techniques très diversifiées et dont la durée peut aller de quelques secondes, comme les inductions par sidération, à une vingtaine de minutes, comme pour les méthodes basées sur la relaxation progressive.
Approfondissement
Cette phase permet d’approfondir l’état de transe.
Histoires imbriquées
Le praticien va ouvrir 3 histoires sans les fermer (sans aller jusqu’au dénouement).
Mise en place du signaling
Le plus souvent, le praticien communique avec la personne par le biais de codes qui sont établis au cours de cette phase. Le signaling est le plus souvent basé sur un processus inconscient qui se traduit par des manifestations comportementales externes (doigt qui bouge, déglutition, geste de la tête, geste du pied).
Plateau thérapeutique
C’est le processus de résolution en tant que tel. Il s’effectue essentiellement par le biais de suggestions hypnotiques, de protocoles (vus au niveau praticien et maître-praticien), de métaphores, et de recadrages (vus notamment en PNL). Dans cette phase, le praticien guide la personne afin de lui permettre d’actualiser ses représentations internes, le plus souvent au niveau inconscient.
Suggestions post-hypnotiques
Cette étape consiste à installer des comportements qui auront lieu après l’hypnose, parfois longtemps après, dans un délai pouvant aller de quelques instants ou quelques heures à plusieurs jours, voire plusieurs mois ou années. C’est en quelque sorte la consolidation de la phase de travail.
Histoires imbriquées
Le praticien ferme les 3 histoires qu’il a ouvertes initialement
Amnésie
Utiliser l’amnésie permet de “cacher” au conscient le travail qui a été fait pour que celui-ci n’interfère pas.
Sortie de transe ou “réveil”
La sortie de transe est le moment où le praticien guide la personne pour qu’elle se réassocie, c'est-à-dire qu’elle réintègre son conscient et son inconscient dans un mode “normal”, correspondant à un état de veille et de vigilance. En d’autres termes, le praticien ramène la personne “ici et maintenant” en interrompant toutes les manifestations de l’hypnose.
Prescription de tâches
Les prescriptions de tâches sont des actions qui permettent de prolonger le travail qui a été fait en séance.
Paiement
Le paiement fait partie de la séance et de la thérapie. Vous pourriez également le demander en début de séance, comme cela peut se faire en coaching. Nous abordons les différentes stratégies de paiement dans le programme de développement commercial de l’activité de thérapeute / coach.
Nos représentations internes sont composées de modalités sensorielles : images (V), sons (A) et sensations (K), qui ont des caractéristiques spécifiques ou sous modalités. Métaphoriquement, les sous-modalités sont les pièces qui constituent notre puzzle mental.
Les sous modalités sont des composantes descriptives des modalités sensorielles VAKOG et les plus petites données de l'expérience subjective. Les sous modalités sont les paramètres qui structurent la représentation interne d'une expérience. Elles ont un impact important sur l'intensité de notre expérience subjective. C'est grâce aux sous modalités que le cerveau établit des distinctions entre une expérience agréable et une expérience désagréable.
Par exemple, comment faites-vous la différence entre un lieu que vous aimez et un que vous n'aimez pas ? Si vous comparez les deux images, quelles sont les différences ? Vous ne comparez pas le contenu des images (mer/montagne) mais la structure ou le processus de construction de ces images (taille, couleur, mouvements ...). La combinaison des sous modalités est spécifique à chaque individu.
En modifiant un ou plusieurs paramètres d'une représentation, on peut ainsi changer l'intensité ou la signification d'une expérience. Les sous modalités sont les cadrans de contrôle de notre tableau de bord neuro-sensoriel.
En changeant une pièce du puzzle, c’est tout le puzzle qui change.
La sous-modalité critique ou majeure est celle qui lorsqu’elle change va faire basculer la représentation de l’individu.
Lorsqu’elle change, la représentation change au maximum.
Elle varie d’une personne à l’autre et peut varier selon la nature des expériences.
Une ancre est un stimulus interne ou externe qui déclenche automatiquement une réponse interne cognitive, comportementale ou émotionnelle.
- direct
- indirect
- méthode utilisationnelle
Mettre en place une communication “formelle” et précise avec l’inconscient de l’individu
- suggestion directe
- suggestion indirecte (métaphore, telle qu’un nuage…)
- et aussi les histoires imbriquées, les états séparateurs, le détournement d’attention
Étapes du protocole
- Induire la transe.
- Décrire une maison (sécurité) avec un grenier.
- Monter dans le grenier et observer la pièce (rituel pour franchir le palier)
- Jeter dans un sac tout ce qui est inutile et ranger tout ce qui est utile.
- Trouver une malle et le trésor caché à l’intérieur.
- Se débarrasser du sac (par n’importe quel moyen : feu, camion poubelle, ballon d’hélium…).
- Ré-aménager le grenier.
- Sortir du grenier et de la maison.
- Sortie de transe.
Il s’agit d’une métaphore qui a “la même forme”, la “même structure” que le discours du client : elle reprend donc des éléments très précis de la vie du client pour les incorporer dans l’histoir (si le sujet a 35 ans, on peut imaginer l’histoire d’un troupeau de 35 chevaux)
Définir l’état présent, l’état désiré, et les ressources nécessaires pour passer de l’état préposent (problème) à l’état désiré (objectif).
Il s’agit d’une métaphore dont la solution n’est pas explicite. C’est le sujet qui va définir de quelle manière l’histoire s’est terminée.
Exemple on ne sait pas vraiment comment le héros a pu s’échapper du donjon, mais une chose est sûre, à l’heure qu’il est, il se trouve dans une contrée très lointaine.
Une métaphore fermée est une métaphore dont la solution est explicitée.
Exemple : Le héros a pu sortir du donjon en demandant de l’aide à ses compagnons qui ont déjoué les pièges des gardes, et lui ont permis de sortir par le pont-levis avant même que les troupes royales ne s’en aperçoivent.
1. Décrire l’extérieur et l’intérieur d’une machine à changer, conçue sur-mesure par le client.
Elle comporte obligatoirement un tableau de bord avec :
- Un réglage du changement (de 0 à 100%),
- Une jauge de vérification écologique du changement,
- Un écran de visualisation du futur,
- Un déclencheur de changement.
A l’extérieur de la machine, le client a un écran qui lui montre ce qui se passe à l’intérieur de la cabine
2. Créer un clone (pas humain) de la personne. Il n’a pas d’émotion, il fait ce qu’on lui demande
3. Le clone règle le changement (explicite ou pas) à 30% puis vérifie l’écologie. Si ok, alors il lance le changement, sinon on demande à l’inconscient de choisir un autre changement et on recommence l’étape 3
4. Le clone règle le changement à 100%. Si ok alors il lance le changement, sinon retour à l’étape 3.
5. Le sujet entre dans la machine et règle le changement (explicite ou pas) à 30% puis vérifie l’écologie. Si ok, il lance le changement sinon retour à l’étape 3.
6. Le sujet règle le changement à 100%. Si ok alors il lance le changement, sinon retour à l’étape 3.
7. Le sujet visualise sur l’écran, l’avenir dans 1 semaine, 1 mois, 1 an, 10 ans.
8. SPH
9. Sortir et ranger la machine
10. Sortie de transe
Chaque fois que vous fumerez une cigarette, vous m’offrirez un paquet de cigarettes
- Induction par bodyscan jusqu’à retrouver l’objet étranger qui émet des ondes négatives à l’intérieur de soi
- Remonter sur plusieurs générations jusqu’à obtenir la personne de la lignée généalogiques qui a déposé l’objet “radioactif”
- Déterminer par signaling quand l’inconscient à identifier l’intention positive de cet objet pour la personne de la lignée
- Toute la lignée, des ancêtres les plus éloignés, jusqu’aux descendants les plus proches (postérieure et antérieure) apportent les ressources nécessaires à ce moment
- Demander à l’inconscient de faire vivre à chaque génération le changement, tout en apportant les ressources de sagesse, d’amour, tendresse, etc….
- Ressentir l’énergie positive transmise de génération en génération et qui s’accumule, formant une aura sacrée au niveau du plexus solaire du sujet
- Ressentir l’expansion de cette aura soulever le sujet et se connecter avec chaque être désiré.
- Cette aura se concentre ensuite au plus profond de vous, dans l’ADN de vos cellules, et vous conservez cette aura sacrée dans votre for intérieur.
- Induction par respiration et visualisation d’un cours d’eau.
- Recherche d’un endroit agréable pour s’allonger.
- Le sujet ressent un air chaud l’envelopper, agréable, réconfortant, sécurisant.
- Son corps s’élève grâce au nuage qui le porte et le transporte.
- Le nuage va prendre toutes les teintes de couleurs possibles et chaque couleur va se diffuser à l’intérieur du sujet.
- Faire prendre au nuage toutes les couleurs
- Induction et signaling
- Ancrer la dissociation : imaginer une salle de cinéma avec un écran où rien n’est affiché.
- Le praticien connecte le sujet dans l’instant présent (ce qui créée une double dissociation)
- Demander à l’inconscient de construire une image fixe du sujet avant l'événement traumatisant alors que le sujet est connecté à "l’ici et maintenant".
- Demander à l’inconscient de construire une image fixe du sujet adulte apportant les ressources nécessaires au sujet plus jeune avant l'événement traumatisant alors que le sujet est connecté à " l’ici et maintenant ".
- Demander à l’inconscient de faire dérouler le film et faire un signaling quand il est fini (que quelques secondes en règles générales) alors que le sujet est connecté à " l’ici et maintenant ".
- L’adulte félicite le sujet plus jeune et ils s’apportent mutuellement de l’amour et de la fierté.
- Réassocier les 2 parties et tirer les apprentissages maintenant disponibles.
- Sortie de transe
- Construire en état de veille son équipe de 3 personnes (dont une apporte la sécurité) pour réaliser une aventure.
- Induction, signaling et libérer les cordes vocales.
- Demander à l’inconscient d’exprimer quelle est la représentation primaire de la peur.
- Questionner l’inconscient jusqu’à trouver la représentation principale de la peur (calibrer le changement de comportement). Faire référence aux alliés aussi souvent que nécessaire pour accompagner le sujet dans un sentiment de sécurité.
- Demander à la représentation de quoi a-t-elle besoin.
- Demander au sujet d'apporter ce dont elle a besoin.
- Apporter ce dont elle a besoin, en échange la forme offre un cadeau (objet) sous forme de dessin (écriture automatique).
- Expliquer au sujet qu’à partir de maintenant une quête de cet objet va commencer dans sa vie et qu’un jour il trouvera cet objet qui représente son pouvoir intérieur.
- Amnésie et sortie de transe.
“Le bras”, “ce bras” pour générer une dissociation
- sang de glace
- bras en béton
- bras de marbre
- Induction signaling.
- Demander à l’inconscient de lever les mains pour identifier un problème.
- Demander à l’inconscient de faire se rapprocher les mains pour identifier les ressources nécessaires.
- Demander à l’inconscient de joindre les mains pour identifier la solution.
- Demander à l’inconscient de redescendre les mains quand la solution est installée.
- Sortie de transe