L’hypnose est une notion scientifique qui prend place dans le vaste domaine des sciences cognitives, que l’on pourrait définir, de manière simplifiée comme l’étude des processus de la perception, descriptions et mécanismes de la pensée humaine. L’hypnose est un état particulier de la conscience, dite modifiée, aussi appelée « transe ». Le fonctionnement cérébral habituel se retrouve modifié par la pratique de l’hypnose, qui amène les scientifiques à confronter cette notion scientifique à cette part d’illusion qui lui est attribuée.
L’hypnose est une notion scientifique que certains peuvent parfois juger comme abstraite ou complexe, souvent abandonnée aux idées reçues, mêlant illusion et réaction scientifique. Prenant place dans le vaste domaine des sciences cognitives, que l’on pourrait définir, de manière simplifiée comme l’étude des processus de la perception, descriptions et mécanismes de la pensée humaine, l’hypnose est un état particulier de la conscience, dite modifiée, aussi appelée « transe ». C’est le niveau de complexité de cette notion qui rend sa définition large, et parfois peu claire. Le fonctionnement cérébral habituel se retrouve modifié par la pratique de l’hypnose, et cela questionne les scientifiques, et ce depuis de nombreuses années maintenant.
Une explication simple et efficace de l’hypnose
Imaginez avoir la possibilité de rentrer à l’intérieur de la plus grande banque du monde, avec des ressources illimitées. Des billets, des lingots, des pierres précieuses, des œuvres d’art, des ressources inimaginables. Cette banque est somptueuse, un hall immense, des colonnes majestueuses, le marbre brille.
Vous cherchez à entrer au niveau des coffres forts, mais un gardien grincheux vous en empêche. Dès que vous cherchez à passer devant lui, il vous arrête, grogne et vous bloque l’entrée.
N’est-ce-pas frustrant de savoir que vous pourriez avoir accès à l’endroit le plus riche du monde et de ne pas pouvoir vous servir ?
Heureusement, vous avez trouvé une astuce pour atteindre le coffre-fort et récupérer ce dont vous avez besoin ! Vous lui racontez une histoire… à dormir debout… et d’un coup d’un seul, le gardien s’endort !
Vous voici maintenant dans une pièce d’une beauté inouïe, inoubliable. Une inscription est notée dans le marbre : “Bienvenue dans votre Inconscient”.
Votre inconscient est cette banque majestueuse, somptueuse, et remplie de richesses infinies. Malheureusement, parfois, notre gardien, notre facteur “critique”, notre conscience, nous empêche d’avoir accès à toutes les ressources nécessaires, enfouies dans notre inconscient. L’hypnose nous permet “d’endormir le facteur critique” lorsque celui-ci nous gêne, nous freine, nous empêche d’atteindre nos objectifs, nous bloque, nous angoisse, nous fait peur. Ce facteur critique peut-être le fruit de croyances de nos parents, inculquées par la société, ou toute autre chose.
Durant les formations en Hypnose, nous apprenons différentes recettes pour “endormir” le facteur critique et puiser des ressources à l’intérieur de notre inconscient.
Une histoire qui remonte à loin, et mêle la science à l’imagination
Au XVIIIe siècle, le médecin Franz-Anton Mesmer acquiert une réputation en pratiquant l’hypnose et en utilisant des aimants. Il est parmi les premiers à s’y intéresser, et se base sur ce qu’il nomme le magnétisme animal. Pour le définir, il le présente comme une sorte de fluide magnétique qui circule entre les personnes et permet de les relier au corps céleste. Les maladies surviendraient alors en raison d’une mauvaise circulation de ce fluide. Une commission d’enquête est lancée en 1784, remettant en cause sa pratique, jugée peu scientifique. La confusion entre magnétisme et hypnose a parfois
Plus tard, au cours du XIXe siècle, la notion d’hypnose se développe et de nombreux médecins y prêtent alors attention, dont Jean-Martin Charcot, considéré comme le père de l’École Française de Neurologie. De même, James Braid rencontre un médecin français en novembre 1841. Ce médecin pratique également le magnétisme. James Braid croit en la mythologie grecque et sait qu’il existe le Dieu du sommeil, Hypnos, considéré comme le gardien de la nuit, et donne donc le nom de “hypnotism” à cette pratique. D’abord hypnotisme, puis hypnose, cette pratique ne va cesser de se développer au cours du XIXe siècle, et notamment dans le domaine chirurgical, avec James Esdaille, qui a effectué de nombreuses interventions avec des patients sous hypnose. Les anesthésies ne tardent pas à apparaître, et cette pratique naturelle tombe, malheureusement, petit à petit dans l’oubli.
Ne cessant donc d’évoluer, l’hypnose est de plus en plus utilisée en tant que traitement contre la douleur, notamment avec Clark Leonard Hill, en 1933, un médecin américain. Dès les années 2000, des diplômes d’hypnose médicale sont mis en place, par différents psychiatres, médecins ou psychologues, permettant à cette notion de progresser encore davantage, renforçant de fait les connaissances scientifiques à ce sujet.
L’hypnose nous permet de modifier nos croyances limitantes
L’hypnose a une influence majeure dans les études qui s’intéressent au cerveau humain, et de sa manière de fonctionner lorsqu’il s’agit de limiter les capacités mêmes d’un individu. Pour cela, l’hypnose va permettre d’empêcher la transmission des informations aux régions pariétales et frontales du cerveau. Cette zone a, de fait, pour mission de bloquer le processus de prise de conscience de certaines informations. Visible sur électroencéphalogramme, examen permettant de mesurer l’activité électrique du cerveau, la haute intensité de cet examen permet d’analyser le fonctionnement du cerveau en activité, à l’échelle d’un millième de seconde.
Durant la pratique de l’hypnose, deux phases sont enclenchées, permettant d’expliquer les réactions premières du cerveau. D’abord, un contexte auditif, lié à la prise d’information par la conscience de l’individu en question. Puis, dans la suite non immédiate de cette première phase, la diffusion de l’information à la totalité du cerveau. L’hypnose consiste en une intervention dès la seconde étape, n’altérant en rien le contexte auditif que compose cette première phase. Ainsi, c’est la prise de conscience de l’information qui est modifiée par cette pratique scientifique, avec différents objectifs envisageables. Plus simplement, l’hypnose agit de manière à intercepter une première information, pour en transmettre une tout autre, il suffit au praticien d’énoncer quelques mots pour qu’ils parviennent à la conscience de l’individu sous hypnose.
L’hypnose permet de traiter de nombreux troubles
L’hypnose peut, entre autres, être mise en pratique dans le but de soigner des troubles neurologiques fonctionnels. Abrégés « TNF », ces derniers désignent les symptômes affectant la motricité et fonctions sensitives ou sensorielles, soit, de manière abrégée, les cinq sens connus. Selon certaines études, ces troubles pourraient partager des mécanismes en commun avec l’hypnose. Ces mécanismes agissent comme une sorte de blocage involontaire, qui provient du cerveau. En outre, ce serait un raisonnement identique à celui de l’hypnose, dans le cadre d’un processus hypnotique. Cette notion d’hypnose, bien que complexe, permet de faire avancer la science avec de nombreux progrès au cours du temps et une compréhension croissante des principaux enjeux dans le domaine de l’hypnose, permettant de comprendre davantage la manière dont peuvent fonctionner les pathologies.
Dans ce processus hypnotique ont lieu trois phases distinctes. D’abord, la phase d’induction, qui déclenche le processus, et lance de fait l’individu sous hypnose dans la découverte de sa propre conscience, en quelque sorte. De manière à déclencher cette pratique, il est nécessaire de se plonger dans ses souvenirs, dont l’ambiance se trouve agréable, relaxante, et permet de se laisser suffisamment aller pour connaître l’état de transe qui suit. Ensuite est enclenchée la phase thérapeutique, durant laquelle le praticien use de suggestions pour parvenir à une guérison espérée du client. Sous hypnose, l’objectif est de partager à l’inconscient des pistes de résolution du problème actuel du sujet, des façons de voir différemment sa réalité. Des réactions physiques peuvent, normalement, être observées, comme des cillements de paupières, des contractions musculaires involontaires telles que la clonie, aussi appelée myoclonie, et des tapotements de l’index. Peut également survenir un phénomène de catalepsie, soit une perte momentanée de sensibilité, preuve de la réussite de cette phase d’hypnose. Enfin, il est question de la phase de sortie de transe, mettant fin au processus hypnotique.
L’hypnose une solution pour tous ?
L’hypnose est parfois présentée comme réponse à un problème sans solution, ne pouvant se contrôler, tels que des addictions, phobies, ou encore échappant à notre bonne volonté, comme des traumatismes, troubles du sommeil, sexuels ou encore de l’alimentation, entre autres. Cette pratique est également considérée comme un mécanisme qui peut diminuer considérablement la sensation de douleur, à la fois chronique ou dans le cadre d’une intervention médicale. L’hypnose présente ainsi un vaste champ d’efficacité, permettant à chacun d’imaginer se libérer d’un poids par cette phase scientifique encore régulièrement ouvertement contestée.
Nombreux sont ceux qui peuvent envisager l’hypnose comme thérapie. Les contre-indications sont peu nombreuses. Même si on peut utiliser certaines approches hypnotiques (notamment dans les intonations) pour les nourrissons, on considère que l’hypnose thérapeutique peut être utilisée chez les enfants âgés de 3 à 5 ans, à partir du moment où ils comprennent la communication mise en place (dessin, histoire, jeu, etc). Les adolescents, les adultes et les personnes âgées peuvent y être conviés. La contre-indication principale concerne les cas de psychoses, c’est-à-dire une maladie mentale aux troubles nombreux, et sévères, risquant de fait d’aggraver le cas de l’individu en question, plutôt que de parvenir à une guérison. En hypnose, la première limite reste celle du praticien. De plus, un manque de confiance dans le processus hypnotique peut évidemment être un frein, même s’il ne s’agit pas d’une contre-indication. Des croyances erronées sur l’hypnose, peuvent empêcher une personne de se laisser guider dans cet état par un praticien. Pour autant, cette même personne se laisse régulièrement bercer dans cet état de transe hypnotique au volant de sa voiture, lorsqu’elle fait du sport, lorsqu’elle lit ou peint. mais cette perso. C’est souvent la curiosité, et l’envie de découvrir cet état qui mène à la (re)découverte de cet état. De même, le niveau de réceptivité varie en fonction des individus, de ses croyances et de sa carte du monde. Sachant que toute hypnose est d’abord et avant tout auto-hypnose, chaque individu est capable de se plonger dans cet état, en fonction du contexte : dans un contexte il sera d’accord, dans un autre contexte il ne le sera pas. Cela peut être utile pour un client de plonger en transe pour arrêter de fumer, et à l’inverse pas bénéfique de faire le kangourou sur scène devant 10 000 personnes lors d’un spectacle d’hypnose. La réceptivité n’est qu’une réaction naturelle, puisque l’hypnose est un fonctionnement automatique de notre cerveau et notre esprit. En thérapie, la volonté de changement doit venir de l’individu en question, il est demandé durant le processus hypnotique de parvenir à lâcher prise (et dans certains cas, à garder le contrôle voire à l’accroître, si cela rassure le client), de manière à ce que la période de transe soit utile pour de futurs changements profonds.
Des changements multiples, et un chemin sinueux vers des risques indésirables.
Une thérapie comme celle-ci engendre de multiples réactions possibles, propres à chaque individu. Étant un choix personnel, cette première démarche de participation à une séance d’hypnose incite l’inconscient à se mettre en condition, et les individus concernés acceptent, de fait, présentement les suggestions du praticien en quête d’une amélioration au sujet de la pathologie ou trouble en recherche de soin. Ses changements sont à la fois visibles, tant que cette phase de transe puisse apporter réponse au problème à la recherche de solution. Mais également plus profonds, à la recherche d’une certaine sérénité, qui peut, en effet, être apportée par l’hypnose.
Les effets indésirables sont peu nombreux, bien que toujours existants. Les idées reçues quant au fait de perdre le contrôle de soi-même, pour se voir guider par un autre esprit que le sien relève de la fiction, effrayant davantage par cette idée imaginaire que par la réalité des faits, éloignée de cela, en raison, notamment, de mécanismes internes d’auto protection qui empêcherait une totale perte de contrôle.
Loin d’atteindre un certain niveau de gravité, il est davantage question de complications touchant des pensées, sensations non espérées, ou comportements inattendus. Ces derniers pourraient interférer avec le processus hypnotique, en perturbant le fonctionnement initial, sans pour autant que cela soit risqué pour l’individu sous hypnose. Toutefois, des conséquences plus graves ne sont pas impossibles, déclenchées le plus souvent par un processus hypnotique réalisé par des praticiens sans formation, telles que des dépressions, attaques de paniques ou impulsions suicidaires, nécessitant alors des soins rapides.
L’hypnose, et ce peu importe la définition qui lui est donnée, est un champ large et complexe, pour lequel la science ne peut toujours répondre à l’entièreté des questions posées à 100%. S’opposent alors l’illusion à la science, alors que la définition de l’hypnose se crée au fur et à mesure des découvertes et avancées.
Pour aller plus loin
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